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Fontes et Codages

Temps de lecture / Reading time : 5 minutes.

Je reçois de nombreux livres. Mon boulot à JDN Dev inclut la tâche de parler de deux livres toutes les deux semaines. Ces livres ne sont pas choisis par moi à la librairie du coin, mais au sein des nouveautés qui nous sont gracieusement envoyées par les services de presse de certains éditeurs (surtout Eyrolles, O’Reilly, CampusPress et Dunod, en ce qui me concerne). À moi d’en choisir quelques-uns dans la pile de la semaine, et d’en faire une review. Celle-ci doit faire dans les 8 lignes, et vanter les mérites de l’ouvrage (aucun intérêt à casser un livre).

Par exemple, cette semaine, j’ai reçu « Eclipse 3 » de Berthold Daum chez Dunod, et « PHP 5 & MySQL 5 » de Luke Welling & Laura Thompson chez CampusPress/PearsonEd.

Forcément, le choix d’un livre est biaisé : non seulement celui-ci doit entrer dans le cadre JDN Développeurs (donc, couvrir un sujet touchant aux thèmes du site), mais également m’intéresser (même lu en diagonale, un livre sur les processeurs Itanium reste un peu lourd, désolé aux auteurs). Oui, les livres sont lus en diagonale, car cette lecture s’ajoute à mon quota hebdomadaire de 2 tutoriels, 2 pratiques, 1 « ma question », 5 news, et d’autres choses encore. Bref.

Certains de ces ouvrages, dès la review rédigée, corrigée et validée, vont dans la bibliothèque du Benchmark. Je m’en ressers parfois/souvent pour vérifier une information ou apprécier un point de vue différent du mien, bref construire. Une fois par an, nombre de ces ouvrages sont donnés à une association qui peut en avoir besoin. D’autres, je l’avoue, atterrissent chez moi, où j’apprends, encore, toujours (je remercie d’ailleurs Eyrolles qui ne manque pas d’envoyer certains livres en deux, trois, voire parfois quatre exemplaires, ce qui me permet d’en emprunter un sans me sentir coupable).

D’autres, enfin, trouvent une place à portée de main, sous mon bureau. Ce sont ceux qui m’ont plu au point de vouloir les lire entièrement, et que j’apprécie comme on apprécie un bon roman. Étant donné que je ne peux pas décemment lire un roman pendant mes pauses-mains (RSI Guard powah), je lis ceux-là, par intermittence, et au maximum pendant 7 minutes et 17 secondes. C’est peu, donc je n’avance pas vite, surtout si la section que je lis est intéressante (et donc, que je ne saute aucun paragraphe).

Fontes et CodagesLe livre sur lequel je tourne en ce moment (erm, en fait, le livre qui a fait que j’ai commencé à pratiquer cette lecture-de-pause au boulot) s’intitule « Fontes et Codages » de Yannis Haralambous, chez O’Reilly. J’en ai fait un commentaire, mmmh, impossible de retrouver la page, donc ça doit faire une paye. C’est un livre formidable, ou en tout cas que j’aime beaucoup. Sous-titré « Glyphes et caractères à l’ère du numérique« , c’est une somme de connaissances assez incroyable, « condensée » en 990 pages et rédigée par une sommité du genre, professeur d’informatique à l’ENST Bretagne, chercheur en typographie numérique et codéveloppeur du logiciel Ω (extension et successeur voulu de TeX).
Un livre que j’aime beaucoup, donc, car même si je n’en suis pas bien loin dans ma lecture séquentielle (seulement la page 300!), j’ai l’impression de me plonger tout à la fois dans un dictionnaire, une encyclopédie, un livre d’histoire, un article polémique et un mode d’emploi technique. Ah, et aussi dans une bande dessinée.

Je ne peux bien sûr parler que de l’infime partie que j’ai lue (et encore, j’ai sauté des parties qui m’intéressaient moins), mais j’explique ici ces différents points.
Dictionnaire et encyclopédie : mmmh, oui, bon, les deux sont redondants, mais comprenez-moi. Je mélange les deux, car le livre lui-même me semble tendre autant vers le détail qui ne servira qu’à 5% du lectorat (dictionnaire), que vers les grandes lignes qui entraînent tout le monde (encyclopédie). Des détails dans de grandes lignes, au final je pourrais presque croire que je sors d’un déjeuner avec Donald Knuth.

