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Ouaidjo-style in tha house!

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Il y a une semaine, je recevais un petit mail somme toute anodin, en provenance de mon ancienne formation, l’IESA :

Je rédige actuellement les Brèves de l’IESA. Nous avons une nouvelle rubrique qui sous la forme d’une interview en 3 questions présente une personnalité qui collabore avec l’IESA ou a été ancien étudiant chez nous.

Je n’allais pas dire non. Le résultat à été publié aujourd’hui, page 7 [pdf], « Trois questions à Xavier Borderie ». J’en ai des frissons dans le dos. Diantre, je suis beau ET intelligent ! 😉

Evidemment, je suis le premier à me dire qu’ils devaient vraiment être en rade de « personnalités » pour venir me chercher, moi (modestie naturelle oblige), sentiment corroboré par cette ligne dans son mail : « (…) nous sommes dans des délais de production très courts!!!!! ». Bon. Je me remonte le moral, « tu dois être l’un des rares à avoir gardé un boulot après l’IESA », ce qui ne me remonte pas le moral, tant pis.

Mais je te dois, ami lecteur, la vérité : comme me l’a fait vilement remarqué Philippe Gully, mon ancien rédac’chef à Praktica.net, le second paragraphe fait un peu « l’IESA c’est comme Dieu, sans lui je ne serai rien ». De fait, voici l’intégralité de mes réponses (par mail – je suis nul à l’oral), les parties « effacées » ayant été par mes soins barrées (et donc, le reste correspond à ce que toi, ami lecteur, tu liras dans le PDF cité ci-dessus) :

Comment es-tu devenu journaliste au Journal du Net ?
Je suis devenu journaliste au JDNet par une succession d’opportunités. Grâce à un stage, j’étais entré en tant qu’assistant de rédaction (en fait, animateur/rédacteur/traducteur) au sein du site communautaire Praktica.net, tourné autour de la création Web (site que je recommande à tous les étudiants de ma formation).
Au bout de 4 mois de ce stage, j’ai voulu intégrer l’IESA pour parfaire mes connaissances techniques du Web. L’administration m’a accepté, et n’a pas vu de problème à ce que je fasse mon contrat de qualification au sein de Praktica. Au bout de la première année, un manque d’argent a fait que je n’ai pas pu rester à Praktica, et j’ai donc cherché une nouvelle entreprise pour mon contrat de qualification, en septembre 2003. Il ne m’a fallu qu’une semaine pour trouver 4 entreprises correspondant à ce que je voulais ou pouvais faire, et le Benchmark Group (éditeur du Journal Du Net, de L’Internaute et de Copains d’Avant, entre autres) m’a rapidement accepté. J’ai donc passé ma seconde année de formation à l’IESA tout en étant analyste technique au JDNet Développeurs. A la fin de ma formation à l’IESA, le JDNet m’a proposé à un CDD, ce qui me va parfaitement pour l’heure.

Que t’as apporté la formation de l’IESA dans ton parcours professionnel ?
Sincèrement, pour ce qui est de la rédaction d’article sur Internet, l’IESA ne m’a rien appris =) Mais il n’en est pas de même par rapport à mon « parcours ». En effet, je souhaite donner un angle plus « développeurs » à ma carrière une fois que je m’en sentirais prêt. L’IESA m’a permit d’aborder des technologies de manière progressives (PHP, SQL, Director, méthodes de programmation) et d’aborder des domaines qui ne m’auraient pas attiré autrement (3DS Max, notamment). La 2nde année à l’IESA a dans cette optique était très utile pour ma formation personnelle, et ma position de rédacteur technique au sein du JDNet (j’y écris surtout des didacticiels) me permet continuer à apprendre, tout en transmettant ce que j’apprends aux autres (« Those who can’t, teach » 😉 ).
Simplement, je pense que sans l’IESA, j’aurai cruellement manqué de méthode et de rigueur lors mes approches de divers langages – ce qui m’est très utile maintenant en tant que rédacteur d’articles sur divers langages de programmation

Quels conseils aurais-tu à donner aux étudiants pour percer dans la conjoncture actuelle ? Quelles sont à ton avis, les futurs bassins d’emploi dans les nouvelles technologies?
Je me sens mal placé pour donner des conseils tellement j’estime que mon parcours tient plus d’une succession de bons hasards que d’une réelle recherche. J’ai tendance à croire qu’il vaut mieux être spécialisé dans peu de chose, que de savoir faire beaucoup de choses à moitié (son, graphisme, programmation…), même si je suis moi-même un touche à (presque) tout. La seule méthode qui fonctionne est je pense d’avoir confiance en soi, et bien sûr de chercher constamment à s’améliorer. L’informatique devient plus accessible de jour en jour, chaque génération est plus à l’aise que la précédente et dispose d’outils qui facilitent toujours plus les tâches. Savoir faire un site Web n’est plus suffisant (c’est même la base), et PHP/MySQL deviennent des pré-requis. Il faut se démarquer, et ne pas attendre qu’on vienne se faire démarcher.

« Merci pour tes réponses (bon, je serais sûrement amené à raccourcir certaines réponses 🙂 mais l’esprit sera respecté!) », m’a-t-il répondu. Mmmh.

C’est amusant cette propension à toujours vouloir virer mes premières phrases =)