En ce temps d’incertitudes envers les plates-formes de publication en ligne, je vais me remettre à publier des contenus courts ici, afin de ne pas faire profiter uniquement Instagram ou Twitter.
Comme chaque année, il y a des applications qui reprennent les données sociales que l’on stocke sans vraiment le savoir, et nous permettent de les mettre en forme. La dernière en date est Instafest.app, qui crée une affiche de festival à partir des artistes les plus joués dans Spotify sur les 4 dernières semaines, les 6 derniers mois, ou depuis le début — il y a une éternité, en ce qui me concerne.
Voici donc mon résultat, pas vraiment surprenant :
Pas vraiment surprenant, donc, car je stocke sciemment ces informations sur Last.fm depuis des lustres — avant même l’éternité de Spotify, donc, d’où la disparité.
Ah tiens, d’ailleurs on peut aussi le faire avec Last.fm directement. Let’s go:
Publié sur Twitter avec le titre « Je tiens la barre depuis 1997 » (date de sortie d’OK Computer), un mien camarade commenta que je suis « surtout RESTÉ en 1997 », ce qui est très vrai, étant donné que, quand même, 1997 est la meilleure année pour la musique — aucun lien avec le fait que ce soit l’année de mes 20 ans, bien sûr.
Je remercie cependant ces stats de ne pas avoir pris en compte les heures de bruit blanc que j’écoute en boucle lorsque je dois me concentrer…
Avec l’âge, les envies de cadeaux changent. Les raisons sont nombreuses : on a déjà tout ce que l’on veut, on a déjà trop de choses qui attendent que nous nous y consacrions, on n’a plus envie de gros cadeaux qui prennent la poussière…
Terminés les gros trucs qui prennent de la place, les livres qu’on ne terminera jamais, les abonnements qui s’empileront dans un coin, les gift-box qui obligent à réserver un week-end entier à 300 bornes dans 4 mois, etc. Passé un certain cap, on veut quelque chose d’utile immédiatement ou sur la durée, tout en étant quelque chose qui fasse « cadeau ».
Mais que demander au Père Noël ou pour son anniversaire ? Comment guider vers ce qui à la fois fera plaisir et sera utile sur la durée ?
Note: Cet article (et les suivants de cette série) sont écrits en anglais, pour la simple raison que mes sources, tant directes qu’en ligne, sont anglophones. Par ailleurs, dans certains de ces articles, il me semble que j’ajoute du contenu original/rarement vu au corpus de connaissances, donc autant faire en sorte que cela profite au plus grand monde 🙂
My previous article on Soundtracking1In French in ze texte. was all about passion and nostalgia: presenting a couple of great Amiga demos, playing a handful of notable Amiga modules, and explaining my understanding of how soundtracking worked — you know, the whole « notes as a sequence of letters instead of solfege symbols » thing2 Or, « A#3 > 🎶 », which incidentally is the name of Elon Musk & Grimes’ next child.
Today I’m starting a series of articles which is no less about passion and nostalgia, but tries to go further behind the curtains, and talks about the ones who made soundtracking possible: Mr. Obarski of course, but also those who inspired him (and those who, in turn, inspired them3Spoiler alert: It’s turtles all the way down!).
Eventually, my intent is to find out when the « tracker » way of composing music (or, the music sequencer) made the jump from a hardware, physical product to a software product. Who was the first one to dream up coding that interface? Is it really Karsten Obarski, father of the Sountracker? I want to find out.
So let’s start with the culmination of all these inspirations. Let’s start where this little « quest » of mine started.
Je me suis fait un petit « trip down memory lane » 1🎵Ce petit chemin, qui sent la noisè-è-teuh 🎶 Amiga ce matin, du coup j’ai envie d’écrire sur le sujet, pour les gens qui n’ont pas connu ce merveilleux monde. Cela me donnera l’occasion de partager une sélection de démos qui m’ont marquées, et une sélection de modules du même tonneau.
Note : ceci est une mise-en-blog de trois diatribes 2Ou « threads », comme disent les jeunes de nos jours. Twitter que j’ai commencées en avril 2019, et que j’alimentais quand me venait l’inspiration. 3Ça a duré 3 jours… Il est grand temps d’en faire un article digne de ce nom. Si vous me suivez sur Twitter malgré mon compte privé, vous pouvez retrouver ces contenus dans trois threads : le principal, celui dédié aux modules, et celui dédiés aux démos.
