Catégories
amusant offline

Geekspotting

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Il est mal rasé. Pas dans le genre « ça fait trois jours que je ne me suis pas rasé », mais plutôt « je me suis rasé, mais avec la buée sur la glace, je ne voyais rien, alors j’ai fait ce que j’ai pu ».
Il a de grosses chaussures aux pieds, ce qu’on pourrait appeler des « écrases merde », probablement des Caterpillar, recouvertes par un jean’s bleu foncé terminé d’ourlets visibles.
Il porte un blouson en cuir foncé, ou simili, trop grand pour lui et informe, ce qui ne le met pas particulièrement en valeur. Je vois, dépassant de sa poche intérieure droite, un exemplaire de 20 minutes plié en deux dans le sens de la hauteur, coincé par un gros livre de poche dont la couverture gris métalisé m’indique qu’il provient d’un éditeur de S.-F./Fantasy bien connu.
Il a des écouteurs d’iPod aux oreilles, branchés dans une Nintendo DS. À son pouce gauche, je découvre le plastique noir servant à jouer sur l’écran tactile.
Il ne fait pas attention à son entourage, sauf peut-être à la jeune fille assise en face de lui, très rapidement, le temps du changement de niveau peut-être.

Je crois que ce soir, j’ai passé mon trajet de retour assis près d’un geek.

Il descend du train en même temps que moi.

Ou alors, un moi avec des gadgets en plus dans les poches.

Catégories
amusant offline

How to skin a cat

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

J’apprends beaucoup sur les chats ces derniers temps.

Contextualisons : une partie de mes amis a décidé de prendre une semaine de congé pour aller au ski, à Avoria’, comme on dit. Ils étaient pressés de partir, comme le prouve cette capture d’écran, et je peux les comprendre.
La semaine en question est celle qui se termine en ce moment même. Ils sont même probablement sur le chemin du retour (pour les chanceux qui ont pris la voiture) au moment même où je tapote ces lignes. Même ? Même.

Le chat, donc. Parmi ces joyeux drilles se trouve un couple de mes amis, qui ont un chat et pas envie de lui payer un forfait ou de le laisser au club Mickey. Solution : le laisser sur place. Problème : il est encore trop jeune pour savoir se nourrir tout seul. Solution : confions-le à des amis qui n’ont pas la chance de partir au ski !
Plus réellement, lorsqu’ils nous ont annoncé leur séjour au ski, nous nous sommes spontanément proposé d’héberger leur boule de griffes poils.

La veille de leur départ, ils sont venus déjeuner chez nous et poser le chat, sa litière et quelques croquettes, et lui dire au revoir. La soirée fut courte, car j’étais éteint et qu’ils devaient se lever à 5/6h (’vais pas les plaindre non plus, oh). Nous avons pu alors découvrir l’animal dans son environnement inhabituel.

Quelques constatations, donc :
– Un chat aime ses maîtres esclaves et son chez lui. Corrolaire : un chat n’aime pas forcément être ailleurs que chez lui, en particulier si les indigènes locaux de l’endroit ne sont pas ses serviteurs. Pas du tout, même.
– Un chat, placé dans un territoire inconnu, peut passer un long moment à inspecter chaque recoin du sol pour être sûr qu’il lui est bien destiné. Ceci fait, il passera le reste de la nuit a explorer le reste de l’endroit (à savoir, diverses étagères, le haut du buffet, le dessus du panier à linge sale, le dessous du lit…). Pour lui, c’est passionnant (je suppose) ; pour ceux qui veulent dormir, c’est un peu stressant. Un peu.
– Un chat peut manifester d’une manière assez vive son besoin de caresses. Assez tranchée, pourrait-on dire. Ca cicatrise encore au moment où j’écris ceci.
– Le chat, même dans son habitat naturel (où il est retourné pas moins de 5 heures après être arrivé chez nous) aime mettre le dawa, particulièrement quand il s’agit de sa litière. Et faire comme si de rien n’était. Après tout, il est chez lui ; si t’es pas content, c’est pareil.
– Si le chat peut se montrer agressif face à de nouveaux esclaves potentiels, il comprend vite où est son intérêt une fois le premier repas servi. Autant il peut être impossible à vivre les quelques heures passées chez l’estranger, autant chaque fois que celui-ci s’est décidé à lui tenir compagnie dans l’appartement de ses maîtres, il n’est pas avare en léchouilles, calins, caresses et ronronnements. On me dit que le labrador de ma famille se vendrait pour une gamelle ; en fait, les chats ne semblent pas moins prostiparépatétiputes que les chiens… La seule différence réside probablement dans le fait qu’un chien sait où réside son intérêt.
– Même après avoir adopté de nouveaux maîtres, le chat reste seul maître de la situation : il ne faut pas le caresser, c’est lui qui se frotte à la main ; il ne faut pas le dépasser, il fera tout pour vous surplomber.
– Passez peu de temps avec lui (45 minutes : nettoyer son bordel quotidien le temps qu’il mange, puis mumuse parce que je ne suis pas rancunier pour un sou), il vous donnera toute son affection. Passez la soirée avec lui (« le pauvre, on ne va pas le laisser tout seul »), il comprendra vite et finira par vous snober, voire se remettre à faire tomber des objets placés en hauteur. Si possible de manière très ostensible. Je vais finir par croire que là où on compte l’âge humain du chien en multipliant ses années de vie par sept, on trouve celui du chat en divisant sa température anale par le même chiffre.
– Si vous venez tout seul, il ronronnera pour vous seulement. Si vous venez à deux, il passera de l’un à l’autre sans arrêt. Je suppose qu’il cherche à convaincre l’un d’entre nous de rester. No such luck, buddy.

