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Fin de la pause

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Retour hier, après kouaziment trois semaines de congés payés (pour 11 jours posés. et 3 RTT obligatoires.) vers le sud de la région PACA (chuis du genre original – mais c’est surtout qu’on s’y est pris trop tard pour avoir des prix intéressants vers des endroits intéressants (d’ailleurs, on pourrait m’expliquer pourquoi, chez les voyagistes en ligne, un séjour à 135 euros le jeudi 29 juillet coûte 527 euros le vendredi 30 ? Non, j’demande, c’est juste que je suis naïf, et que j’adore devoir prendre mes vacances les deux premières semaines d’août).

Vacances donc fort agréables, reposantes et (mostly) ensoleillées dans la maison familiale, avec un p’tit détour en voiture louée dans le Verdon (via Aix-en-Provence et suivit de Grasse). Je me fendrai d’une mosaïque de photos choisies une fois celles-ci sur mon disque-dur.

Evidemment, à l’approche du dernier jour, tout le monde nous a dit qu’il faisait un temps de chien à Paris.
Evidemment, il fallait que je me trompe de wagon lors de notre arrivée tardive à la gare.
Evidemment, il fallait qu’on nous le fasse remarquer qu’après le train parti – et plein. Deux wagons à traverser les bras chargés de bagages divers (sacs, sacs à dos, guitare), ça prend du temps et ça énèrve.
Evidemment, en arrivant à Paris, et tout du long du trajet en bus Gare de Lyon-Gare St Lazare, il fit un temps magnifique, et nous regrettâmes amèrement de ne point être restés en short+tongs pour l’occasion.
Evidemment, un orage brutal nous réveilla le lendemain matin à 7h30, vexant ainsi le réveil-matin qui s’en faisait déjà un plaisir.
Evidemment, le temps que je me lève, me douche, m’habille, petidéjeune, l’embrasse et sorte, il faisait déjà un temps magnifique qui me fit regretter amèrement de ne pas aller au bureau en short+tongs.
Evidemment, les premières gouttes de l’après-midi se firent sentir en plein déjeuner en plein air (et non « à l’air pur », car en bordure de route).
Evidemment, elles plic-plocèrent joyeuseument contre la fenêtre pour le restant de l’après-manger.
Evidemment, je ne sais pas comment terminer cette liste d’évidences.

Evidemment, j’avais oublié que WordPress crée un brouillon par défaut.
Publions. Je suis rentré. Rejoice!

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Sur le départ

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Demain, j’arrive là : http://www.u-blog.net/ennui/note/32944.

‘pas dis qu’il y aura une connexion Internet, donc comme on dit dans ces cas là quand on a plein de lecteurs : « Expect light blogging ». Dans mon cas, ce sera « Wooohooo! », sans plus.

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amusant blogs offline

Rapport de gendarmerie

Temps de lecture / Reading time : 7 minutes.

(inspiration tirée de la note du même nom chez Laurent Embruns.)

11:21
Entame.

11:22
Gmail me signale que j’ai reçu un nouveau, donc, mail. C’est ma demoiselle qui teste ce même Gmail, et regarde si elle va zapper Hotmail par la même occasion. La ligne finale semble ne pas aller dans le sens de Google : « hey!! oh!!!!! ah pas de smiley ici???!!! pfff naze g mail ça pue ». On ne dirait pas comme ça mais c’est peut-être elle qui enseignera l’anglais à votre gosse en 2005, so pay due respect, muddafukka, or I’ll kick yer smelly ass.

11:28
Soit mon papier sur les langages est sans faute, soit Jérôme ne l’a pas encore relu : Dreamweaver 3 ne me demande toujours pas si je veux recharger le document.

11:29
Mail : « Dans vote exemple XSL, il manque un « / » à la balise HEAD de fermeture. »
Dans ta phrase, il manque un « r » quelque part.
Je vais corriger tout de même. Et garde une pensé émue pour tous ces mails en retards auxquels je me dois de répondre…
‘videmment il n’indique pas la page, moteur de recherche.

