Un arbre seul au milieu d’un semblant d’île. Morbihan, février 2007.
Détournement de slogan. Métro parisien, mars 2007.
Un arbre seul au milieu d’un semblant d’île. Morbihan, février 2007.
Détournement de slogan. Métro parisien, mars 2007.
Dans mon nouveau boulot que j’ai, tout le monde travaille avec un Mac portable. Moi aussi, forcément.
Ma productivité le week-end s’en retrouve décuplée…
(ce post court-et-rapide vous est présenté par « ‘faut vraiment que je prenne le temps de finir mes trucs perso pour pouvoir prendre le temps de finir mes posts bordel on est déjà en mars j’ai rien publié en février rhalala ». Ah, et par Photo Booth)
Il y en a bien parmi vous dont je n’ai pas l’adresse e-mail. Ceci est pour vous. N’en abusez pas (car il ne faut pas abuser des bonnes choses)
Nous y revoilà : comme chaque année, une nouvelle année commence, et il faut bien s’y plier, avec toutes les conséquences que cela suppose. Rien à faire, hein, on aura beau polluer, faire la guerre ou écouter Indochine plus que de raison, cette planète fera toujours son petit tour du soleil en 365,24219 jours, nous donnant ainsi le prétexte nécessaire pour organiser une nouvelle soirée déguisée, faire de vaines résolutions ou écrire des voeux. Tradition à laquelle je me plie par la présente, au dernier jour du mois de janvier, comme d’hab’…
D’année en année, le besoin pour moi de vous souhaiter mes voeux (et pour vous, de vouloir mes souhaits) diminue. C’est la logique même : à force de vous faire part de mes plus optimistes prédictions à votre propos, la probabilité de tomber juste grandit, et assurément il y a bien eu, depuis le temps, une année ou deux où vous avez eu votre quota requis de bonheur, d’amour, d’argent ou n’importe quel autre désir moins consensuel, que sais-je, le DVD de Franck Dubosc par exemple.
De fait, mes prémonitions à votre propos s’étant j’en suis certain déjà avérées justes, mes voeux perdent de leur intérêt, car comme le dit si bien le dicton, la foudre ne frappe jamais sept fois la langue dans sa bouche. Qui suis-je pour vous souhaiter à nouveau santé, argent, bonheur, gloire, amour, beauté, turgescences violacées et coloscopies cathartiques, qui, vraiment ? Je vais donc, pour éviter d’inonder le monde de mon amour débordant et un brin outrancier, la jouer courte.Bonne année à tous.
Eeeeet toutes, oui. Même si l’on ne fonctionne pas sur le même calendrier, hein, vous pourriez être musulman ou inca, avec l’Internet de Karl Zéro, maintenant, hein, on ne sait plus. Donc, une bonne année, quelque soit votre genre, provenance, croyance, âge, condition, orientation, éducation, … Ça fait trop long, tout ça. J’annule, je reprends.-> « Bonne année. » < - Voilà. Tout simplement. Tout court. Tout est dit. Bon, je sais, pour des voeux, c'est un peu court, en somme. Bien sûr, j'aurai pu dire bien d'autres choses, comme... Agressif : "Moi, Monsieur, cette nouvelle année, je vous la souhaite d'emblée pas trop dégueulasse !" Amical : "Ne vous noyez pas dans une tasse, Et évitez de faire des taches sur la nappe !" Descriptif : "C'est un an ! C'est un' pige ! C'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est un vrai millésime !" Curieux : "Comptez-vous, à la manière d'une enzyme, Catalyser, ou vous éparpiller en tout ?" Gracieux : "Aimez-vous à ce point les hiboux Que fraternellement vous sortirez en boite Et passerez la nuit à subir les moult watts ?" Truculent : "Ca, monsieur, lorsque vous vous levez De bon matin, ou tard, posez-vous le bon pied, Avant de commencer une belle journée ?" Prévenant : "Gardez-vous, pour au moins cette année, D'ingurgiter trop de mauvais cholestérol !" Tendre : "Offrez à votre enfant quelques babioles, Dès leur naissance, ils ont besoin de jouets idoïnes !" Pédant : "Ajax, monsieur, fut écrit par Sophocle, Mais pour le Web 2, cette année, c'est une mine De projet, de réussites, en bref, un vrai socle !" Cavalier : "Quoi, l'ami, tu veux lancer ta mode ? Prend ton ticket, fais la queue, et joue-la finaude !" Emphatique : "Aucun mal ne peut, en 2007, Faire partir notre Humanité en sucette !" Dramatique : "C'est la plus chaude des années !" Admiratif : "Pour un calendrier, ça l'fait !" Lyrique : "Onques ne vit-on printemps plus fleuri !" Naïf : "Les oiseaux aiment-ils ce temps pourri ?" Respectueux : "Souffrez, Monsieur, qu'on vous débauche, Par les temps qui courent, trouver du travail, c'est auch' !" Campagnard : "Quand est-ce que tu quittes Paris ?" Militaire : "Luttez contre les idioties !" Pratique : "Pensez dès octobre à faire vos voeux, Et soyez brefs : je déteste les gens verbeux !" (phew... merci d'avoir lu jusqu'ici) Bref, tout ça pour dire : Bonne année ! Souriez, vivez, larvez, aimez, foncez, bougez, dansez, parlez, jouez, dormez, bossez, rigolez, partagez, échangez, partez, revenez, sexez, droguez, rock'n'rollez, voluptez, créez, améliorez, rencontrez, écrivez, participez, câlinez, exclamez, déclamez, esclaffez, étourdissez, maternez, et j'arrête là parce qu'à la longue, la terminaison en "-ez" perd de son sens, donc avant tout : profitez de vous et les uns des autres ! Merry fuckin' new year to y'all. x.
