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Funky Frogs à l’Opus

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Bon, tant que j’en suis à faire la promo des groupes d’amis : notre bon Édouard, qui a d’ailleurs fêté ses 28 ans pas plus tard qu’hier, sera en concert avec son autre groupe (par rapport à Zerowatt), les Funky Frogs, le vendredi 9 décembre à l’Opus Club/Canal Opus, 167 quai de Valmy dans le Xe.

Alors, comme le nom l’indique, le Funky Frogs font de la fonk, man, de la fooooonk. Dix musiciens, dont trois cuivres et trois chanteurs, ça groove de partout avec reprises et compos, et les échos que j’en ai eus, c’est que leur dernier concert à fait danser sur les tables une salle pas gagnée d’avance – n’en doutons pas, notre Mister Swing national y est pour quelque chose.

Alors hop, bande de geeks velus, arrêtez de perdre votre vie à WoW et sortez ce vendredi-là, y’aura sûrement de la zouz et surtout, le plus important, de la bonne musique pour dedans vos n’oreilles. La foooonk, man !

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Zerowatt au Glaz’Art

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Notre première approche du nouveau groupe du Dood, Zerowatt, était moins que satisfaisante : entassés au fond de la cave du Lizard Lounge, apercevant au loin la tête des vocalisateurs, au travers de la fumée qui s’échappe avec difficulté et des discussions qui n’ont rien à voir, nous avons fini par succomber à la faim et sommes montés respirer.

Malgré le son plus que médiocre (forcément, vu la cave), nous avons tout de même pu entendre un excellent solo de violoncelle, avec force effets, donnant une ligne dans le plus pur style Daft Punk, which is no small feat, if you’d ask me.

Retrouvailles au Glaz’Art, où enfin ils ont eu la place de jouer comme il le faudrait… Et de constater qu’il s’agit d’un excellent groupe, avec des compos allant du style Tricky à du hip hop plus déluré, le tout très original et parfaitement bien joué – même sans vraie batterie. Ecoutez les mp3s sur leur site pour vous en faire une idée…

C’était le 15 novembre dernier. Zerowatt sera à nouveau en concert le 1er décembre au Nombril, 78 boulevard de Clichy dans le XVIIe.

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Audiotrax au Gambetta

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Le 6 novembre dernier, dans un petit bar à l’autre bout de Paris, j’ai découvert Audiotrax sur une scène trop petite et avec pas assez de public. J’avais déjà écouté leurs mp3s, qui me semblaient bons, mais depuis leur enregistrement mon pote Fabrice a pris le poste de batteur – il me fallait donc un face à face.

(mes photos sont malheureusement horriblement sombres et floues, mon Sony DSC-T1 n’aime vraiment que la lumière de midi. envoyez-moi des sioux et je pourrais acheter un vrai appareil)

Extrait de l’e-mail que je leur ai envoyé par la suite :

(…) quand bien même je ne puis être totalement objectif quant à l’équipe elle-même, laissez-moi vous dire que 1) j’ai beaucoup aimé les mp3s dispo sur le site, et 2) votre concert au Gambetta était bien bien bien bien. Très bon groove sur la plupart des titres, bonnes utilisation des effets un peu partout (ce venant d’un bassiste/guitariste qui n’arrive toujours pas à voir l’intérêt des effets), bon feeling général, franchement, bien.

Bon, juste, ‘faudrait prévoir des discours sur la faim dans le monde et cette chanson parle d’un rêve que j’ai fait et la prochaine s’appelle « ma sombreur » parce que je ne vous vois pas quand vous êtes assis tous loin au fond, mais hors tout cela, à mon goût, un sans faute.

Leur prochain concert est à Choisy-Le-Roi, le 9 décembre. Dès qu’ils reviennent sur Paris, j’en parle ici.

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Bibliogeek

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

(j’avoue, au début je voulais mettre « C’est moi qu’ai la plus grosse » en titre. si.)

Bon, chose promise chose due : après avoir fanfaronné dans les commentaires de l’article de Raphaël sur le mème en cours, à savoir « blog de bibliothèque de geek », je soumets les deux auxquelles j’ai accès : la mienne perso, et celle de JDN Développeurs. Allons-y :

Bon, petite bibliothèque tranquille, on y trouve même « La Cuisine pour les Nuls« , « A Mencken Chrestomathy » et « Getting Things Done« . Avec cela, quelques classiques CSS/PHP, des bidules Java récupérés au JDN (et je remercie les éditeurs de leurs envois multiples, keep’em coming!) et un bouquin sur Acid. Ah, et deux bouquins de retouche photo avec Topophoshop.