Le petit Athanagore Würlitzer* nous en aura donc fait voir des pommes vertes et des mures mûres en quelques heures, au point de nous faire appeler son maître au beau milieu de la nuit, et le faire venir pour récupérer sa sympathique bestiole (non sans avoir rangé prestement les divers ustensiles contondants qui auraient pu servir de Plan B s’il n’était pas venu).
La suite s’est passée sans problème, à venir tous les soirs le voir, être rassuré en entendant son miaou derrière la porte, le nourrir, vider sa litière (ce dont il se chargeait déjà bien de son côté, mais il est trop petit pour tout mettre à la poubelle), passer un coup de balai, pour enfin être récompensé par quelques minutes d’intérêt de sa part, résultant en léchages râpeux, coups de boule affectifs et ronronnements pavloviens.

J’ai toujours aimé les poissons rouges. C’est sympa, un poisson rouge. Je pourrai l’appeler Nemo. Comme le sous-marin. Ouais.

* oui, c’est bien son nom, et il ne le trahit pas : une créature qui n’a pas été « coupée » peut devenir incontrôlable sous certaines conditions.

Catégories
offline

Permanent Daylight

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Un mail écrit pour une de mes vieilles mailings-listes, bien vide mais dont les membres gardent l’habitude de donner de leurs nouvelles de temps à autre, comme ça, pour voir ce qui se passe de l’autre côté du modem. Il m’a semblé que ça permettrait de dire pourquoi il n’y a pas eu de nouveau post sur ce blog depuis début janvier…

Hi, hey, hello, dear friends of the now probably defunct and yearly revived #p_d mailing-list! Here’s my (understandably) yearly attempt to revive it, hopefully bringing tears of joy and bursts of laughter to your household for days and days to come. Or at least a vague chuckle, accompanying a mumbled « Geez, I’ll be damned if I remembered I was still subscribed to this defunct but obviously yearly revived list. Where’s the Convoy when you need it ? Ooh, donuts! »

This is the part where I tell you about my life at the moment, how/if it evolved since last year at around the same time, trying to make sure you envy me, and secretly wishing some of you will answer with cute words like « you so gorgeous, you so lucky, you so good, me make love to you loooong time ». Ah, ‘Nam, so far away, so close…
Actually it’s been a bit like ‘Nam around here these past few weeks (well, it’s not like I’ve been put naked in a barrel of iced water, but hey, one can dream… err) : we’ve been meaning to do it for quite some time now, and it’s now official, my lurvely girl and I moved in. Can I hear a « whooohooo! » ?
So, the story goes like this : we browsed the daily newsletters of some online real estate/rentals website (namely, seloger.com), found a nice one which turned out to be not so good, visited a few more, and then received an appealing ad for an apartment in my hometown. Looks verrry nice (50 square meters [~=540 sq. ft.], two rooms, second floor), and it fits our price tag. « Kektendi ? » says the mail from the better half. Phone, hi, where is it ? Oh. Turns out it’s about 100 meters from my parents’ house. Independence, here I am! We decide to visit it nonetheless, and to back away at the first downside. There is none. It’s great. It’s beautiful, it’s got a real bath and a real kitchen, and it sure is a change from the 15 sq. meters my g/f actually lives in (and where I’ve been spending most of my idle time for the last couple of years). We give our papers, hope for the best, get okay’d, pay, bring in our (well, mostly hers for now 😉 ) furnitures in, spend a few teeth grinding Sundays at Ikea’s, and live happy ever after since then, which is now almost two months ago.

