Arrivant à ma station d’arrivée hier soir, je tombe nez à nez avec un ancien camarade de promo d’une école (ou, d’un « institut ») où j’aurai dû passer quatre ans au lieu de seulement trois, et donc je ne ferais pas la pub pour cette école ne sachant pas vraiment choisir ses cours ni ses intervenants.
Discussion classique d’anciens, « alors, tu fais quoi maintenant », habituel concours de celui qui a la plus grosse b le meilleur job. « Bah, je suis chef de projet chez Untel », me répond-il, « c’est un peu le quotidien de tous les mecs de la promo ».
« Ah bon, je croyais que le quotidien des mecs de la promo c’était de demander ‘T’as pas un job ? Dis, t’as pas un job ?’, plaisante-je, et il acquiesce que c’est tristement vrai, notre promo a essuyé les pots cassés d’une administration qui ne savait pas trop quoi enseigner a ses étudiants. Lui-même a bien galéré pendant quelques années avant de trouver ce poste il y a un an.
Deux métros passent tandis que nous discutons, et je suis d’ailleurs surpris de le voir passer autant de temps avec moi. On en vient immanquablement à « alors, ton job te plait, bon salaire/ambiance ? », et je plaisante « ouais, ils embauchent en ce moment dans ta boite ? » « Euh, non, pas vraiment, mais oh, bon, tiens, v’la mon métro qui arrive, je vais te laisser hein, allez salut, à la prochaine! »
Sur le coup, ça m’a amusé : est-il partit subitement parce que trois métros manqués, ça fait beaucoup, et qu’il doit encore aller se louer son DVD du soir, ou bien a-t-il plié bagage face à la sempiternelle question suivante possible : « T’as pas un job ? » 🙂
Bah.
Addendum : il va de soi que je ne comptais PAS poser cette question (pas sérieusement en tout cas) ; mon boulot au Benchmark me plaît et je ne compte pas à changer avant de m’en lasser (ou qu’ils se lassent de moi).
8 réponses sur « T’as pas un job ? »
Oh j’ai peur d’y voir mon avenir proche v_v
Mwahahahahahahaaa… :]
(tu vas nous faire un update global ?)
http://xavier.borderie.net/blog/2003/02/10/pense-bete-les-anciens-de-liim/
E : ne t’inquiètes pas, le plus souvent tes anciens camarade de promo font semblant de ne pas te avoir et changent de direction 😉
Kangoo : ça te rappelle des souvenirs ? 🙂
Update : c’est vrai, ‘faudrait que je regooglise un peu tout ça… Mais tous n’ont pas de présence sur Google. Mmmh, a voir. File-moi tes infos, déjà! 😉
Bah alors Xavier…?!? Je te rappelle que la dernière fois que l’on s’est croisé, c’est toi qui m’a eclipsé parce que tu avais rdv avec quelqu’un sur le quai de la gare…
Philippe : argh, impossible de me souvenir de ce moment dont tu parles (mémoire, mémoire). Si tu sens que je t’ai sciemment évité, crois bien que ce n’est pas mon genre et que je ne rechigne jamais au papotage. J’ai tendance à être dans mes pensées et ne voir que ce qui est devant moi.
Si on s’est juste dis bonjour rapidement et que j’ai dû m’éclipser, c’est que j’avais _effectivement_ du retard sur un RdV 🙂 Mon souci de ponctualité peut me faire passer pour malpoli à ceux qui n’en sont pas les bénéficiaires…
Mais rassures-toi, je lis ton blog (et je craignais d’ailleurs, vu le manque de MàJ, que les britons ne t’aient dévoré tout
crubouilli 😉 ).En effet, les rosbeefs s’acharnent sur moi en ce moment et ne me laissent pas de répis. La guerre de 100 ans tu connais, je suis en plein dedans.
Je fais des allers-retours constants entre notre douce France et la campagne Anglaise et j’ajoute à cela un planning de fin d’année super chargé tant professionnel que personnel. Du coup les mises à jours de mon blog sont inexistantes pour ainsi dire…
En ce qui concerne ton dédain à mon égard lors de notre dernière rencontre, ne t’inquiète pas je ne l’ai pas pris pour moi. J’ai juste maudit tout ce que tu pouvais être et notamment ce rejeton incapable de finir cette institut… 😉
Tu me diras, je suis parti plus vite que toi, au bout d’un an…
J’espère que tu sais apprécier la campagne anglophone pour ses vraies valeurs 🙂
Pour le dédain, j’en ai tout autant (et même plus, haha!) à ton égard, étant donné que, euh… Parce que tu as eu le nez creux en te barrant au bout d’un an (tout comme d’autres d’ailleurs)! Gn.