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Ché meugnon

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Une belle grosse pomme, bien verte et dodue, je vais me faire un plaisir de la manger.
Je m’apprête à en retirer le pédoncule, quand me vient l’idée…

(un tour)
« Elle m’aime ».

(deux tours)
« Un peu »

(trois tours)
« Beaucoup »

(quatre tours)
« A la f[critch]olie »

C’est crétin, mais je n’ai pas pu m’empêcher de sourire comme un gamin…

*miom*

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Flagrant délit

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Voilà ce qui arrive quand on croit être seul : je jouais « Morning Theft » tranquillement dans ma chambre – et, accessoirement, chantait, de cette voix de fausset caractèristique des mauvais chanteurs qui ne veulent pas qu’on les entende réciter le texte d’une chansons si précieuse (« Champs-Elysées » sur la plage, ça va 5 minutes), ni voit en train de ferme les yeux parce qu’on n’a pas les cordes vocales pour monter aussi haut que cet empaffé mort trop tôt (surtout quand on retient son souffle)… Bref, fin de la chanson, j’entend un applaudissement à la porte : ma mère, « tu chantes pas si mal que ça ». Scrgngngngn…
‘me suis déjà fait honte en public pour avoir diffusé un mp3 de ma personne reprennant « You Never Wash Up After Yourself » alors que j’étais trop fatigué pour la jouer (mp3 qui d’ailleurs a disparu depuis), je ne suis plus à ça près…

Time takes care of the wound, so I can believe.
You had so much to give, you thought I couldn’t see.
Gifts for boot heels to crush, promises deceived

I had to send it away to bring us back again.

Our eyes and bodies brighten silent waters, deep.
Your precious daughter in the other room, asleep.
A kiss « goodnight » from every stranger that I meet.

I had to send it away to bring us back again.

Morning theft. unpretender left, ungraceful.

True self is what brought you here, to me.
A place where we can accept this love.
Friendship battered down by useless history,
Unexamined failure.

What am I still to you?
Some thief who stole from you?
Or some fool drama queen whose chances were few?

That brings us to who we need,
A place where we can save
A heart that beats as both siphon and reservoir.

You’re a woman, I’m a calf.
You’re a window, I’m a knife.
We come together making chance into starlight.

Meet me tomorrow night, or any day you want.
I have no right to wonder just how, or when.
You know the meaning fits. there’s no relief in this.
I miss my beautiful friend.

I have to send it away to bring her back again.

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Goodbye

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Mon sang a reflué de mon visage en apprenant ceci, par ma mère et téléphone, tandis que je sortais un caddie de la foule d’un supermarché:

« C’est fini. »

1915 – 2003. Il avait 88 ans. Deux jours après, j’en ai toujours les larmes aux yeux.

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musiques

Claque du jour

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Mon sang a reflué de mes bras en lisant ceci chez mathowie :

Elliott Smith killed himself today.

Fuckit. Réminiscence d’un certain début de mois de juin 1997, où j’apprends qu’un p’tit gars plein d’avenir a disparu… Rhâh, pourquoi pas un autre, un qui ne touche pas ? Pourquoi pas l’autocar de la StarAc’ du haut d’un pont ? Pourquoi pas Lenny Kravitz au fond d’une baie ?
Pourquoi toujours les meilleurs ? Pourquoi les nuls vivent-ils vieux ? Pourquoi ceux qu’on aime se brûlent-ils ?
Grmbl.

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Liens

(dés)espoir

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Deux liens volés à Jason Kottke : évolution constatée et prévue de l’âge de la population américaine entre 1950 et 2050 (scary stuffs) et les 8 objectifs des Nations Unis pour les 12 années à venir (good stuffs). Il en faut de l’optimisme…

NB : ‘faut pas croire, je ne suis pas mort – c’est juste que je ne prend pas le temps de finir mes textes. J’ai sept entrées qui attendent que je les termine pour être publiées…