J’attire votre attention sur une chose pas particulièrement visible sur la photo : les signets. Si vous regardez bien, vous pouvez voir qu’il y en a à peu près dans tous les livres, et bizarrement plutôt situés vers la droite (donc avant la première moitié). Grand drame geek, donc, en ce qui me concerne : récupérer plein de bouquins, en me disant « yes, je vais pouvoir m’y mettre bien à fond », puis en trouver un autre, et un autre, et le manège continue. Résultat, vous ne pouvez imaginer le nombre de bouquins que j’ai bien entamé sans aller au bout. Je crois que dans l’ensemble, il n’y a bien que le Zeldman que j’ai lu du début à la fin, merci les vacances…

Mais tout cela ne vous intéresse pas, vous voulez voir ce qui est stocké au JDN Développeurs, à portée de ma main quand je veux vérifier un truc. Faisons durer le suspens : déjà, la photo de mon bloc bibliothèque tel qu’il était mercredi 16/11 à 19h50 – et comme j’aime bien amplifier les choses, j’ai fait un panorama avec AutoStitch :

C’est déjà bien, mais je préviens : il y avait des bouts de bouquins de développement qui traînaient derrière (oui, deux rangées de bouquins par case), et dans d’autres blocs. Le déménagement interne de ce matin a permis de réunir toute la petite famille en une glorieuse rangée, que voici – on reste dans le panorama. Photo à 14h27 le 17/11 :


Pour les trainspotters, je fais un lien vers l’image en taille énorme, désolé pour les zones floues.

Et combien parmi ces bouquins m’ont fait me dire « ah, super, enfin un bouquin sur ###, je vais pouvoir m’y mettre », mais pasletempspasletempspasletemps. Alors idem, plein de marque-ta-pages, je feuillette, je compulse ici ou là, voire je lis petit à petit, comme je l’ai fait pour « Fontes et Codages« .

En fait, j’aurai tendance à croire que ce mème correspond à une sorte de geek-pr0n : je ne dois pas être le seul dev à baver sur des bouquins en se disant « Gnnn, il me le faut », pour ensuite ne pas avoir le temps de tout lire. Bon forcément, vu mon job, ça fait un bail que je n’ai pas payé un livre tech, et donc il est plus facile pour moi de stocker et baver, tandis que d’autres doivent alonger 39 euros pour « PHP Avancé » (au hasard), et ce sera leur seul achat en la matière pour Noël. Donc ils le liront, forcémently.

Bref, voici ma participation à ce petit mème tranquilou, et j’ai bon espoir de ne pas être le seul à en avoir une grosse comme ça (de bibliothèque). Haha. Mmph.

Enfin, je précise que cette bibliothèque est purgée environ tous les six mois/un an des ouvrages les moins utilisés, qui sont donnés à une association qui en fait, j’en suis sûr, bon usage. Par ailleurs, ces bouquins appartiennent au JDN Développeurs, donc je n’en ai que la garde. Ouin.

Ah, et une petite photo du sac-poubelle où tout le monde purgeait ses bureaux :

(mince, oublié de l’ajouter la photo, on verra ce soir…)

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Spleen

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Je suis au coeur d’un dilemme. Grosso modo.

Je vous présente Spleen. Spleen est un artiste français qui est en train de faire son trou au moment même où je vous parle écrit. Autoproclamé (je suppose) « Nouvel enfant terrible du hip-hop français », il a remporté le troisième concours CQFD (Ce Qu’il Fallait Découvrir) du magazine Les Inrocks (souvenez-vous, le gagnant de la première édition était Syd Matters, une sorte de Sourya en plus mou), a sorti dans la foulée son premier album « She Was A Girl » et fait la première partie du 5 novembre du festival des Inrocks à La Cigale ainsi que le festival Indétendances de la Fnac, a tourné avec Keziah Jones, a chanté une piste (ou deux) de la BO des « Poupées Russes » , est super-pote avec CocoRosie et tout la bande des neo-folk/lo-fi/hippie-yeah actuels (Devendra Banhart, Antony & the Johnsons…), fait des concerts qui m’ont l’air bien sympathiques, et indique bien sur ses flyers et son site qu’il cherche un appart’.
Il a par ailleurs plusieurs cordes à son arc, vu qu’il fait également du théatre : on pouvait le trouver fin septembre/début octobre 2005 au Théatre des Abesses, jouant Jean-Michel Basquiat face à Denis Lavant (mais si, vous savez, celui qui joue un taré dans la vidéo « Rabbit In Your Headlight » de Unkle).

