Catégories
blogs online

10 ans

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Ce blog a 10 ans.

Il y a 10 ans, j’avais 25 ans, et je ressemblais à ça :

xavGuitare2
Tant de cheveux !

Il y a 10 ans, j’installais le logiciel pMachine (aujourd’hui devenu ExpressionEngine) sur mon compte Online.net, après avoir longtemps observé les ténors du milieu, comme Laurent Gloaguen, Jason Kottke, Dave Winer et quelques autres dont j’ai oublié le nom ou l’importance, finalement. Et bien sûr, les copains de #echoes (Naque, binnie, MrPeer, Kwyxz, Chuchu, Michel_v, Trem_r…), les vrais protoblogueurs de France, que j’ai encore la joie de connaître aujourd’hui (bisous tous !)

Il y a 10 ans, j’écrivais que ce blog avait pour but de m’aider à me rappeler des choses, ou du moins à noter les souvenirs. De fait, certains des premiers articles sont largement embarrassants : soirées concurrentes d’un couple d’amis récemment séparés, article rapide et incompréhensible dont on pourrait comprendre tout et n’importe quoi, pas mal de références à la guerre en Irak, etc.

pMachine a vite commencé à flancher, et en 2004 cela devenait insupportable. C’est à ce moment-là que j’ai entendu parler de WordPress, un jeune système de blog prometteur qui venait de sortir sa version 1.2, qui provoqua de sérieux remous dans la blogosphère de l’époque suite à de mauvaises décisions chez SixApart au sujet de la licence d’utilisation de Movable Type. Bref, j’étais tenté.

Problème : je ne voulais pas perdre tout mon contenu, donc il me fallait un importateur pMachine-WordPress. Il en existait un, mais pour pMachine 2.0, et j’étais en 2.3. Vint mon sauveur : un certain « michelv » demande des testeurs pour son importateur pour pMachine 2.3. J’apprendrais bien plus tard que Michel était le créateur de b2, logiciel dont est tiré WordPress. Corse puis parisien, c’est encore aujourd’hui un ami (et un heureux papa ! 🙂 ).

J’arrivais donc dans l’univers WordPress pour la version 1.2, qui enfin permettait de traduire le logiciel. Voyant qu’il y avait un besoin, j’ai plongé dans cette traduction. Ma première expérience de l’open-source, je crois —  ce n’est pas pour rien que l’un des mantras de ce mouvement est « scratching your own itch » ! De longues heures passées à modifier un fichier dans un wiki… ce fut pour le moins formateur ! 🙂
Rapidement, je devenais le membre le plus actif sur la traduction française. WordPress 1.5 vint début 2005 et apportait enfin le support du système gettext, ce qui permettait aux volontaires d’utiliser des outils plus modernes : d’abord l‘application collaborative LaunchPad, puis directement le serveur SVN, et donc poEdit, que j’utilise encore aujourd’hui malgré l’arrivée du site collaboratif officiel (utilisant GlotPress).

En 2005, il n’y avait que des forums anglophones, et l’arrivée de francophones sur les serveurs anglais semblait déranger (par exemple). Donc Mathieu Bellon, Damien Gayrard et Benoît Catherineau ont décidé de lancer WordPress-FR. Mathieu étant un homme d’action, il a aussitôt enregistré le domaine (25 août 2005) et installé un blog avec un premier article, où il écrit « Evidemment il serait logique que Xavier Brodery, si il le souhaite, reprenne le flambeau sur son site histoire de ne pas morceler les initiatives ». Il a depuis appris à écrire correctement mon nom 🙂 J’ai bien sûr rejoint l’équipe dès que j’ai entendu parler du projet. Un mois plus tard, Amaury est arrivé, et techniquement, nous avons « passé la seconde« . Puis une rencontre, deux rencontres, un barcamp, deux barcamps… et ce janvier, le WordCamp Paris 2013, qui a réuni 250 personnes. Du chemin parcouru depuis pMachine et mes petits articles intimistes…

Ouvert alors que j’étais étudiant, ce blog m’a vu évoluer professionnellement, du Journal du Net à Netvibes (j’avais d’ailleurs rencontré Franck Mahon lors de cette seconde rencontre), puis chez 4D et enfin PrestaShop aujourd’hui, mon passif de contributeur à WordPress ayant je pense fortement joué pour mon embauche chez ces deux employeurs.

