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Saine cuisine

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

A noter : lorsqu’un sachet de légumes verts à cuisson vapeur présente le mode d’emploi suivant :

Mettez les brocolis dans un saladier avec un verre d’eau et du sel. Filmez le saladier et passez-le au four à micro-ondes 8 minutes environ.

…la partie en gras n’est PAS à prendre au sens littéral. Même si le saladier est assez grand pour effectivement contenir un verre.

pwnd.

(notez que je peux sans doute me considérer heureux de n’avoir pas sortit mon appareil photo numérique pour effectivement filmer le saladier tandis que je le mettais au four. Non, filmer 8 minutes de cuisson, ça n’a aucun sens, voyons, c’est absurde…)

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QOTD

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Dîner famillial, on parle un peu boulot avec mes frères…

Xavier : « …et cet après-midi je suis allé faire une interview chez Sun, et… »
LN : « T’es allé faire une interview chez Sun ?!?! »

Merci mon amour pour ce fou-rire 🙂

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Taratata #190

Temps de lecture / Reading time : 6 minutes.

Zappouille freeboxien ce vendredi 3 novembre, on tombe sur l’émission Taratata sur France 4. J’arrête là la séance, car 1) même si les interviews de Nagui sont reloutes, j’aime bien la musique live, et 2) je crois savoir que Pierre Guimard passe dans l’émission. Bref, on regarde. Le fait de voir Raphaël en itw nous fait un peu grincer des dents, mais finalement il a l’air gentil et je le crois proche de Pierre, ce dernier ayant fait les premières parties de la tournée estivale de cet avant-dernier ; ça augure donc de la suite.

La suite, justement, c’est un duo Raphael / chanteur de Razorlight sur « Five Years » de Bowie, bon. Le mec de Razorlight ne joue pas d’un instrument donc il en fait un peu trop niveau gestuelle et vocalise, mais pourquoi pas. Viens ensuite Sandi Thom, qui semble tout droit issue d’une communauté hippie mais nous donne une version amusante du « Crazy » de Gnarls Barkley. Reste à savoir si cela démontre que la chanson est effectivement intéressante musicalement/textuellement, ou s’il s’agit simplement d’un syndrome équivalent à celui qui a donné à l’époque diverses reprises du « Baby One More Time » de Britney Spears, notamment par Travis, ou aux Etats-Unis le « Since U Be Gone » de Kelly Clarkson par Ted Leo – reprendre à la guitare une chanson ultra-populaire pour se donner un côté rebelle rigolo tout en s’assurant les faveurs du public.

Bref, bref, l’émission se déroule sans réelle découverte fracassante, et tire vers sa fin. Nagui annonce l’arrivée d’une nouvelle artiste, qui jouera après qu’on aura fait son interview, pour déroger, dit-il, aux régles établies de l’émission. Pierre Guimard, enfin ? Non, Adrienne Pauly, qui arrive, donc.

Bon, le style d’interview de Nagui n’est pas le meilleur du monde, mais je crois que ce n’est pas peu de le dire que la demoiselle Pauly a foiré son introduction en quelques minutes – en tout cas en ce qui nous concerne. Résumons. Après quelques questions où Nagui tentait vainement de tirer de l’invitée autre chose que des « euh », des « ouais » et des démonstrations de blocage mental (ou point de pousser Nagui à justifier le manque d’intérêt des réponses, « tout concorde », ça donne envie), elle est ensuite enjointe à rejoindre son groupe pour chanter sa chanson, « J’veux un mec ». Celle-ci se révèle on ne peut plus banale dans la composition, et les paroles sont principalement constituées, semble-t-il, de « j’veux un mec », « j’en ai rien à foutre » et « embrasse-moi ou je meurs ». Diantre, une chanteuse à texte, donc [ironie power].

On avait appris dans l’interview que c’est une fille à papa + fille à maman + soeur à frangin, donc sans surprise on retrouve débauche de moyens pour soutenir son jeu scènique : guitariste, batteur, basse, ok, mais également clavier multi-équipé, et trois choristes (dont un Dino-lookalike) dont le seul rôle semble être de faire « ouh » sur les temps.

Hop, la vidéo de la chanson sur DailyMotion.

– Mais, attend, je crois reconnaître… merde, cameraman, filme le gratteux bordel… Putain mais oui c’est Yarol !
– Yarol ? Kissé ?
– Le guitariste de FFF ! Qu’est-ce qu’il fout là ?
– Il a quitté FFF p’tet ?
– Possible, mais il a aussi toujours eu des projets à côté, genre Mud. Mais là, quoi merde…
– P’tet qu’il lui a écrit des chansons, c’est courant…
– Moui, ou produit l’album. Ou plus simplement, p’tet que c’est son mec. Mph.

Chanson assez plate, jusqu’à ce qu’elle devienne hystérique vers la fin, beuglant « un mec, ouais le mec », au grand plaisir de ces choristes sûrement grassement rémunérés, pour finalement s’effondrer à la fin. Bref, du mauvais Rita à leurs débuts, ce qui n’est pas vraiment un compliment – mort aux années 80.

Donc, après renseignement, il semble que la demoiselle ait effectivement eu plus d’un fée penchée sur son berceau musical : Camille Bazbaz, Yarol Poupaud, Michael Garçon (clavier des AS Dragon)… « Depuis deux ans, Adrienne et sa bande enflamment les scènes parisiennes », merde, et on ne m’avait rien dit ?