Livre d’histoire : c’est un corolaire sympathique à l’aspect dico/encyclo : de nombreuses pages sont consacrées à la genèse d’Unicode, et ce qui l’a précédé. Plomb, ASCII/EBCDIC, ISO 2022, ISO 8859-[1-16], Shift-JIS et d’autres sont présentés dans les grandes lignes, grille de caractères à l’appui et petit historique. L’auteur y place d’ailleurs nombre d’anecdotes parfois sympathiques sur les querelles et les prises de décisions.

Article polémique : ces anecdotes sont parfois polémiques. Rappelong que l’auteur, Yannis Haralambous, est d’origine grecque, chercheur en langues orientales de surcroît, et enfin n’a pas sa langue dans sa poche. Il ne manque donc pas de donner son avis sur certaines décisions, notamment sur la langue grecque et son évolution au fil du temps et au sein d’Unicode. Cela donne également des passages amusants, comme page 98 :

– Sc (symbole monétaire). Exemple : le caractère du dollar « $ », dont le glyphe est parfois utilisé également pour le caractère « s », comme dans « Micro$oft » ou « U$A »;

Quelle finesse.

Mode d’emploi technique : restons simple : l’ouvrage comporte des chapitres entiers sur l’utilisation d’Unicode sous WinXP/OS X/X Window, sur le fonctionnement de TeX, LaTeX et Ω, sur les usages avec XHTML… Et je n’en suis qu’au tiers.

Bande dessinée : les glyphes, leurs imbrications, leurs collaborations… Un monde merveilleux où les langues copulent joyeusement et de manière très visuelle, grâce aux innombrables représentations de glyphes données en exemple.

Et là, vous vous demandez, mais boudiou, quelle est la différence entre une fonte, une police, un glyphe et un caractère. Moi, je le sais (j’ai le bouquin sous les yeux), mais je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Je vais cependant vous mentionner deux parties intéressantes de la lecture, ci-après.

La première concerne les algorithmes bidirectionnels, permettant la typographie dans les deux directions (pp.130-133). J’ai découvert ce problème par ce bouquin, car bien que je connaissais les différentes méthodes d’écritures (gauche-droite/occidental et droite-gauche/moyen-oriental), je n’avais pas imaginé la possibilité citée : l’intégration d’un texte arabe au sein d’un texte occidental (et vice-versa). Une bonne illustration valant quatre-cent-soixante-quinze-mille-milliards de mots, voici-voilà quelques scans, réalisés sans permission, mais c’est du fair use et je fais de la pub au bouquin alors bon :

Deux exemples bidirectionnels

Voici donc deux manières de présenter cette insertion : dans la première, le texte arabe est imbriqué, c’est-à-dire que le texte arabe inséré dans la continuité du texte occidental. La deuxième manière est une découverte : l’arrangement séquentiel permet de combiner textes gauche-droite et droite-gauche de telle manière que les deux modes soient plus lisibles. Cela requiert cependant un travail certain, comme le montre le scan suivant :

Parcours bidirectionnel

Comme l’indique l’auteur : « bel exercice de mobilité oculaire ! » Unicode prend en compte le problème, mais le problème lui-même est tellement élégant que j’en ai été soufflé.

La seconde partie qui m’a fait lever le sourcil, relève plus de la cocasserie (hohoho), et est bien éloignée de l’admiration que peut procurer la réflexion nécessaire aux algorithmes bidirectionnels.
Les langues idéographiques (extrême Orient et voisins) sont mutantes : malgré l’insertion de plus de 70 000 idéogrammes au sein d’Unicode, de nouvelles combinaisons se font tous les jours, au besoin du temps qui passe. Unicode a donc mis au point des caractères de commandes permettant à l’utilisateur de combiner lui-même des idéogrammes simples en un idéogramme plus compliqué (p. 147) :

Caractères de commande

Et l’auteur de nous donner quelques exemples simples :

Exemples de combinaisons

On admire alors toute la beauté de cette écriture, qui forme des mots grâce à des combinaisons plus ou moins logiques. Femme+9 mois ? Grossesse, bien sûr ! Toit + femme ? Euh, « tranquillité « , ah, d’accord. Boite+grand = cause, allons bon. Promenade+rivière = patrouille, admettons, on mettra ça sur les traumatismes du Vietnam.

