Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je dormirai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos galbé, les mains posées,
Heureux, nos retrouvailles se font aujourd’hui..
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers La Londe,
Et quand j’arriverai, je ferai une bombe
Dans ton eau, chère piscine à la douce onde.
3 réponses sur « Demain, dès l’aube »
ahhaha n’importe quoi pauvre hugo
Bonnes vacances 🙂
Merci !
-x.
Ca donne envie… des vacnces…
Profites bien!
v.hugo doit se retourner dans sa tombe, c’est ma poesie preferee,completement demolie!!!