Il pleut des cordes ce matin, mais j’ai quand même bravé les éléments pour me rendre à France Télécom et chez un papetier, le premier pour résilier Netissimo et leur rendre le modem (Freebox powah!), et le dernier pour lui acheter quelques enveloppes afin d’expédier mes CDs pour les MeFiSwap 2 & 3.
Sur le chemin du retour, j’ai fait un petit détour pour m’acheter un tout aussi petit déjeuner à la boulangerie de la gare. Je n’ai rien trouvé à mon goût, mais j’ai eu le plaisir, pendant l’essorage du parapluie et l’observation des sucreries proposées, d’entendre un client d’un certain âge, penché par-dessus le comptoir, adresser à la patronne, elle-même d’un certain âge, un petit « poème » (peut-être sans le vouloir), que j’ai trouvé tout meugnon (les retours à la ligne sont motivés par ses propres pauses) :
Votre petit vichy bleu d’hier,
décolleté,
n’a retenu que les clients
et pas l’été.
Vieux pervers.
Une réponse sur « Poésie à la boulangerie »
Trognon !