Puis l’auteur donne deux exemples composés, dont celui-ci :

Femme+femme+femme=bruit

Résumons donc :
– Femme + 9e mois, grossesse. Ok.
– Toit + femme, tranquillité. Genre tu peux aller au bar, madame reste à sa place. Surpris de ne pas trouver Cuisine + femme, mais ça doit faire partie des coutumes occidentales…
– Femme + femme + femme, bruit. Je crois que cet idéogramme parle pour lui-même.

C’était donc une nouvelle fois l’occasion de sourire le long de cette lecture passionnante. Le texte foisonne littéralement de références à droite et à gauche, donnant ainsi vie à ce qui ne serait autrement qu’un n-ième encodage, Unicode. Ce livre me permet d’apprécier à leur juste valeur les geeks allant jusqu’à se faire un poster de tous les caractères d’Unicode, et me donne presque envie d’en faire de même…

« Fontes et Codages » de Yannis Haralambous. A lire.

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Diff’rent strokes

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Je dois être trop cynique, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer ces diverses couvertures de quotidiens/hebdomadaires lundi dernier, chez mon marchand de journaux :

Quatre couvertures

Je ne crois pas que l’on puisse forcément en tirer des conclusions sur le lectorat de chacun (en particulier L’Histoire, qui est une excellente revue), mais c’est, je pense, de ce genre de coïncidence que sont faites les bonnes anecdotes 🙂

Comme le dit la chanson, « ‘faut de tout pour faire un monde. »

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Lost in « Lost »

Temps de lecture / Reading time : 6 minutes.

Affiche de la série Lost« Lost » est une série qui, l’ai-je appris il y a quelques semaines, fait fureur aux Amériques, pays de nos rêves et des jeunes filles à couettes de notre enfance.
Tout indiquait que cette série est une tuerie comme on en attendait depuis un moment. Pour preuve, des blogueurs en parlaient : le buzz battait son plein!
Vu que j’aime être en première position des dernières tendances de la mode dernier cri du jour en vogue dans le vent qui fait fureur, je me suis procuré quelques épisodes afin de m’en faire un avis par-devant moi-même. Plus précisément, un ami de mon petit frère lui en avait prêté quelques-uns, je lui ai chipé le dévédé pour copier les fichiers sur l’ordinateur de ma d’moiselle, seul à disposer d’un lecteur adéquat. Donc je résume pour la Sacem (ou la Smerep ? Je ne sais plus) : moi pas avoir téléchargé illégouale, c’est l’ami de mon p’tit frère, donc ça reste dans le cercle familial, mmmh ? Par ailleurs, c’était stocké sur le PC de la miss, donc moi je suis innocent, mmh ?

Oui, c’était stocké : nous avons fini de regarder les 12 épisodes dont nous disposions cette semaine, et les avons aussitôt effacés. Et force m’est de constater, cette série commence à sérieusement me saouler (pour la miss, ça l’a saoulée dès le troisième épisode, elle est kro intelligente, grave). Je m’explique ci-après, et je ne vais pas me censurer face à de possibles spoilers, car merde, sans ça je n’aurai rien à raconter.

