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C’était ici

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

…et comme ça :

Concert de Sinh Café

Quelques vidéos tournées par ma belle demoiselle
(donc où je suis la plupart du temps le centre d’attention)
sont disponible sur le compte YouTube de Vincent,
« le meilleur guitariste du monde ».

Le concert s’est donc bien passé. Malgré les grèves, le temps et les bières trappistes équitables, les deux groupes de la soirée ont rempli leur contrat : remplir la péniche sans pour autant dépasser les 100 personnes, faire chanter voire bouger les bras des gens (notamment sur « Excellent » de Sharko), et (se) faire plaisir avec du pop-rock mâtiné de stoner et de rock alternatif – les titres joués s’étendant sur plusieurs décennies de production musicale de qualité, s’il vous plaît.

Le trio Puercos de Corazon en première partie, puis mon groupe, « quintet », Sinh Café, où j’officie à la basse – qui n’est pas une guitare avec moins de cordes, ou même une guitare baryton là où une guitare normale serait une guitare soprano 🙂

C’était du pur plaisir. J’ose espérais que ça se voyait sur scène, mais entre nous, les joueurs/interprètes, ça se palpait en direct : les sourires en coin avec le regard dans le vide, les clins d’oeils ou hochements de tête pour féliciter l’autre d’une section difficile à jouer mais passée sans trop de casse, le regard fixé sur le micro ou les cymbales, les gouttes de sueur une fois la tension relâchée…

En tant que groupe de reprise, l’intérêt premier est de jouer des titres qui non seulement nous font plaisir et reflètent notre « personnalité musicale » (malgré les différents goûts des membres du groupe), mais qui amène une réaction de « ah, je la connais celle-là » dans le public. Celui-ci était largement acquis à notre cause, mais quelle bonheur d’en voir qui reconnaissent l’intro de « Sense of ‘me' » de Mud Flow, « A Certain Romance » des Arctic Monkeys, « Do You Read Me? » de Ghinzu ou les diverses compos des Queens of the Stone Age éparpillés ici et là – titres qui peuvent sembler évidents de bon sens et de bon goût, mais tout le monde n’est pas nous.

Voilà, c’était ça de jouer ce soir-là. C’est ma raison de jouer dans ce groupe.

Enfin, c’était ma raison. J’avais prévu depuis longtemps que ce concert marquerait une étape : soit le groupe se mettait à faire plus de compositions que de reprises, soit je m’en allais pour m’essayer à mes propres compos. Faire des reprises, c’est sympa, et surtout ça oblige à aborder des types de jeu et des technique qu’on n’aurait vu sinon, mais au bout de trois années à répéter tous les mercredi quasiment les même morceaux, je commençais à me lasser, et à me prendre de nostalgie pour « Verly », mon groupe précédent, on le ne faisait quasiment que composer…

Bref, plusieurs points ont fait qu’il était plus logique que je fasse mon bout de chemin de mon côté, quitte à retrouver certains membres de Sinh Café pour d’autres aventures musicales, jouer de temps en temps

En route pour des aventures, donc !

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Lalo Borderie

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Je me permet de vous présenter mon premier neveu, Lalo.

Lalo Borderie

Il est né à Paris, le jeudi 4 octobre 2007, à 8h58.
3,7 kg7 pour 52 cm.
Un petit bonhomme pour de grandes responsabilités désormais : mon grand frère Cédric est papa, je suis tonton, notre mère est gaga, notre père surveille tout cela 🙂
La maman se porte bien, et devrait sortir de la Clinique du Bien Naitre lundi.
Le papa a passé plusieurs soirées à boire en montrant la photo de son boudchoux à quand voulait.
Peace and tranquility on Earth.

Yeah !