Au fil des années, et avec l’arrivée de Twitter et Facebook, j’ai de moins en moins publié ici. Les idées ne manquaient pas, mais je voulais prendre le temps, donc je finissais par écrire des articles à rallonge, ce qui mettait encore plus de temps à écrire, donc je voulais explorer le sujet à fond pour que ça vaille le coup, donc ça mettait ENCORE PLUS de temps à finir. Mais au final, je suis content de toujours avoir cet espace, et j’espère encore continuer à l’alimenter pour plusieurs années, y importer toutes mes photos voire peut-être mes tweets préférés, et globalement en refaire le point central de ma vie en ligne. Quand j’aurai le temps…

Quelques mois après avoir ce blog, j’ouvrais un second blog, anonyme et « à personnage », baptisé « Ennui », sur la plate-forme U-Blog créée par Stéphane Le Solliec. U-Blog a ensuite été racheté par Loïc Le Meur, qui s’en est servi pour mettre le pied dans la porte de SixApart et plus globalement dans le monde des blogs, jusqu’à créer une conférence LesBlogs, rapidement muée en LeWeb, avec le succès que l’on sait (si vous vous intéressez à ce genre de choses…).
« Ennui », de son côté, a échappé de peu à la disparition lorsque que SixApart EMEA a décidé de fermer le service au profit de Vox, leur nouvelle plate-forme communautaire, aujourd’hui disparue également. J’ai choisi de migrer le blog chez WordPress.com, surtout parce que Vox ne me permettait pas de garder les commentaires laissés par les utilisateurs de U-Blog.
Peut-être relancerai-je Ennui un jour (j’ai quelques brouillons en attente), mais en attendant, vous pouvez le parcourir ici : http://monsieurennui.wordpress.com/

Ah oui, et puis mon « blog » sur VLTF (site de fans de Radiohead, en gros), à personnage lui aussi : j’y interprétais un asocial parano, en gros . Read on: http://www.vltf.co.uk/blog.html?user=96 Ça n’a pas duré bien longtemps.

Et nous voilà en février 2013. Dix ans plus tard, le monde n’a pas tant bougé, finalement. Pour écrire cet article, j’ai pris de mon temps normalement réservé à la rédaction de la 3e édition du livre WordPress, Michel travaille chez l’un de mes anciens hébergeurs, les anciens d’#echoes font partie de mes amis proches…

Pas vraiment de conclusion. Ce blog ne risque pas de fermer, je ne risque pas de perdre mon amour de l’écriture, de l’open-source, de la technique et du net, toutes choses qui se combinent en ce site, qui se combinent dans mon esprit, dans mon métier. Et ça me va très bien.

Onward!

Catégories
pas classé

365 in 60

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Je vous souhaite une bonne année 2013 !

(également sur http://xa.vier.me/voeux/2013/)

À très bientôt, à l’air libre ou sur Internet !

Catégories
amusant online

Vocabulaire de la photographie

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Il y a des discussions sur Twitter qui méritent d’être conservées.

Le 29 novembre 2012, à 23h26, Mathieu (@izo), photographe de son état, lance dans les Internets cette vérité :

la fidélité en photographie ne sert à rien.

Et partant de là, florilège…

Xavier (@xibe) : @izo Il ne faut pas être négatif comme ça.

Laurent (@embruns) : Et voir les choses en noir et blanc… 

Xavier : Je trouve que @izo manque d’ouverture.

Mathieu : ça fait longtemps que je suis plus focus

Laurent : Manque d’ouverture qui ne donne pas à @izo tant de profondeur…

François (@pdwn) : vous avez vraiment un grain.

Xavier :  Arrête François, chacun sait que tu n’es pas objectif.

François : tu parles d’une mise au point !

François :  je veux dire, c’est un peu flou tout ça

Xavier :  Ah oui ? Développe un peu, pour voir ?

