Ca fait un petit moment qu’on attend ça. Peut-être pas depuis le début, quand j’ai rejoint ce groupe suresnois de reprises pop-rock, à la rentrée 2005, mais peu après, sûrement…
Jouer. Pour des gens.
Oh, on avait bien tenté le coup, bien sûr, à la fête de la musique de 2006, mais celle-ci s’est soldé par un cuisant échec et une remontée à pieds de Paris jusqu’aux pénates, la basse sur le dos tandis que des centaines de groupes déversaient leurs décibels sur des passants consentants, remontée que je n’ai même pas terminé de rédiger, comme tant d’autres articles de ce blog.
En 2007, nous n’avons même pas bougé le petit doigt.
Donc, deux ans de groupe, quelques changements de joueurs entretemps (Ludi, si tu me lis), et toujours pas de concert. Non, juste des répètitions au fond de la cave.
‘faut dire qu’il s’agit d’un groupe de reprise, donc principalement pour qu’on se fasse plaisir, et pour (au choix) ne pas perdre la main / mieux maîtriser son instrument / aborder des styles qu’on aurait évité autrement. Qui dit groupe de reprises, surtout quand les reprises font parties du classique répertoire du mouvement pop-rock contemporain proche mais de bon goût (là où d’autres dont de la reprise de chanson funk, ou des reprises « à leur manière »), on s’imagine mal jouer ailleurs que gratuitement, à la fête de la musique : même mes amis les plus fébriles seraient peu enthousiaste à l’idée de payer pour écouter du Muse.
Mais, l’envie de jouer reste, et donc nous avons directement réservé une salle pour inviter les gens à venir écouter. Ca peut sembler très pompeux comme ça, l’idée ces morceaux est autant de nous faire plaisir que de faire plaisir aux gens – si ce n’est plus. Donc, réservation faite.
J’aurai donc adoré conclure par « rendez-vous tous à [telle] heure, [tel endroit] », mais c’était sans compter que la salle en question se trouve sur une péniche, que la péniche à des contraintes sécuritaires qui imposant un nombre maximal de persone, et donc, au final, que chaque musicien qui jouera ce soir (deux groupes, 8 personnes) n’a « droit » d’inviter qu’une douzaine de personnes.
Donc, pas d’annonce publique, pas de rendez-vous. Juste ce post pour marquer le coup, vous dire combien ça me fait plaisir, enfin, de pouvoir jouer devant des gens, surtout des gens biens car des amis, et qu’on espère qu’on va déchirer les mères respectives de chaque membre du public, de manière parfaitement métaphorique tout en y croyant violemment.
Avec de la chance, de belles photos live dans un prochain article.
Merci de m’avoir lu, ce blog retourne maintenant dans sa léthargie quotidienne – j’écris toujours, mais pour des projets « hors ligne », si vous suivez mon regard…