11:30
L’honneur est sauf : l’article en question date de 2001, un des premiers de Jérôme sur le sujet. Corrigé.
Je répond, comme d’hab’ : « Bonjour, /n Merci pour votre commentaire, c’est corrigé. »

11:36
Aargh, argh, argh, Jérôme a ouvert mon papier langages et vient aussitôt me voir, « c’est pas du tout ce que j’attendais, c’est trop classique, il faut une mise en tableau pour comparer un à un ».
Fouchtra, c’est ce que j’avais commencé à faire, puis zappé! Je part en quête des sources.

11:41
RSI Guard me dit de me calmer, je vais me faire une menthe à l’eau.

11:48
Fin de la pause. Un traitre à volé le sirop menthe. Ou alors son généreux donateur anonyme l’a repris. Salaud!
Je pose Jeudi qui vient.

11:49
Réunion de rédaction. Je recopie mes sujets sur une feuille.

11:59
Fin de la réunion, j’envoi un de MES sujets à Fabrice. Groumpf.

12:01
Bon, alors, cette Béta2 de Yukon. Youhou.

12:16
La faim taraude.

12:17
J’ai http://www.jeromebourreau.com/blog/index.php?Solutions comme referer. Effectivement, il lie sur /pm/. Putain de .htaccess qui ne veut pas renvoyer sur /blog/.

12:29
Chuis en rtard pour le resto, zou…

12:35
Arrivé au resto Indien, en dernier. Je commande au hasard, on verra bien.

12:37
La conversation tourne autour de l’astrologie et de la superstition, ce qui me donne l’occasion de placer « T’façon je suis Taureau, et les Taureau ne croient pas en l’astrologie » et « ‘tention, être supersticieux ça porte malheur ». Personne ne réagit vraiment à la qualité de mes interventions. J’en deviens cynique. Mouaha.

12:43
Miôm.

13:49
Damnit, le photo bidule est fermé, pourtant ils ne ferment qu’à 14:00. Rhâh.

13:52
Arrivée au bureau.

13:57
Mini-réunion avec Jérôme pour prévoir la dernière home/newsletter de la saison.

14:06
Travail…

14:53
Nouveau mail de seloger.com. 6 annonces. Ce 45 m² à 800€ dans Courbevoie me titille. Un peu tard. On verra à la rentrée. Grmbl.

14:54
Reprise.

15:03
Réponse rapide à un mail de Jérôme : deux URL. RSI-Guard clignotte, il ne va pas tarder à me proposer une pause. Tiens, paf.

15:04
Je clique sur la pause, je vais en profiter pour amener ma feuille de congés à Fatou.
Ah, elle ne se lance pas directement (la pause)…

15:08
J’en ai profité pour courir au Photo Service. ‘videmment mes photos prévues lundi ne sont pas encore là. Re-course. J’arrive avant même que la pause ne se termine. Je vide mon verra d’eau et pars en chercher un autre.

15:10
Reprise.

15:21
SMS. Sûrement mam’zelle.
Bingo. Elle a acheté plein de trucs qui Montgallet, et un passant s’est même proposé de me remplacer. Pfff, s’il savait, il n’a aucune chance…

15:22
Ma réponse : « Bonne journée, thus far, donc 😉 »

15:26
Reçu de la Rédac JDN un forward d’une annonce envoyée par Richard Menneveux, sur rssReporter.net. Dès que c’est techno, c’est pour ma pomme. J’ai déjà fait ma news du jour, on verra demain…

15:31
Ptin, déjà RSIGuard?

15:34
Passage à la créa : Eric et Florence cherchent le site « Sauver Grosquick ».

15:44
Znvy qr yn zvff dhv fr cynvaq dhr wr ar eéntvffr cnf cyhf à frf erapbagerf. P’rfg ha qr zrf qésnhg : wr fhvf cebgrpgrhe, znvf cnf wnybhk. Pryn égnag, yr cerzvre dhv qécnffr yn yvzvgr…

15:54
RSI Guard again… Je tape trop, c’est démontré…

16:32
RSI Guard. A part le boulot, y’a que ça…

16:40
Bon, je lance la pause. Et pipi.