Laurent :  Oui, expose-nous tout ça, ça devrait être révélateur…

François :  question de sensibilité

Xavier : Je vois qu’on en prend pour notre grade. Voilà bien un acte inique.

François :  impressionnant ! Bon c’est pas tout ça, faut que je m’occupe de mes pellicules… #JeFaisCeQueJeVeuxAvecMesCheveux

Xavier :  Tu sèches ? Nous voilà fixés.

François :  le fixateur c’est avant le séchage voyons.

Mathieu :  normalement un padawan ça revele ( la vraie nature de la force )

François : oui mais avant il faut l’exposer (à un maître Jedi).

Mathieu :  c’est vrai, il y a pas de lumière dans le coté obscur. 

François : faut être super fortiche dans les basses lumières.

Xavier :  Cette conversation m’a fait tellement rire que j’en ai le hoquet. Satané diaphragme.

Stéphane (@notabene) :  (je l’savais, que tu avais des pellicules)

Daniel (@glazou) : RIDEAU !-)

Mathieu : Pourtant on est pas très synchro flash …

Xavier : Ah mince, @glazou et @notabene entrent en scène. ‘va falloir mieux cadrer la discussion.

Daniel :  je crois que @xibe est au bout du rouleau

François : t’as raison, il lui faut une pose.

Mathieu : oué @xibe a trop secoué sa cuvette.

Xavier : Attends Daniel, ça devient une vraie épreuve, là.

Stéphane : t’es dans tes petits papiers ?

Xavier : Ah je te jure, y’a des matins, on ferait mieux de ne pas se lever. Je serai mieux dans ma chambre.

Stéphane : une ampoule rouge s’est allumée au-dessus de ta tête ?

Mathieu : tu t’es levé du trépied gauche ?

Xavier : Même pas ! Je pense que j’ai juste besoin de soufflet un peu.

Mathieu : essaye de changer ta priorité . La vitesse ne fait pas tout

Xavier : Oui, tu as raison, c’est un bon réflexe à acquérir. J’ai un problème d’acquisition, en somme.

François : mais c’est une rafale ce truc !

François :  surtout que @xibe en mode programme… 

Stéphane : C’est tout lui : il manque d’ouverture

François : deuxième prise (déjà faite 😉

Stéphane : bah l’autre il nous fait un film

Mathieu : oui @notabene planche trop sur ses contacts

Xavier : François, je n’aime pas beaucoup ce traitement de ta part.

François : capteur va.

Xavier : Je ne suis que le spectre de moi-même.

François : mais non, tu rayonnes sur tellement de spectres.

François : et que dire de ta température de couleur 😉

Mathieu :  et de son grain qui monte facilement

Xavier : Vous me faites rougir 🙂 Mais je demande bien dans quelle optique vous faites ça.

Stéphane : tu dis ça parce que tu n’es pas objectif

François : l’autre, il veut une mise au point.

Xavier : Ah bin je vous connais, ‘pas le genre à faire dans la demie-mesure.

Daniel : z’êtes complètement distordus les mecs 😀

Xavier : Vous me croyez si vous voulez, mais ce midi, j’ai pris un petit salé aux lentilles 🙂

Stéphane : HAHAHA ! (non y’a pas de jeu de mots, c’est un rire objectif)

Laurent : J’ai une crampe au diaphragme à force de rire.

Voilà voilà. Merci aux participants 🙂

Catégories
cool offline technologies

« Le projet » (parodie)

Temps de lecture / Reading time : 6 minutes.
Photo par Thanh Nguyen. Merci à lui !

Ca a commencé il y a 2 ans, lorsque le staff de Paris-Web (dont je faisais partie) a décidé de mettre en place « La conférence dont vous êtes le héros« . Pour changer des sempiternelles tables rondes, nous avions décidé de donner un temps de « micro ouvert », où le public pouvait lancer des idées, des débats, se répondre, etc.