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Vacances, j’oublie tout, j’engrange des souvenirs

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

… – réveils tardifs et souvent difficiles – deux hélènes – casanis – 400d qui tourne à plein régime – plein soleil, zéro nuage – cuisson de mon premier pain (aux sept graines) dans la machine idoine – larvage intense au soleil – lectures collectives de nanards littéraires estivaux autour de la piscine – soirée – trois hélènes – mains et pieds non-sollicités aux fesses des jolies filles – gâteaux, cadeaux pour les 32 ans du grand frère, prochain papa et futur mari – danses – le patron derrière son bar – apérol – techniques anti-hoquet – tatage de ventre de 8 mois – rhum sacrément arrangé – papotages tardifs et couchages encore plus – lecture de magazines estivaux à forte tendance en intellectualisme – sortie annuelle au tropicana – harry potter 7 – écoulement tranquille des journées – sorties en bateau – hamac – plongeons et apnées – repas fraternel avec merveilles détournées – aïoli – bouillabaisse maison, collective et annuelle – retour à porquerolles – hotel surprise – défilé de la libération – feu d’artifice – démonstration de danse – requête avortée de tektonik – soleil – dernier jour – retour – …

Vacances

Déjà fini.

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Hanging in London

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Dans mes moments d’égarement, je circule sur le site reddit, sorte de Digg où les gens savent écrire pour ceux qui connaissent, pour les autres c’est un site où les gens postent leurs liens du moment, et discutent d’icelui.

Je suis tombé ce samedi sur une vidéo liée avec le titre suivant: « Bet you’ve never seen this muscial instrument before« . J’ai vu ma part d’instruments non-conventionnels dans ma courte vie, et suis toujours curieux d’en découvrir de nouveaux. Cliquez sur le lien pour voir, ça me saoule d’installer un truc pour jouer des vidéo YouTube…

Bon, donc on découvre sur cette vidéo un gars qui tapote sur un gros wok, en gros, avec des p’tits renfoncements pour jouer différents tons. Morte-couille, mais je connais cette chose !

Il se trouve que lors d’une escapade d’une journée à Londres en 2005 (billets 1-jour, je vous recommande les canapés de la Tate Modern pour écraser tranquillement pendant le coup de barre de 14h), nous étions tombés lors de notre retour à la gare de Morne-Plaine, sur 4 jeunes nous interprétant le contenu de leur CD, disponible pour une poignée de quids. Deux étaient assis par terre, chacun avec cet instrument sur les genoux, tandis qu’un 4-yeux jouait de la clarinette là-dessus, et qu’un quatrième manipulait sa contrebasse à la main ou à l’archet, selon.

J’ai filmé quelques minutes, mais la vidéo est trop sombre pour être exploitée, donc voici la piste sonore pour vous faire une idée de l’intérêt d’une clarinette sur deux bidules/woks/soucoupes:

(si vous avez un outil qui peut facilement me faire l’équivalent de la fonction « Eclairage d’appoint » de Picasa sur une vidéo, je suis preneur. En attendant, photo)

Comme vous pourrez m’entendre (en dehors du « putaain », « d’accooord » et autre « je suis invisible » car un briton s’était mis devant moi malgré mes déplacements autour de lui), j’ai trouvé ça excellent. Mais je n’ai pas acheté leur CD, gn. Je suis comme ça, je ne fais pas certains trucs et après je le regrette. Je ne vous parlerai donc pas du spectacle des Monty Pythons dans cette même ville, évité, hein.

(MàJ en 2008 : ce groupe, c’est le Portico Quartet, et ils ont fait bien du chemin depuis ces soirées au bord de la Tamise !)

Mais donc, du coup, j’avais cherché en vain à connaître le nom de cet instrument venu d’ailleurs. Grâce à cette vidéo, je sais que cela s’appelle un « hang » (qui en allemand bernois signifie apparemment « main »), et que cela vient, en fait de venir d’ailleurs, de Suisse (pas loin de Berne, donc). Ces informations en main, nous pouvons partir en quête de sites Internet qui nous renseignent un peu plus, et pourquoi pas savoir où en acheter un à vil prix.