Plus, we got broadband. Yay, us!

So, with that in mind, our weeks have been pretty hectic, to say the least, and we’re just starting to settle down and be able to, you know, enjoy our Sundays instead of, say, jumping in the car to look for a proper bed.
Of course I got the predictable snarky comments about living a few minutes away from my parents’ (well, they reside at the 19, we’re at the 1st), but most voices got silent when they saw how great the apartment is, and how good we look in it.
Good times, then.

With the dust settled down, it is my aim to use the forthcoming year to try and become a better version of me. I actually made a page on my own wiki in order to list what I’d like to have achieved by year’s end. You’d find the usual there : exerice more, eat better, die anyway. I mean, exercise more, learn to cook properly, learn a few more things about programming (languages, methods, tools…); at last revive, build and launch of few projects I had around my belt for a few years and couldn’t tackle ‘cos I wasn’t long enough in front of my home computer; get better at guitar playing, even bass playing if possible, and why not start playing the piano again, and maybe drums with a little help from my friends; get better at photography and photo editing; get a few official papers, like diplomas and such, to assert myself; keep the house clean; write more; remember things more; spending good times with my girl, my family, my friends and nice people… I want this to be a better year, and I’d like to get results to prove it. These are not new year’s resolutions, these are goals. For now it started slowly, but hopefully I’ll find the time to do most of my list.

So, without further ado, here’s another list : the albums that I discovered and liked in the past year, along with my favourite track for each (first gotta fetch the names). If I wasn’t so lazy I would’ve put an Amazon link with me as a referrer, ‘cos I sure need the money, but I’ll let it go for the time being. Me so good, you be grateful.
The Arcade Fire – Funeral
Elliott Smith – From a Basement on a Hill
Girls in Hawaii
Laetitia Sheriff – Codification
Wilco – A Ghost is Born
Morissey – You are the Quarry
Jeanne Cherhal – Douze fois par an
Franz Ferdinand
M83 – Dead Cities, Read Seas and Lost Ghosts
Incubus – A Crow Left of Murder
The Coral – Magic and Medicine
Explosions in the Sky – How Strange, Innocence
Explosions in the Sky – The Earth is a Cold Dead Place

The list is issued from a simple search on the last modified directories in my trusty PikaOne, so there might be some other things in my home PC that I’m not aware of right now, and the order is from more recent to oldest. Also, notice that are included albums that were issued in previous years. I just happened to having discovered them (thus put them down in MP3) in the last year. And I cheated : the two EITS were actually downloaded (and bought!) in late 2003, but I couldn’t make a list of good albums without them being on it, so feck off. Don’t mess with my listing-fu, biatch.
Looking at it, it doesn’t feel like I discovered much this year. Fuckit.

So, what about you ? What’s up with this crowd ? What new music would you advise me to give a listen to ? How’s the weather like in your part of the globe ? What does ’05 look like to you, and how do you reflect from what happened in ’04 ? I’m curious as to how different we keep becoming from each others, even though we share the same (well, at least musical) roots.

I hope you’re enjoying yourself daily.

I sure am.

x.

Malheureusement, j’ai changé de fournisseur d’accès à la mi-2004, et je recevais les mails via mon compte chez cet hébergeur. J’ai l’impression que je n’ai plus accès à rien. On va voir…

Catégories
offline

Down in the rabbit hole

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Dinah: Meow! Meow! Meow!

Alice: Oh Dinah! It’s just a rabbit with a waistcoat… and a watch!

White Rabbit: Oh my fur and whiskers! I’m late, I’m late I’m late!

Alice: Now this is curious! What could a rabbit possibly be late for? Please, sir!

White Rabbit: I’m late, I’m late, for a very important date! No time to say hello, goodbye! I’m late, I’m late, I’m late!

Alice: It must be awfully important, like a party or something! Mister Rabbit! Wait!

