Le silence de l’agrégateur RSS pendant les matchs de coupe de la France…
Catégorie : offline
QOTD
– Vos cheveux sont différents, Xavier, vous avez fait quelque chose ?
– Non, non, ils tombent naturellement…
Genève
Les nouveaux règlements sur les interrogatoires de l’armée de terre américaine, qui seront prochainement publiés par le Pentagone, ne contiendront pas le principe interdisant l’humiliation des prisonniers, principe qui est contenu dans la Convention de Genève, rapporte le journal Los Angeles Times. – Radio Chine International
For decades it was US military policy to follow minimum standards set out in the Geneva conventions for treating prisoners. But in 2002, President George Bush suspended sections of the Geneva conventions for alleged al-Qaeda and Taliban fighters. – Sunday Morning Herald
President Bush’s critics and supporters have debated whether it is possible to prove a direct link between administration declarations that it will not be bound by Geneva and events such as the abuses at Abu Ghraib or the killings of civilians last year at Haditha, Iraq, allegedly by U.S. Marines. But the exclusion of the Geneva provisions may make it more difficult for the administration to portray such incidents as aberrations. – San Francisco Chronicle
Now that President Bush has resolved publicly that those who committed war crimes will be punished, the subject of U.S. war crimes may begin to move closer to its deserved prominent place in the American public discourse. If this happens, more Americans are likely to realize that the man who spoke of punishing war criminals has himself violated the law and should be accordingly punished.
In fact, according to the Nuremberg Charter, a document which the U.S. had a major role in drafting, those who initiate a war of aggression quite literally bear individual criminal responsibility, not only for waging unprovoked war, but for the war crimes which inevitably flow from aggression. – Consortium News
Sécurité
NME’s 20 Rock Heroes
Zapping sur la Freebox, à chercher quelque chose pour faire passer le temps. On tombe sur MTV qui passe le clip des Dirty Pretty Things, « Bang Bang You’re Dead ». Je repère un petit logo « NME’s 20 Rock Heroes », on reste, on DOIT savoir.
Fin du clip, on to the next one : 4e, Liam Gallagher et le clip de « Supersonic », bon, pourquoi pas, après tout c’est MTV UK… On se dit que dans la liste doit se trouver Thom Yorke, forcémently.
Troisième, Morissey, de The Smiths. Assez surprenant, les lecteurs du NME verraient-ils donc plus de deux semaines en arrière ? Chaque clip est accompagné d’un petit commentaire, ce qui nous permet d’apprécier l’explication donnée par le NME sur le pourquoi c’est un héros, lui, là. Fin du clip, Thom Yorke ?
Non, deuxième de la liste, Pete Doherty, ex des Libertines et actuel abruti des Babyshambles. Nous sommes un peu consternés : après avoir vu Morissey, on s’attendait à plus élevé encore musicalement ou poétiquement que le Moz, genre Nick Drake ou Nick Cave. Non, Doherty. Encore, y’a un an, pourquoi pas, mais maintenant… Et le commentaire du NME est à l’avenant, ils sont apparemment eux-mêmes surpris que leurs lecteurs aient choisi un cerveau enfumé, désormais incapable d’écrire une bonne chanson – comme le prouve d’ailleurs le clip, présentant une chanson des Babyshambles inintéressante au possible…
Et, numero uno, Kurt Cobain. Bon, respect pour l’artiste, mais le personnage lui-même a fini assez misérablement. On nous gratifie d’une vidéo tirée de l’Unplugged, avec « All Apologies ».
Yorke, nowhere to be found dans le top 5 donc, à croire que pour être un héros du rock chez les lecteurs du NME, il faut être tombé dans la drogue et les excès. Sex & drugs ont la vie dure chez les teenagers, voyant encore en les Strokes les sauveurs du rock’n’roll, là où ils ont surtout aidé Converse à revenir dans le coeur des jeunes.
Bon, j’ai depuis trouvé la liste complète, car mine de rien l’absence de Thommy était surprenante. Il est bien là, sixième même, juste après Carl Barat donc, et avant Noël Gallagher. Les douze suivants sont un peu éparpillés sur la balance de l’héroïsme/héroïne. Il y a les grands musiciens/chanteurs (David Bowie 8e, Ian Curtis/Joy Division 10e, Joe Strummer/The Clash 13e, Bob Dylan 16e, John Lennon/ex-Beatles 18e, Elliott Smith 19e), les « people with an attitude » (Richey Edwards/ex-Manic Street Preachers 11e), les p’tits jeunes qui font leurs trous (Jack White/White Stripes + The Raconteurs, Matthew Bellamy/Muse 14e, Julian Casablancas/The Strokes 17e, Alex Kapranos/Franz Ferdinand 20e), et les has-been (Ian Brown/ex-Stone Roses 9e, Axl Rose/Guns’n’Roses 15e).
Bref, ça ratisse large dans les coeurs des lecteurs. Mais j’ai surtout retrouvé le commentaire du NME, complet, qui vaut son pesant de jubilation anti-people :
« Yes, there was a time when Pete Doherty lived his life with an unrivalled romantic zest, when he represented a truly anti-establishment voice. (…) Surely he’s no longer anti-establishment, surely he’s just a worn-out drug addict who needs help if he’s every going to make decent music again? »
A comparer, comme le fait si bien cet article, avec son couronnement en tant que « Cool Icon » par le même magazine en 2004 :
« It is not a heroin addiction which makes Pete Doherty the coolest. He is a very talented musician who has become a modern-day minstrel, wandering the country playing for anyone who wants to see him ».
The more things change…
Ah, et bordjel de merde, pas une seule meuf dans le lot. Quid de PJ Harvey, Courtney Love (malgré tout), Cat Power, Beth Gibbons, Kat Bjelland, Tanya Donelly, Kristin Hersh, Hope Sandoval, Jennifer Charles… ?