Informations, donc. Inventé par un couple (de Suisse, donc) au début des années 2000, le hang dispose de 7 renfoncements qui sont autant de notes différents, et un 8e à son sommet, qui correspond à la note fondamentale, la note de basse. Vu comme ça, ça donne l’impression d’être limité musicalement: en gros on a les 8 notes de la gamme majeure (do, ré, mi… do), pas de quoi composer une symphonie en ut bémol majeur – même si on peut faire entrer en résonance deux notes pour un créer une troisième (si j’ai bien compris), ça semble rester dans l’octave.

Et bien c’est encore plus compliqué que cela: en gros, deux hangs peuvent ne pas du tout avoir les mêmes notes, car c’est le créateur (ou l’acheteur) qui décidé sur quelle gamme seront réglées les huit notes. Les deux comparses du groupe de Londres avaient sans doute des hangs « accordés » ensemble, mais ce n’est pas obligatoire, loin de là. Au moins 45 accordages, selon le site Hangmania.

Ainsi, les notes sont réglées de manières harmonieuse. On s’en doute vu la vidéo, mais les moins musiciens d’entre vous seront heureux de savoir qu’on ne va pas très loin avec seulement une gamme majeure (en dehors de « Au clair de la lune » et « J’y pense en puis j’oublie », bien sûr. Impossible de jouer l’arpège de « No Surprises », par exemple), et encore moins avec des notes choisies au hasard (ou alors, avec pas mal de chance). Donc, obligé de régler les notes entre elles, et en conséquence de proposer toutes sortes d’accordages.
Avantage : impossible de faire une fausse note, et n’importe quel newbie qui sait taper avec un minimum de groove peut passer pour un génie de l’improvisation musicale.

Ca a l’air sympa, où puis-je en acheter pour mon plaisir personnel ? C’est là où le bât blesse : les créateurs gardent l’exclusivité de la chose, et ne peuvent physiquement en construire que 400 par an – et ils sont complets pour 2007. L’acheteur potentiel, outre le fait de savoir quel « accordage » il veut, doit prendre rendez-vous à Berne pour discuter chiffon et obtenir le hang qui lui convient vraiment. On comprend donc pourquoi ça coûte assez cher. Malgré cela, on trouve plein de vidéo sur YouTube et Dailymotion

Bref, notre petit groupe Londonien disposait donc de deux hangs. C’était en 2005, donc p’tet qu’à l’époque c’était plus facile. Et puis, ajouter de la clarinette et de la contrebasse par-dessus, ça le fait *un peu* plus que tout seul ou, brrr, avec une boite à rythme.

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30 ans et des poussières…

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Lors de ma soirée d’anniversaire, j’ai eu droit à tout ça :

Cadeaux !

Mais aussi, mais surtout, mais le plus important, j’ai retenu tout ça :

Sourires !

Des amis qui sourient. Des images qui réchauffent. Nécessaire, indispensable, et tous les adjectifs synonymes…

En passant, je trouve que ma pile éhontée de cadeaux me représente assez bien. Bon, pas au détail près, car chacun y a mis du sien (toujours faire en sorte d’avoir des amis différents de soi) et qu’un n’est allé fouiller dans ma ouiche-liste (hint, hint), mais on y retrouve tout ce qui m’identifie, je trouve : de la musique (kazoo, sangle Fender pour ma Telecaster, album de Yan Caillasse), de la photo numérique (Canon 400d!!!, objectif macro Sigma!!!, livre des travaux de Martin Parr), des livres, des BDs, des dessins animés idiots, des films cultes, des jouets…

La plupart ne liront sans doute jamais ceci (avoir des amis différents de soi, toussa…), mais qu’elles et ils soient tous remerciés de me supporter depuis tant d’années et, malgré mes nombreux défauts, d’avoir réussi à si bien me connaitre.

30 ans. M’y voici.