Note 2 : ce n’est pas la première fois que j’aborde le sujet de la musique sur Amiga sur ce blog. En 2009, je faisais déjà un article sur le soundtracking, que je pensais même être le premier d’une longue lignée. 4J’étais jeune, j’étais fou. Et effectivement, je retrouve dans mes brouillons la seconde partie, écrite apparemment en 2011, qui aborde l’histoire de la musique dans les jeux vidéo ! Que d’ambition ! Du coup je l’ai publiée telle quelle, avec les manques et les trous — il ne faudrait pas que tout cela se perde 🙂
Pourquoi cette nostalgie musicale ? Parce qu’entre 1989 et 1997 5Estimation Ipsos/Cofinoga., quand d’autres mettaient leur radio ou K7 préférée pendant leurs devoirs du soir, moi je lançais mon Amiga (500 puis 1200) pour mettre un fond sonore. 6Dans la série « Dis que tu avais une télé dans ta chambre sans dire que tu avais une télé dans ta chambre… »7Disons-le tout de go, ça n’a pas forcément amélioré mes notes au collège/lycée…
Donc, le soir venu, face à l’énoncé du devoir à rendre pour le lendemain, soit je lançais une démo 8Une « oeuvre multimédia », pourrait-on dire aujourd’hui. (ou un music-disk), soit je lançais le logiciel ProTracker 2.3d 9Ou 3.15, chacun ses goûts, je ne juge pas., afin de charger l’un des nombreux « modules » provenant de ma vaste collection 10Acquise à la dure, au fil des années, à force d’envois et réceptions des disquettes PAR LA POSTE, messieurs-dames, oui, je n’ai pas honte à le dire : j’étais… un swapper ! Si..
Un module, c’est un fichier musical dans le monde du soundtracking. Ce fichier englobe à la fois la « partition » (une suite de « patterns » de notes, nous y reviendrons 11Vous avez teelllement hâte, je le sais.) et les instruments (de tous petits fichiers audio 12Tout pitis pitis.). Et, parce que why not?, l’extension du fichier était au début d’icelui : mod.Cant_Get_Enough, mod.Hymn_To_Yezz, mod.Consert_In_Space (sic), etc.
J’entends la foule clamer « Oh oui Xavier, épate-nous avec des musiques faites à base d’échantillons 8 bits sur 4 voix, et des graphismes en 32 couleurs ! » Patience, patience, nous y voilà.
Quatre possibilités pour la fin de l’absence de contacts :
Au bout de 1 à 2 mois de confinement total. Peu probable selon les experts : cela signifierai que le virus n’est pas aussi grave que ce que nous montre le cours des évènements.
Au bout de 3 à 4 mois. Cela suppose d’isoler les personnes contagieuses tandis que les personnes a priori immunisées reprendraient un semblant de normalité. Un semblant, car le quotidien devra s’adapter : moins de tables aux restaurants, moins de monde dans les bars, etc. En bref, on peut sortir sans pour autant se rapprocher des autres.
Au bout de 4 à 12 mois. Si le virus ne passe pas l’été, comme la plupart des grippes saisonnières, alors on a une chance d’avoir un été plus sympa que ce printemps. Il y aurait une plus grande possibilité de proximité individuelle, mais pas de festivals estivaux ou d’évènements sportifs. Bref, on évite les rassemblements de foule. Au risque d’un retour du virus dans 6 mois. Après, si le virus passe l’été, c’est plus gênant…
Au bout de 12 à 18 mois. C’est le temps nécessaire minimal pour découvrir, tester, industrialiser et injecter à toute la population un vaccin efficace et sans effets secondaires majeur.
2) « Coronavirus: pourquoi il ne faut pas espérer un retour à la normale dans les prochains mois » https://www.heidi.news/sciences/covid-19-a-quoi-ressemblera-le-monde-dans-les-prochains-mois « Même si la stratégie du confinement porte ses fruits, le virus pourrait être régulièrement réintroduit dans la population par des porteurs asymptomatiques, notamment à la faveur de voyages internationaux. (…) Autrement dit, si l’on veut limiter les risques de résurgence du virus, il va nous falloir changer durablement nos habitudes. »
4) « A cautionary tale for those who think lockdowns will end overnight and life will go straight back to normal. » https://threadreaderapp.com/thread/1246135176461254657.html Un data scientist du Financial Times nous montre que les cinéma ont rouvert en Chine après deux mois de fermetures… pour refermer quasiment aussitôt face à une résurgence immédiate du virus.
5) « A quoi pourrait ressembler la levée des mesures pour lutter contre le coronavirus ? » https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-deconfinement-regionalise-tests-sanguins-passeports-d-immunite-a-quoi-pourrait-ressembler-la-levee-du-confinement_3892691.html Au moins on peut se faire une idée : la confinement a été très progressif en France (les bars et restaurant fermés, puis les parcs, enfin le confinement total), en quelques jours. Il faut imaginer un déconfinement comme étant l’inverse : moins strict, puis les parcs, puis les bars et restaurants… le tout non plus sur 4-5 jours, mais plus vraisemblablement sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Et les mesures qui vont avec : dépistage massif, tests sanguins, nouveaux contrôles réguliers, etc.
Il faut se préparer à ne pas faire la fête tout de suite, malheureusement.