On croise souvent des mèmes qui circulent sur les blogs américains, les A-listers de là-bas s’amusant à jouer en chat entre A-lister, se faisant passer la balle au fur et à mesure. On peut reprendre le mème pour soi mais l’amusement vient du fait de « forcer la main » d’un autre blogueur – et jamais on ne voit son nom dans la liste des personnes désignées pour suivre.
Sauf aujourd’hui. Le mème « 5 things about me that you don’t know » fait des émules outre-Atlantique, et l’a même traversé vu j’ai été désigné pour y faire suite. C’est Myriam Faulkner, qui participe à la traduction de WordPress, et qui m’a mis dans sa liste de 5 suiveurs. Je la maudis ouvertement, mais le remercie en secret de me donner une idée de post facile… mais pas tant que ça.
L’idée est donc, je traduis, de dévoiler « 5 choses que vous ne savez pas de moi ». Je vais passer sur les maladies honteuses et autres dérives sexuelles voire hallucinogène (après tout, ce blog est écrit sous mon VraiNom), pour ne garder que le plus consensuel, tout en cherchant un peu de « j’l’aurai pas cru ! » pour les happy few qui parcourent ces lieux.
Dont acte.
Fin de mes 5 choses – mais j’ai peur d’avoir calé 200 choses en tout. Triez.
Accessoirement, et pour en revenir au mème, vu qu’une seule personne désigne à chaque fois ses suiveurs dans ce mème (comme dans beaucoup d’autres), il est possible de remonter facilement la source et ainsi de se créer un petit « six degrés de différences » avec certains A-listers sus-cités : j’espérais donc me trouver dans la suite de Kottke ou autres inspirateurs initiaux de ce blouargh…
Il se trouve en fait que je fais partie du cercle de SEO, donc rien qui puisse me faire baver – plus spécialement, dans la suite de Nadir Garouche / Joe Dolson / Lie Evans / GrayWolf / Dean Bloomsfield / Scott Boyd / Aaron Shear / Avinash Kaushik et enfin, le SEO initiateur, David Gale. Cela perd un peu de son intérêt car, autant que je puisse le supposer, le côté jeu de ce mème fait place également à une envie d’augmenter le PR de ces amis. Bah.
Ce mème se clot généralement en dénonçant ceux qui ne l’ont pas encore fait. Pointons du doigt Cyril (n’a pas mis à jour depuis longtemps, et j’espère qu’il le fera en photos), Mr.Peer (p’tet qu’il sortira de sa léthargie), les p’tits gars de WordPress-fr.net (c’est moi le chef, vous devez m’obéir !), Cyril (parce qu’il continue de commenter ici) et Flaoua (dans l’espoir qu’elle poste plus souvent). Et ceux qui estiment qu’ils méritent que je les pointe du doigt.
Next post, hopefully : mes voeux, bordjel…
Un jour, peut-être, viendrai-je à bout de tous les brouillons qui traînent depuis le lancement de ce blog – parfois seulement en manque d’image, parfois simples ébauches ou juste un titre pour se rappeller que je veux écrire sur le sujet, parfois auto-censure ou article devenu inutile mais conservé par amour du texte… Souvent, un texte très long que je tiens à finir avant d’en finir un autre très long… Un jour, peut-être.
Mais pas aujourd’hui. Pas ce soir. Pas le temps…
Donc joyeuses digestion à tous, et sachons apprécier l’esprit de Noël au XXIème siècle !