De mon côté, j’avais vu peu auparavant un rap de développeurs fait lors d’une autre conférence (JSConf ? Je ne sais plus laquelle #lazyweb). Voyant cette session open-mic se présenter pour l’édition 2010 de PW, je me suis dit « tiens, pourquoi ne pas chanter un truc ? » Je ne sais comment, j’ai très rapidement porté mon choix sur une parodie de « La Lettre » de Renan Luce, avec un premier couplet écrit très facilement dans un widget Netvibes — widget qui porte encore aujourd’hui le titre de « Conférence dont vous êtes le héros ». Je partais de deux idées très simples : convertir le « J’ai reçu une lettre » de Renan Luce en « J’ai reçu un projet », et son « Quelques fautes d’orthographe / Une légère dyslexie / Et en guise de paraphe / ‘Ta petite blonde sexy' » en « Quelques fautes de goût / ‘Intro en Flash’ et puis / Pour parfair’ le dégoût / ‘Compatible IE6′ ». Le reste, plus tard, peut-être.

Et puis non, pas le temps, trop de boulot dans le staff, pas non plus assez de bagou, et finalement tant mieux car ce fut une session de débats et retour sur les conférences de la journée, plutôt qu’une porte ouverte aux délires de chacun.

Édition 2011 de Paris-Web, je suis toujours dans les staff PW et le format « Conférence dont vous êtes le héros » semble trop chaotique pour être maintenu. Arrivent Daniel Glazman et Robin Berjon qui proposent de sélectionner et animer une session de lightning talks, où chaque orateur dispose de 4 minutes pour parler d’un sujet au choix (dans le cadre de la conférence), et pas une seconde de plus. Du coup, une chanson paraît beaucoup mieux avoir sa place dans ce format, et je caresse l’idée, tel Blofeld son chat. Mais je fais encore partie du staff, trop de choses à prévoir, et ça ne se fait finalement pas.

Édition 2012, je ne fais plus partie du staff — officiellement pour « avoir plus de temps pour faire de la musique », mais dans les faits j’ai eu plus de temps pour vivre, tout simplement. Les lightning talks reviennent cette année, et tel le Docteur Mad, je caresse mon chat d’idée. J’évoque le sujet avec une amie, qui me donne l’encouragement nécessaire avec ces mots (je paraphrase) : « t’es malade ». Je rouvre le widget Netvibes, et termine ce premier couplet.

La deadline pour proposer un lightning-talk est le 17 septembre à minuit dernier délai. Ce lundi là, je n’avais rien à faire, donc j’ai rapidement regardé les accords de la chanson, enregistré une vidéo, l’ai mise sur YouTube, et ai envoyé le lien sans plus de détail à Daniel et Robin, à minuit passée de 6 minutes, dans un mail intitulé sobrement « Oh, zut alors, à quelques minutes près ! :p ».

Cette proposition en vidéo, la voici :

Les paroles de l’époque :

J’ai reçu un projet, A rendre pour demain,
Qu’un free a refusé, « Il m’a traité d’radin ».

Quelques fautes de goût, « Intro en flash » et puis,
Ecrit avec bagou : « Compatible IE6 ».

Mais moi je suis un dev Qui veut de la qualité
Et, quand il n’y pas grève, Je viens apprendre à Paris-Web !

J’envoie le lien vers la vidéo, et les laisse se débrouiller avec ça.

Dès le lendemain, je sens que ça discute dans le pôle Orateurs de Paris-Web : Delphine, membre du staff de PW et néanmoins amie, me tweete ceci : « Hé, je ne trouve plus le lien vers tes vœux à l’envers… » Comprendre, « on a bien reçu ta vidéo, moi je sais déjà que tu es fou, mais pour convaincre les autres j’ai besoin de preuves supplémentaires ». [pour rappel, cette vidéo de voeux est ici : http://vimeo.com/19401523 ].