Bref, un petit post inutile pour dire merci à Adrienne : si elle nous a bien consterné par le vide sidéral de ses réponses, elle nous a aussi fait bien rire, et ça, ça n’a pas de prix. Et avec 20 films sous la ceinture, on ne peut pas lui filer l’excuse du trac de la première télé.

Tiens, hop, à la priceless-style :
– Faire partie d’une famille d’artistes : priceless
– Tourner dans des films de grand réalisateurs : priceless
– S’entourer des meilleurs pour son premier album : priceless
– Réussir à passer pour une conne gentille fille à Taratata : PRICELESS

Après la pub, ma retranscription de l’interview, mais je vous invite à regarder la vidéo complète de l’émission : Adrienne apparaît à la fin.

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Déclarations anonymes

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

J’aime bien prendre en photo les tags les plus rigolos, ou les trucs qui attirent mon regard. Pendant un temps je prenais en photo les messages inscrits sur les banquettes des trains de banlieue, « jeune chienne cherche mâle dominant », « farid a une petite bite » ou « Montigny-le-Bretonneux en force ! » (Littéralement « mty-btx », d’ailleurs). Par contre, un truc que je n’avais jamais fait, c’est voir les réponses. Qu’a pensé Farid ? Laïka a-t-elle trouvé son étoile ? Les jeunes de Les Clayes-sous-Bois ont-ils mal pris cette prise de position dans le wagon 735, troisième banquette gauche en haut, LEUR banquette ? Nous ne le serons jamais.

Je consider myself lucky, donc, d’avoir pu assister, au fil des mois, à ce qui suit. Les photos ont subi un minimum de retouche Topophoshop (juste pour l’effet dramatique du récit, disons), et ont été prises les 12 janvier, 27 février, 14 mars et 27 septembre de cette année. Trop illisible, j’ai pris la dernière en zoomant sur la dernière réponse en date, exemplaire.

Un tag en amène d'autres...

La question du jour étant : qui a perdu lors de ces échanges ? Je dirais « la langue française », mais ça ne tient qu’à moi…

Les curieux peuvent voir l’original à Suresnes. J’attend avec impatience la prochaine itération.

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Lost, saison 3

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Je profite de la démographie apportée par Google pour revenir sur le sujet…

Ce vendredi sera diffusé chez nos amis majoritairement anti-Bush, le troisième épisode de la troisième saison de Lost (ou, pour les connaisseurs, Lost-S03E03-HDTV-XviD-XOR.avi, wink wink nudge nudge). Par déduction, les heureux possesseurs d’une connexion ADSL d’un oncle d’Amérique auront ce jour-là, comme nous, déjà été témoins des évènements des deux premiers épisodes de cette saison (qu’entre gens de bonne compagnie nous surnommons « s03e01 » et « s03e02 » – can you see a pattern here ?).

M’enfin, c’est pas comme si tout le monde ne pouvait connaître ces évènements, même avec un modem 28.8 sans un membre de la famille dans cette lointaine contrée : les gentils utilisateurs de Lostpedia ont dûment rempli les pages afférentes aux épisodes sus-nommés, et oncques ne pourrez-vous me faire croire que Ms. Dewey ne pourra point les pointer vers l’adresse intarweb d’icelles. Fi.

Souviendez-vous donc qu’à la fin de notre mésestimée saison 2, les scénaristes avaient correctement séparé les troupes en coupes claires : 1) la désignée bonasse brune et ses soupirants, pris au piège des Others, 2) le papa noir et son fiston envoyés sine die faire un tour en bateau, 3) l’iraquien et les deux japonais en bateau en quête du ménage à trois, et 4) le reste de la troupe, dont on se fout un peu il faut bien le dire.

Les deux premiers épisodes nous ont remis en route que seuls savent le faire les scénaristes de Lost : donner une grosse info, quelques petits indices, et en échange lancer deux fois plus de questions. Il faut bien tenir quelques saisons de plus – et cette fois, vu qu’apparemment ils vont nous balancer six épisodes, puis rien pendant 13 semaines, puis 17 épisodes à partir de février, les questions soulevées au début de la saison 3 devront être vraiment valables…

Et pour le moment, bin, bof quoi… Il est probable que comme pour celui de Prison Break, le concept de Lost n’est pas fait pour tenir plus d’une saison ou deux : les gens finissent par s’ennuyer d’attendre. Espérons qu’ils ne feront pas comme X-Files : faire du teasing pendant neuf années pour finalement ne pas dire grand chose, et finir sur du vent.

Et puis, quid des 13 semaines d’attente ? Vu qu’ils ont perdu nombre de spectateurs avec ce gros problème de « quatre semaines entre deux épisodes », leur solution cette année pour combler ces semaines : rediffuser les six premiers épisodes, mais en version longue ! Pardi ! Bref, ça sent la vaseline pour le spectateur, et le sapin pour la série. M’enfin, on verra bien comment ils s’en sortiront…

Comme d’habitude, merci de ne pas publier d’informations/spoilers dans mes commentaires, ni de demander où télécharger les épisodes (même « légalement »). Trouvez-vous un oncle, salauds d’pauvres.