White Rabbit: No, no, no, no, no, no, no, I’m overdue. I’m really in a stew. No time to say goodbye, hello! I’m late, I’m late, I’m late!

Alice: My, what a peculiar place to have a party.

Dinah: Meow!

Beaucoup de choses, beaucoup de mouvements, pas le temps pas le temps pas le temps…

Catégories
amusant cool offline online

En ce doux mois de janvier 2005…

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Je viens d’envoyer mes voeux à mes contacts… Je les reproduie ici pour Google, et le genre de personne qui viennent sur mon blog en ayant tapé « exemple discours du témoin mariage » :

Aaaah, nous y voilà enfin, cette bonne vieille nouvelle année qu’elle sent bon la neige fondue (voire inaperçue) et la sueur inéluctablement liée à l’expectativité inhérente aux moult et variées découvertes qui se présagent à l’horizon de 365 jours encore vierges de tout souvenir, où la main de l’homme n’a pas encore posé pied, où tout est possible et rien n’est encore à refaire. Temps présent, j’écris ton nom en lettres capitales fluorescentes sur les plus grands panneaux d’affichage de la capitale!

Ah, chers compagnons d’armes, saurai-je exprimer avec toute la justesse et justice nécessaire par l’occasion l’émotion qui me prend à la gorge et par la main en ces premiers jours de l’anno domini 2005, qui espérons-le ne sera point une annus horribilis mais bien une annus mirabilis, le saurai-je seulement ? L’ampleur de l’évènement est tel qu’il force le respect et mérite que l’on se penche sur sa signification tant pour notre propre culture générale que dans le vain espoir de léguer aux générations futures les connaissances éparses issues de nos quelques années de présence sur Terre.

Car ne nous voilons pas la face, camarades, l’année 2004 est passé tout comme sont passées ses prédécesseuses et, n’en doutons point, passera celle qui s’ouvre devant nous, ne faisant ainsi que confirmer l’inéluctable adage suivant : « Les années passent ». Oui, elles passent, tout comme les modes et les caravanes au cri de Jésus! Profitons, dès lors, du temps qui nous est alloué! Carpe Diem, Seize the day, demain on rase gratis et tout le toutim!

Oui! Je n’en doute plus, mes frères (et soeurs), cette année augure du bonheur pour chacun d’entre nous, de la joie ineffable, des gentillesses non-feintes, des salutations amicales et des expressions de nos sentiments distingués, volontairement crues bien sûr.

Foin de mésententes et autres logorrhées malvenues, mes ami(e)s, par devant vous je le dis et je le requiert : soyez heureux! Aimons-nous les uns les autres, pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et évitons soigneusement de résister à la tentation.

Voici donc ma déclaration de souhaits de vœux de bonnes années à vous tous qui avez eu le courage de lire ma prose jusqu’ici : je vous souhaite tout le bonheur et la réussite possible dans les diverses directions que vous comptez explorer cette année, et celles que vous ne savez pas encore que vous explorerez, mais qui se présenterons à vous bien assez tôt j’espère. Joie, santé, amour & amitiés, bonnes bouffes, orgasmes non-simulés et moins de spam. Gloire et fortune à ceux qui en ressentent le besoin. Au moins un sourire par jour, au moins un rire tous les deux jours, au moins un rire aux éclats par semaine, au moins un passage chez le dentiste tous les 6 mois. Que l’avenir vous soit radieux, que vous bronziez agréablement sous ses rayons, et que vous évitiez d’y brûler vos ailes. Que ce[ux|lles] qui ont pris de bonnes résolutions pour les 360 jours à venir s’y tiennent autant que possible. Que les volontés se dépassent, que les murs s’écroulent, que la langue de bois brûle et que le prix du super sans-plomb baisse. Excellente année à vous tou(te)s.

Des vœux par mail, ce n’est pas très personnel,
Mais j’ai dans la tête un visage pour chaque adresse,
Et une sincérité pour chaque visage.
(car, comme le dit le poète,
« Je sais pas qu’est-ce qui s’passe,
T’as ce regard dans ta face « ).

Bien à vous, tous.
Bien à toi qui me lis.

Merry fucking new year to y’all.

Si vous ne l’avez pas reçu, c’est soit que je ne vous connais pas, soit que je n’ai pas votre mail (ou qu’il n’ait pas marché, un peu comme les SMS au premier janvier). Ce post vous est donc également adressé. Bonne année à toi, cher lecteur.