Par ailleurs, je ne suis en fait pas si éloigné que ça du gaillard. Car Spleen, c’est le rappeur du groupe Heez-Bus, c’est à dire probablement un pote de Claire et Hamilton, vu que Scarecrow (ancien nom de Meeting Quotations) et Heez-Bus ont partagé la cave du B’Art Alive, lors d’un des derniers concerts où nous avons été invités. C’est probablement lui qui avait, du coup, tenté ce soir-là une impro rappée avec le nouveau batteur de Scarecrow, commençant par « C’est un batteur / Il bat avec son coeur… ». Nonobstant cela, Heez-Bus a eu son petit succès, jusqu’à l’ile de la Réunion face à Asian Dub Fundation.
Mais encore, je crois bien avoir vu son album chez Mathieu ; se pourrait-il que son producteur, Jem, soit notre bon « James », dont je ne connais finalement pas le nom officiel ? Mmmh, p’tet que je cherche trop loin là… [update quelques semaines plus tard : si, c’est bien lui!]
Continuons : tout comme Claire, il a posé sa voix sur certaines pistes de l’album « If I… » du groupe (ou projet ?) Zerowatt, où officie aujourd’hui notre bon Édouard – qui doit d’ailleurs se débrouiller pour émuler toutes les voix mâles en live.

Bon, résumons-nous : Spleen est un jeune qui travaille sur son art, commence à être reconnu, et a croisé un bon nombre de mes connaissances, proches ou éloignées. Où se situe ce dilemme dont je parlais plus tôt ? C’est simple.

Sa reprise de Karma Police est à hurler de rire.

Entendons-nous bien : le bonhomme a une bonne voix, certainement de bonnes idées, et est enthousiaste. Rien de négatif là-dedans, et je lui souhaite tout le succès possible.

Mais mettons-nous en situation. Ma douce et moi nous trouvons en voiture, direction Meaux pour les 30 ans de mon grand frère. Probablement par overdose de FIP, nous avons mis Ouï FM, qui apparemment passe le samedi des sessions acoustiques. Fort bien. Le DJ de lancer, en gros, « Voici la version de Spleen de ‘Karma Police' ». En bons ex-fans de base de Radiohead, nous montons le volume pour mieux apprécier la chose. Guitare sèche, seule, les premiers accords commencent, un peu comme je le ferai sur la plage de La Londe.

Puis il se met à chanter.

Non, sérieusement, mettez-vous à notre place : même en étant ouvert d’esprit et tout, Radiohead, c’est des chansons humbles et un chant épuré. Là, notre bon ami nous a fait une reprise avec une voix tellement grave et profonde qu’à côté même Arthur H. peut donner l’impression de n’avoir jamais fumé. Oui, ce n’est pas un chant grave, mais plutôt fumeux – j’essaye de l’imiter, je m’assèche la gorge en deux secondes et suis obligé de tousser.

Surtout, connaissant apeuprè les capacités lyriques vocales du personnage, je me doute que c’est voulu : il aurait très certainement pu reprendre un chant plus aigu, mais a choisi, pour _sa_ version, de faire du Tricky puissance 10. Et, sachant cela, forcément, je me dit, « poseur ».
Oui, je me rend compte que traiter de poseur quelqu’un qui se fait appeler Spleen peut sembler être une évidence (je n’y peux rien, dans mon esprit « spleen » = Baudelaire, et quiconque tenterait de se l’approprier… bref), mais voilà, c’est la pensé qui m’est venue en écoutant cette version.

Pour LN, c’était une autre pensée. J’ai dû lui affirmer que oui c’était très sérieux, non le chanteur ne faisait pas une blague – le petit beat-box final l’avait convaincue que Spleen détournait la chanson à des fins probablement ironiques. Cela dit, c’est peut-être le cas, hein…

Donc nous y voilà. Je me mets probablement Spleen à dos en tapant cela, et avec lui quelques potes proches et éloignés, tout en m’interdisant toute velléité future d’intégrer le monde de la musique et de montrer mes non-talents de chanteur au monde, mais hop, tant pis.

Cher Spleen, bien malgré toi tu nous as mis un grand sourire aux lèvres pendant 5 minutes, au point de me faire presque rater ma sortie d’autoroute, et pour cela, nous te remercions.

Spleen, « She Was A Girl« , 18,28€ à la Fnac.