Le pitch, comme disait Ardisson : un avion s’écrase sur une île qui semble peuplée de créature pas cool, les survivants tentent de survivre et de s’entendre face à cela.
Élargissons l’orifice du pitch : notre avion en question s’est déchiqueté en vol, un bout de carlingue a atterri comme une fleur sur une plage et une quarantaine de clients a survécu. Parmi eux, les figures de proue de la série sont vite repérées, les voici les voilà :
Jack, le héros, qui court dans tous les sens pour aider tout le monde. En même temps, c’est le seul chirurgien/médecin de la bande;
Kate, l’héroïne, une ex-prisonnière et l’alibi sexuel de la série;
Sawyer, le rebelle du lot, qui stocke tout ce qu’il trouve et se fait détester de tous;
Lock, paraplégique « guéri  » par le crash, et chasseur emeritus;
Sayid, soldat repenti de la 1re guerre du Golfe, mais côté iraquien;
Charlie, la rock star droguée du lot;
Claire, la femme enceinte de la troupe;
Hurley, le gros sympa;
et d’autres stéréotypes, genre la pouffe blonde et son frère libéral, la vieille dame croyante, le coréen égoïste et sa femme ouverte, le père et son fils (et son labrador)… Sans compter nombre d’extras, car il faut bien qu’il y ait de l’action derrière nos protagonistes.
En tout, cela nous fait une petite dizaine de personnages de premier plan, ce qui est important pour la suite.

Lost : les acteurs

Bon, déjà : Jack, Kate, Sayid – nous qui venions de regarder la saison 2 de 24, nous voilà dépaysés… Pour rester dans les références télévisuelles, Jack est joué par le grand frère Charlie de « La Vie à 5 ». Les cheveux en moins. Oui, on s’en fout.

Le pitch (version courte) semblait assez intéressant, et la découverte des deux premiers épisodes n’a fait que plus m’intéresser : la forêt bordée par la plage d’atterrissage se montre dangereuse, avec apparemment de gros monstres qui font bouger les arbres et arrachent le pilote du cockpit de l’avion. Scary!

On décide donc d’accrocher : la série a l’air bien, passons au 3e épisode. Et là, comme on dit, c’est le drame.

Drame, car tout d’un coup le rythme baiiiiiiisssssse, on sent que les épisodes pilotes ont réussi leur coup, que l’équipe a signé pour un an, donc les scénaristes sont passés à la phase 2 : approfondissons les personnages. Et de passer 10 épisodes à parler, en plus des anicroches du quotidien, de la vie des protagonistes avant le crash. On suppose que c’est pour qu’on comprenne leurs troubles relationnels et obsessionnels, mais dans les faits ça n’apporte strictement rien à l’histoire, si ce n’est que ça remplit le script et que ça change du paysage monotone de la plage. Bleh. Jack, Kate, Sawyer, Sayid, Charlie, Claire, Lock, tous ceux-là ont droit à leur background perso. Admettons : il faut bien durer un an de série…
Mais bon, depuis Chicago je sais que tout le monde a ses problèmes « cuz none of us got enough love in our childhoods », et savoir que untel a des remords sur sa vie passée et telle autre a été méchante mais on ne sait pas vraiment en quoi, hein, bon. Et surtout, pas pendant 12 épisodes.

Drame, ensuite, car les streums disparaissent. Genre on se disait qu’un des extras se ferait bien dévorer pendant une nuit par un dinosaure, mais non, c’est une extra qui nage trop loin et meure noyée. Youhou. Le seul bout de monstre qu’on verra sera abattu au pistolet par Sawyer. Le voir est un bien grand mot : on aperçoit quelques poils, c’est tout. Ceux qui constatent le décès disent qu’il s’agit d’un ours polaire. Bigre! Un ours polaire sur une île déserte! Comment ce fait-ce ? On ne le saura pas, car l’idée n’est pas plus creusée que cela.

Drame, car la série profite ici et là du malheureux syndrome « Alerte à Malibu ». Ce syndrome se résume ainsi : « on n’a pas assez de scénar pour remplir la plage horaire, que faire ? Faisons-les courir sur la plage avec de la musique! ». Et donc d’avoir quelques épisodes qui comblent le manque par 5 minutes de chanson du moment où on voit les personnages réfléchir, marcher, se réconcilier, tout ça. *vomit*