16:45
Interpelé sur le chemin par Eric LS pour un problème sur Téléchargement, qui autant que je ne sache ne me concerne plus, donc bon.

17:21
Fatou me remercie pour un renseignement : « Merci bcp Fabrice c’est très gentil. » Bon.

17:22
RSI Guard. Je vais me remplir le verre d’eau.

17:26
Nouveau mail seloger.com. J’aime pas les annonces sans indication de la surface.

17:30
Mal aux mains, grmbl.

17:39
FeedDemon : « BoingBoing contient 5 nouveaux items ». Dégage, je bosse.

17:43
RSI Guard clignote… Ca ne peut vouloir dire qu’une chose… Aïeuuuh mes mains, celadi.

17:45
Paf : « Break Needed, Click here to start ». Bon. Abdiquons.

17:49
Reprise.

17:50
J’ai le module final de Arte par Moby/Sanity dans la tête…

18:04
En prévision des vacances :
flashcoders-unsubscribe@chattyfig.figleaf.com
flashnewbie-unsubscribe@chattyfig.figleaf.com
ainsi que Lockergnome, que je ne lis pas plus.

18:11
RSI Guard again. Ca tapote dur. ‘vais en profiter pour me passer les
mains sous de l’eau chaude.

18:16
…et un chocolat au lait à 35 eurocentimes.
Le miroir me l’a confirmé : il me faut une visite chez le coupe-tifs.

18:17
Allez, on termine ce papier, boudiou.

18:28
Mail final envoyé à Jérôme.

18:38
Rhâh, spabon, ‘faut encore reprendre le truc, « ça va rester un mois, il faut que ce soit parfait ». Bon bon bon bon. Perfectons.

18:41
Et RSI Guard qui pointe sa truffe.

19:14
Allez, je ne vais pas rater mon dernier train direct, zou, je me rentre.
Je me mail ce rapport afin de le continuer, peut-être, chez moi.
Partons.

20:13
‘videmment LE train que je voulais prendre a été annulé, donc attente d’une demie-heure et changement Bécon. Bref.
J’arrive at home, personne. Bon. Je monte dans ma chambre, démarre le PC. Le temps qu’XP comprenne que je veux qu’il se lance, j’empoigne la guitare pour patienter. N’aimant pas trop le raggae, je joue les quelques accords/notes de No Woman No Cry, puis Karma Police, le début de Talk Shows On Mute et le riff de Drive. Bon, lancement terminé.
Je lance MSN et Firefox. La miss n’est pas là, elle dîne chez une amie si je me souvient bien.
Je me connecte à GMail, récupère ce texte et entame l’entrée de 20:13.

20:18
J’envoi un SMS à mam’zelle. Damn, le portable est dans ma veste. Je redescend.

20:21
SMS envoyé. Je vais réécrire un peu tout ça et transférer sur le blog.

20:34
Voilà qui est fait. Sûrement des fautes encore, une de mes spécialités.

20:35
Au programme ce soir :
– Préparer mes affaires pour le départ en vacances.
– Chercher des prix intéressants pour quelques jours près des lacs du Verdon. La première semaine d’août, ça ca être folichon tiens…
– Manger.
Allons-y.

20:37
A peine publié, un nouveau mail de seloger.com.
– 2 pièces (42 m²) Courbevoie (92400) 702 Ecc (4605 FF)
Dans immeuble sécurisé au 3ème étage avec ascenseur entrée, cuisine av
ec loggia, séjour, chambre, salle de bains, WC séparés. Chauffage et
eau chaude inclus. Proche toutes commoditées calme et ensoleillé.
– 2 pièces avec terrasse (49 m²) Courbevoie (92400) 814 Ecc (5339 FF)
Très beau 2 pièces avec jardinet et terrasse dans un immeuble neuf de
standing. PARKING ET CAVE. LOI BESSON.
…et d’autres. Ptin, y’a des machins super intéressants qui surculent, mais mon dossier n’est pas prêt, et puis je pars jeudi matin donc pas le temps, fuck fuck fuck fuck.
Tiens rajoutons un élément à « à faire ce soir » :
– commencer le dossier location.

