Pas en avance sur un gros papier (euh, deux en fait), je pars dans la froidure post-électorale me chercher une salade à manger à même le bureau (enfin, dans un récipient quand même). En-cas De Faim me paraît la cible idéale : il n’y a personne dans la file d’attente à 12h40. Je farfouille du regard, trouve ce qui m’intéresse et un employé m’interpelle avec sa voix particulière :
E : Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?
X : Euh, une Caracas à emporter siouplé.
E : Très bien, et avec ceci ?
X : Euh, rien, merci.
E : Moutarde ou huile d’olive la sauce ?
X : Euh, huile d’olive, merci.
E : Très bien, ce sera 5€80 monsieur.
Je sors un ticket-resto et fouille mon p’tit porte-monnaie à la recherche de 40 centimes tandis que E rempli mon sac et m’attend. Je pose ticket-resto et monnaie dans la coupelle métallique placée sur le comptoir.
X : Voilà, 6€80.
E : <il regarde mes pièces>
X : …
E : Je vois où vous voulez en venir…
J’l’aime bien lui, il a toujours des tournures de phrase marrantes.