Drame, car nombre d’évènements qui nous semblent être traités de manière importante sont en fait totalement inutiles. Me vient à l’esprit la bagarre de Kate pour récupérer une valise qu’elle a laissée à Sawyer (pourquoi ne l’a-t-elle pas gardée quand il lui a proposé ? Aucune idée). Curieux, Sawyer refuse de lâcher prise, garde la valise, et tente par tous les moyens de l’ouvrir, en vain. Jack finit par menacer Sawyer, et Kate ment à Jack sur son contenu, sur le fait qu’elle ait la clef, bla-bla. Au final, la valise ouverte, Kate récupère une enveloppe (apparemment la même que celle que l’on voit dans un flashback de cambriolage de banque par la miss), dans laquelle se trouve… un avion miniature. Et elle le regarde, et elle est toute triste, et on n’en sait pas plus, et c’est la fin de l’épisode. Seriously, dude, WTF ?
Et ce n’est pas moi qui l’invente : le site officiel raconte l’intégralité de ce qui s’est passé dans les épisodes diffusés. Pour l’épisode 12, on y lit : « Kate takes […] the smaller green envelope, which we recognize from the bank. She pulls out…a small toy airplane!? » Les « !? » ne sont pas de moi, même le webmaster se pose des questions…

Drame, enfin, car les scénaristes lancent des dizaines de pistes pour développer le scénario, mais aucune d’elles n’est réellement développée. Les monstres ? Ils sont là, point barre. Sayid qui se fait assommer sans personne autour ? Euh, c’est triste. La française un peu folle ? Bah, voilà. La plaque de métal trouvée par Lock ? Bah, ça sonne creux quand on tape dessus. Le mec en trop qui enlève Claire et pend Charlie ? On a récupéré Charlie et laissé tomber les recherches pour Claire. L’ours polaire ? Vous voudriez bien savoir, hein ? Come back next week, pussies.
Bref, au douzième épisode, j’en arrivais à la conclusion énoncée par ma douce dès le troisième : ils ne nous prendraient pas un peu pour des cons là ? Je veux bien flipper en faisant marcher mon imagination, mais ça va 5 minutes, y’a un moment où on a besoin de concret, et je commence à en avoir un poil assez de me dire « allez, ça va bien finir par passer à l’étape suivante, hein, vous savez, le moment dans la série où il se passe quelque chose !

Nous y voilà, donc. Nous avons épuisé les 12 épisodes à notre disposition, et l’ennui s’installe sérieusement. Étant un grand curieux de nature, j’aimerai savoir ce qu’il se passe par la suite. J’ai dans l’idée depuis le début que l’île entière est artificielle (ce qui me semble être confirmé par la plaque métallique et la marée qui monte d’un coup), et que des expériences scientifiques bizarres s’y sont déroulées, mais je n’ai également pas envie d’être encore déçu par les scénaristes qui tentent par tous les moyens de faire durer jusqu’au dernier épisode de la saison.
Lisons le plot summary proposé par IMDb: « […] These people from all walks of life must band together to survive not only the island, but a gigantic…something that lives in the interior. » Donc apparemment mon intuition se confirme, mais tel que vous me lisez, ça me soûle d’attendre pour la voir se vérifier…

Please prove me wrong.

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Preventing that last drop

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

De manière très puérile, je suis assez fier du nombre de réponses (65!) obtenue par ma dernière question sur AskMe. Comme on dit, makes for a good read, along with a few chuckles 😉

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Une odeur de framboise

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

[…]
– Tiens, d’ailleurs, j’aime beaucoup la nouvelle odeur des toilettes.
– Pardon ?
– Le sent-bon qui est aux toilettes, j’aime bien.
– Tu parles du truc à la framboise, là ?
– Oui.
– Le machin conçu pour une pièce de 50 m², et qui envahit donc les chiottes de son odeur ?
– Oui.
– Je brûle de l’encens, j’achète des bougies, et tu me dis que tu aimes bien l’odeur d’un diffuseur acheté au Casino ?
– Oui.
– T’es pas normal.
– J’aime bien, c’est une odeur sucrée, inhabituelle pour ce lieu.
– Super.
– Ca donne l’impression d’être dans un cocon onctueux, de… de faire caca dans de la barbe à papa.
– …
[grand sourire]
– Dans de la barbe à papa ? Quelle horreur.
[fier de lui]
– Tu vas mettre ça dans ton blog ?
– C’est carrément blogable.
[…]