20:49
Quelques changements à WordPress. Polom…

20:51
Tiens, ça ne ping ni weblogs.com, ni weblogues… Mmmh.
‘marrant de voir mes brouillons de l’époque pMachine… Et si je publiais mon vieuuuux « Dave Winer is an Asshole » avant de partir en vacances ? 🙂
Bon, manger, il est presque 21:00, grmbl.

20:53
Toujours pas de réponse de la miss. Elle doit s’amuser. Bon. Miam.

21:07
J’ai la preuve que je parle trop vite : en descendant j’ai lancé l’écoute du message sur le répondeur, c’était moi donnant des indications à mon p’tit frère (message non écouté, on se demande où il était de la journée).
Je n’ai pas été en mesure de comprendre certaines parties tellement je parlais vite. Même si je sais ce que j’ai dit, c’est incompréhensible. A travailler.
Nota : trouver un moyen d’enregistrer cet événement historique.
Nota 2 : trouver un preuve que je peux écrire « évènement » plutôt que « événement » si j’veux.

21:11
Menu : tranches de saumon et pomme-vapeur. On va voir ce que ça donne.

21:19
Saumon, pommes de terre et LCI

21:37
Et une Laitière nature (con molto zucker) pour finir. Ca va.
En route pour la valise.

21:39
Pour m’accompagner, je met un CD récemment acheté : « A Tea with D. » de Hopper. Je découvre.

21:57
Qu’avons nous, pour une vingtaine de jours:
– 10 T-shirts (dont 3 de Radiohead, mmmh)
– 4 maillots de bain
– 6 caleçons (je précise que nous sommes nourris/logés/blanchis)
– 4 paires de chaussettes
– 2 pantalons longs
– 2 pantacours courts
– 4 maillots de bain
– 2 draps (don’t ask)
– une paire de basket
– une paire chaussures-bateau
– une paire de Converse
Mmmh, ça va faire trop lourd pour mon trolley tout-neuf. Surtout qu’il manque livres, CDs, trousse de toilette…
Continuons sur notre lancée.

22:06
Repos. Trainage sur blogs.

22:27
Fin de l’album de Hopper. Ah, tiens, non, un titre caché.
Mise au point de WordPress pour faciliter la mise en ligne d’images. Mmmh.

22:28
Et RSI Guard s’y met. ‘faut dire que je fais un truc sous Photoshop. Pause valise, donc. Hey, ça devrait pas être l’inverse?!

22:38
Hop, j’en ai profité pour descendre mon sac-à-dos de l’époque Scout. Comme l’année dernière. Ouais, chuis un gars d’initiatives, moi, je surprend, hop!

23:15
Coup de fil à mam’zelle, qui passe une bonne soirée mais est bien fatiguée.

23:22
C’est rude le Verdon début août.
Sinon, pour RSI Guard : Troubles musculo-squelettiques (Repetitive Strain Injury) par Stephanie Booth.

23:27
Je suis soufflé par les annonces que m’envoi seloger.com. J’ose espérer que ce sera pareil à la rentrée. Rhâh!
Pause RSI.

23:32
Ptin, apparemment le grand frère a pris la tente chez lui…

23:52
Publication du zapping de 21:30. Fait à la va-vite, mais ça m’amusait.
Back to work.

23:55
Découverte de « Nightfreak and the Sons of Becker » par The Coral tout en fouillant les sites sur le Verdon à le recherche d’adresses où nous poser.
Allmusic bof ma’nant.

23:09
Chgnva qr pbaaneq qr svyf qr chgr qr zreqr. Pbhc qr svy q’YA : ha zrp f’rfg oenayé qrinag ryyr qnaf yr zégeb nybef dh’ryyr eragenvg. Wr svyr purm ryyr. Sva.

