Cet histoire d’appartement nous a quand même permit de découvrir un film formidable : « Hotesse à tout prix« .
Expliquons. Le week-end dernier, ma douce et moi sommes allés louer un DVD pour passer le dimanche au chaud. Passage donc à Vidéo Futur (pub gratuite), et on se décide sur « Effroyables Jardins », qu’elle avait déjà vu mais pô moué. On prend. Cela s’est révélé un bon choix, sauf que voilà l’ambiance joyeuse de la journée mise par terre. Hop.
En cherchant dans le vidéo-club, LN découvre une jaquette formidable…
Elle prend le film pour la semaine, histoire de le regarder lors de mon absence ParisCarnetesque de mercredi avec son amie Cé., dont le père est pilote d’avion long-courrier, et dont la mère, pas la dernière pour rigoler, surnomme les hotesses des « hotasses » pour leur propension apparemment sans faille à vouloir se taper le pilote et à parler mariage à tout va. Soirée à rigoler entre filles devant un film à la con, pendant que monsieur rencontre des geeks exhibitionnistes et alcooliques.
S’ensuivent les évènements pré-cités, nos soirées respectives du mercredi sont annulées et nous nous retrouvons avec un DVD loué pour rien. Pour rien ? Qu’à cela ne tienne, nous le regarderons! Jeudi soir, nous mettons donc tardivement le DVD dans le PC de mam’zelle.
Résumons : je pense que ce film est allé directement rejoindre le sommet de mon panthéon personnel des films nazes, aux cotés de Tomb Raider et de La Momie 2 (merci chère carte UGC). Jamais n’a-t-on eu autant besoin de vomir dans un seau que face aux innombrables miévreries affichées par cette horreur si(nema)miesque.
Rassurés par un début amusant et quelques pitreries de Mike Myers, nous découvrons que le film ne semble pas vouloir se décider entre la comédique romantique, le film comique lourd ou le film « de niche » (= un peu comme les films sur les joueurs de base-ball, ‘voyez).
Au détour d’une scène cliché à donf sur la jeune hotesse qui est enfin à Paris, nous voyons un billet en euro : diantre, on aurait pu excuser Gouinette si ç’avait été son premier film (Hook, renseignement pris), mais celui-là semble récent! Confirmation : l’actrice principale de Se7en, Sylvia (qu’LN se doit de voir), The Royal Tenenbaums et d’autres, s’est ensuite enlisée (avec Myers, n’oublions pas, mais lui s’en sort bien en faisant du Myers, comme Baer fait du Baer) dans cette immondice monumental.
Nous hurlons donc de rire face aux dialogues simplistes, les situations éculées et prévisible au possible, au « girl-power »-isme mal construit. Nous pleurons pour ces acteurs, pour les habitants de Cleveland insultés, et pour notre argent.
Je vous le conseil pour vos soirs de déprime.
Une réponse sur « Hotesse à tout prix »
ainsi va la vie…en deconnade