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ParisCarnet, almost-birthday edition

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

En route vers ce 12e ParisCarnet mensuel, une question existentielle me taraudait les méninges : comment me présenter ? Que dire pour allumer dans l’oeil de l’interlocuteur cette lampe torche signifiant « aaaaah, c’est toi, j’adore trop c’que tu écris, ça me parle grâve, chanmé de te rencontrer ». Oui, mêmes les grands de ce monde ont leurs moments d’intense solitude. Genre rencontrer des gens qu’on connait (voire reconnait) et espérer que ce soit réciproque. Mmmh.
Quelques options s’offrent à moi :
– « Bonjour, je suis Xavier Borderie, de xavier.borderie.net! » Ca a beau être vrai, ce n’est pas comme si les lecteurs se bousculaient à mon portillon pour la qualité de mes entrées. Restons lucides, ceci n’éveillera pas de lueur oculaire.
– « Bonjour, je suis Xavier Borderie, du Journal du Net Développeurs! » Hm, certes, mais tout le monde s’en fout que tu écrit sur internet (euh, en fait si) que tu es rédacteur indexé dans Google, c’est quoi ton blog ? Retour à la proposition 1, échec.
– « Bonjour, je suis ‘ennui’ sur u-blog! » Là encore, commentaires faisant foi, je ne peux pas dire que j’attire les foules avec mes textes, en tout cas moins que mon suiveur Baboon. Et imaginons la réaction de la plèbe : « ‘ennui’ ? Wow, ‘doit pas être bien marrant lui, il est temps de changer de table… » Boaf.
– « Bonjour, je suis XiBe sur #echoes ». Voui, certes, mais tout le monde ne fréquente pas #echoes, et quand bien même, je ne suis pas vraiment un régulier. Mon pov’ pseudo, qui était ma seule et suffisante présentation à l’époque de RTEL et des démo-party sur Amiga, n’est plus en service. ‘faudrait p’tet que je mette un truc sur xibe.org, mais chapoba.com me tente plus. Mmmh. ‘faudrait surtout que je boucle mes projets Web… Bref.
– « Bonjour, je suis Xavier Borderie, j’aide à traduire WordPress en français ». Probablement la meilleure présentation.

Résultat après-coup : j’ai jonglé comme d’hab’ entre les quatre premières propositions, et je crois n’avoir abordé la dernière qu’avec… michel_v (initiateur du projet WordPress). Woohoo, go me!

Le constat est évident : pour être reconnu, il faut être connu. Donc bloguer plus, ou mieux, que sais-je. Mettre des photos de son chat, par exemple. Je n’ai pas de chat, mais je peux mettre des photos du chien :

oooouh baby

C’est ce qu’on pourrait appeler une blonde à poil(s), allongée sur le dos, les jambes écartées dans un geste à la fois lascif et fébrile, le regard inquisiteur et la truffe humide. Si avec ces mots-clés je n’améliore pas mon pagerank, je ne sais plus quoi faire.

Autre idée : mettre un camshot. J’en ai reconnu nombre ce soir uniquement grâce à leurs trombines quotidiennement affichées sur leurs homepages. Moi aussi je peux être une camwhore. Un compte AlloPass et à moi la fortune. Les poils, l’avenir du Net.

Bref, la soirée…

Vu/croisé/parlé avec/fait la bise à (a.k.a « namechecking » ou encore « jconnais des blogostars, moi! ») : Kyz, Frouny, Mr Peer, Flaoua, Nothing, Capitaine, Stéphane LS, Thomas Mary, Anadema, Alecska, michel_v, Nacara, Ln, Lunar, Solveig, Sub-a-roue, Kenico, Choda, Corsac, Manu, Maia, Klaims, clim, neuro, Delita, Nothing, François Hodierne… et probablement d’autres encore.

Objets du soir : un livre dédicacé de manière tendancieuse, une boule-puissance agitée de manière licencieuse, et un écran-lumière contenant des textes et dessins industrieux.
J’ai l’impression, du fait de mon relatif anonymat, d’avoir passé une bonne partie de la soirée à coté de groupes, à les regarder avec un sourire quiet et le verre à la main, sans pour autant pouvoir participer à la conversation car n’ayant pas le background suffisant, ou ayant raté le début, ou ne pouvant pas m’y retrouver dans les private jokes. Trainage avec le groupe #echoes, donc. Neuro n’est pas asocial, nonon.
J’ai néanmoins fait partie (ou me suis trouvé à coté) d’un p’tit groupe sympatich’ (Solveig vs. Anadema), où je tentais vainement d’émailler le débat de mes opinions posées et acérées. Rejoints par Delita et sa(?) demoiselle, une nouvelle conversation intéressante s’est lancée, que j’ai a regret dû quitter tant 00:50 approchait. J’ai réussit à avoir le dernier train à St Lazare, et ai pu me coucher vers 2h, comme je le craignais. Je m’attends à un coup de barre pendant la journée…

D’ici ce soir, les liens et les photos exclusives de Kyz et Mr Peer faisant du sexe par terre sous le regard torve de la foule.

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A day at the races

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Un collègue qui restera anonyme pour vous, en route vers une terrasse ensoleillée où déjeuner :
« Tu sais Xavier, moi ce que j’aime bien avec l’été, c’est les filles qui se dénudent. »
Mmmmbien sûûûur…

Fin de la journée, je vais être en retard pour le concert des Pixies, je monte le Mont Valérien en direction de la gare de Suresnes. La pente est rude, il fait chhhhhaud, je suis chargé comme une mule avec ma veste noire, mes divers gadgets électroniques et d’autres trucs inutiles. Et encore, j’ai troqué mes Cat habituelles pour des Converse plus fraîches.
Dans la monté, je dépasse un homme chargé de ses courses, dont une baguette sous plastique – probablement pas un adepte de bon pain frais, maugrée-je en mon for intérieur. J’dois être aigri kekpart.
Vue ma vitesse, je le dépasse, tout plié que je suis par la chaleur et les poids combinés de mon sac et de ma veste. ‘fait chaud sa mère. En le dépassant, j’entends mon voisin de trottoir parler de colombien.
– « Pardon ? », le regarde-je.
– « Vous êtes colombien, pour monter aussi vite que ça », me sourit-il, ses dents blanches contrastant avec sa peau. Effectivement, je dois ressembler à une sorte de sherpa (mais colombien, donc).
Je souris un « Je suis surtout en retard », et fixe mon regard sur mon objectif : le haut de la rue. Il rigole derrière.

Arrivé en retard au RdV fixé par mademoiselle. Elle m’attend au McDo près de la sortie Jumin, je m’y rends. A peine le temps de faire peur à un enfant qui joue dans la cage-à-nenfants du McDo, qu’elle arrive devant moi avec un Happy Meal + BigMac. Miôm puis marche tranquille vers le Zenith. On entend déjà des poum-poum, « la première partie a déjà commencé ? » demande-t-elle. « Sûrement ».
Passage par les vigiles, je tombe sur une zélée qui repère mon pikaone, « il peut enregistrer ? », « Non », dis-je sur le ton d’un « J’ai bon ? ». Vraiment zélée car elle tombe sur mon second gadget, « c’est des jumelles ou un appareil photo ? » (des jumelles xavier des jumelles) « un appareil photo numérique », sur le ton d’un « et meeeerde » (et merde). Mamzelle s’énerve, en vain, consigne, n°190. Groumpf. Y’a une semaine, pour Incubus, ils n’avaient pas vu le même appareil au même endroit. « Viens pas pleurer s’il n’est plus là en sortant » me dit-elle, scrgnngngn…
Ca m’est déjà arrivé avec mon DSC-P1 dans cette même salle et ils me l’ont bien rendu, j’ose espérer qu’ils me rendront aussi mon DSC-T1 toubotouneuf. Toujours est-il, fuck.

Il fait chaud à l’intérieur, la 1ère partie est effectivement en train de jouer et la fosse est comble. De toute façon j’ai passé l’âge de recevoir des Docs dans la figure (et la miss des coudes), on grimpe donc directement les marches pour s’installer dans les gradins. Il fait chaud.
La chanson en cours est bien bien, une fois installés je le signale à miss LN. Leur musique me fait penser à ces groupes post-rock, style Godspeed ou plus récemment Explosions in the Sky dont je kiff’ grave sa rrrace tous les albums.
Ils terminent leur chanson, biiieeeen malgré un son assez pourri, je voudrais qu’ils donnent leur nom que je puisse les télécharger cette semaine, j’aime bien découvrir des groupes qui font d’la musique que j’aime bien.
Un des gratteux s’avance au micro, « this will be our last song » or something, « donne ton nom! » hurle-je. Tant pis, « on trouvera ça dans les reviews sur le Net » me rassure mamzelle. Bon. Ils entament la dernière chanson, on papote.
Au bout de quelques secondes, je reconnais quelques notes. OMFG. « C’est Explosions! » coupe-je. Silence. « Meeeeeeerde, c’est Explosions, et on a tout ratéeuh! ». LN est désolée pour moi qui les ai ratés. J’écoute attentivement la chanson malgré le son horrible, les aiguës qui niquent les oreilles et les basses mal réglées. Fuuuck.
La chanson finite, ils s’en vont. J’insulte apparemment LN (et écorche à ses yeux mon image d’homme au goût impeccable) en disant que pour moi, à coté d’Explosions, les Pixies c’est un bonus. Tant pis, pô grav’, ‘reviendront bien à Paris un jour. scrgngng…

[ maj : il s’agissait en fait de Mogwai, excellent groupe au demeurant, le titre en question étant « Ratts of the Capital » tiré de leur dernier album, « Happy Songs for Happy People ». En un sens, c’est moins pire… ]

Une bonne demie-heure d’attente, où les fins connaisseurs et hommes au goût impeccable tromperont la lourde torpeur qui envahit la salle en écoutant joyeusement les quelques premiers titres de l’album Pet Sound des Beach Boys, diffusés par la sono pendant l’entracte. Les autres crèvent de chaud et d’impatience.

Extinction des lumières, hurlement de la foule, tout le monde est debout pour accueillir enfin les Pixies. Pas un mot, empoignage de guitare, et pendant un peu plus d’une heure ils enchaîneront ce qui semble être une quarantaine de titres, parmi lesquels on reconnaîtra, pas dans l’ordre, Caribou, Where Is My Mind, Gigantic, Hey, Monkey Gone To Heaven, Bone Machine… Les rock stars prennent du poids en vieillissant (Frank Black se rapproche de Poppa Chubby – bon, d’accord, François Hadji Lazaro – et Kim Deal de Franck Black), mais gardent l’étincelle. David Lovering allait trop vite pour Black, et Joey Santiago garde les doigts agiles. Son meilleur que pour Explosions (bouh), mais pas top quand même (merci les boules Quies de nous avoir préservé de probables acouphènes).

On se met d’accord pour partir avant le rappel, à la fois pour éviter la foule dans le métro et avoir plus de chances de récupérer mon APN. Ils sortent, hurlement général, on sort. Dans les couloirs, on entend les pieds qui tapent, bonne structure. Elle se prend un coca à 3 euros. Mon APN ? Il m’attendait sagement à la consigne, avec probablement 30 de ses semblables, 20 caméras numériques, 15 casques de moto, 10 skates et tant d’autres choses. J’aurai dû prendre une photo, tiens.
On écoute les trois chansons du rappel devant l’entrée, d’où on entend aussi bien qu’avec les boules Quies dans les gradins. « Pour ce qu’ils bougent… ». Elle chante, je reconnais Debaser et tente de mimer les coeurs de Kim avec elle. Nous partons quand il semble qu’ils soient partis. Personne dans le métro. Calme.

Mon plus grand plaisir n’a pas été le concert lui-même (je n’ai jamais été trrrrrrès fan des Pixies, avouons-le, en tant pis pour le bon goût), mais de voir mademoiselle s’éclater comme pas souvent sur la musique de sa jeunesse (elle avait 13 ans que le groupe s’est séparé). A chanter à tue-tête, et bouger sur son siège et à en demander encore plus, c’était un plaisir pour mes yeux d’amoureux. Là où pendant l’entracte elle était crevée au point de demander qu’on parte, là où deux heures avant elle songeait à revendre les billets, là où pendant plusieurs semaines elle n’a été que rigueur et dévotion pour ses concours, je l’ai enfin vue se déhancher et apprécier le moment plutôt que ses conséquences sur les jours/mois/années à venir. Pour cela seulement, je ne regrette vraiment pas ce concert. Les Pixies ? Pfff, un bonus.