Le 26 septembre, Sébastien, président de Paris-Web et néanmoins ami, me contacte sur GTalk :

Sébastien: Plop?
me: Grüüü
Sébastien: Juste une question qui te prendra à peine 10 secondes pour y répondre
Ta vidéo pour les lightning talks, c’est bien une vraie proposition ?
me: hahaha 🙂
je flippe ma race, mais oui.
Sébastien: Parfait, c’est tout ce que je voulais savoir 🙂
me: bien que n’ayant aucune idée si je suis en mesure de boucler la chose, ou même de la jouer devant des gens.
Sébastien: va falloir mon grand
me: on verra
Sébastien: 🙂
on donne des nouvelles bientôt
me: le plus tôt le mieux :p
Sébastien: Tu peux commencer à plancher dessus dès maintenant :p
me: mmmpf
déjà, apprendre à jouer de la guitare
ensuite, cesser d’être bègue.
2014 ?
alleeez 🙂
Sébastien: fallait pas appuyer sur le bouton.
1 semaine par objectif
et ça le fera 🙂
me: je l’ai envoyé après minuit, normalement ma proposition est irrecevable
Sébastien: on a décompté le temps d’upload sur Youtube
elle est recevable
me: et votre charité chrétienne ?!
haha
Sébastien: tsss
bref, c’est donc oui hein ?
me: oui oui, j’assume, je ne suis plus à ça près.
Sébastien: parfait
😉

C’était donc signé, j’avais moins d’un mois pour finir le texte, et apprendre à jouer correctement la chanson (4 accords, mais avec une certaine rythmique, plus compliquée à garder en chantant). Il me fallait également une guitare électro-acoustique pour que le son passe bien, et je remercie publiquement Cyrièle de m’avoir prêté la sienne — ma propre guitare acoustique n’étant pas aussi moderne.

La fin, vous la connaissez grâce à la photo en tête de cet article : ça s’est fait. Voici une vidéo pirate du concert, en attendant la version pro au montage impeccable de Paris-Web :

Et voici le texte complet (dont le dernier couplet, que je n’ai pas pu chanter sur le coup) :

J’ai reçu un projet, il y a un mois je pense,
J’aurai dû refuser, maladresse de freelance.
Le client dans son mail, écrit en Comic Sans,
Promet monts et merveilles à très courte échéance.
Et moi je suis un dev qui a besoin de ce projet
Pour payer mes rêves à commencer par mon loyer.
(peut-on décaler d’un pixel ?) (comment ça, « logo vectoriel » ?)

Mon client, vieux grigou, a une idée d’génie :
Vente en ligne de ragoûts, option riz ou saucisses,
Quelques fautes de goût, « Intro en flash » et puis,
Écrit avec bagou : « Compatible IE6 ».
Mais moi je suis un dev qui veut fair’ de la qualité
Et, quand il n’y pas grève, Paris-Web m’aide à m’élever !
(HTML standard vivant) (CSS3 la REC pour quand ?)

J’ai choisi d’êt’ freelance, Marre des SSII,
J’habite où j’veux en France, Marre des loyers d’Paris.
Je prépare mon weekend Quand le lead-dev m’écrit :
« Tu fais quoi cette aprèm’ ? » Mise en prod vendredi.
Et moi je suis un dev Qui pleure quand je ne peux pas
Faire tout ce dont je rêve, comme valider sous Opéra !
(ou faire le back-end en Python) (car Ruby c’est bien trop abscons)

(tiens, d’ailleurs !)
Y’a pas que le front-end, il y a aussi le back
Où ‘faut connaître Zend, Symfony et leurs FAQ.
Maîtriser DreamWeaver, Vim, Eclipse, Notepad
Pour planter un serveur, 15 outils, même panade.
Mais moi je suis un dev, qui n’aime pas trop PHP
Pour la faire brève : NodeJS, viens vite me sauver !
(le JS serveur c’est l’av’nir) (un nouveau langage à haïr)

Quant aux métiers graphiques, j’aimerai en parler,
Mais j’avoue, y’a un hic, je n’sais pas dessiner,
J’ajoute ce couplet car Paris-Web les aime,
Allez-y, proposez un’ conf’ l’année prochaine
Je ne suis pas un dev, je suis rédacteur technique
Et, trois journées trop brèves apportent plus qu’un vol yogique.
(pourtant y’en a des rimes en [ik]) (Paléoprotérozoïque)

Voici tous les sujets dont nous allons parler
Pendant ces trois journées de confs et d’ateliers
Ah, pardon, on me dit qu’en fait c’est terminé,
J’pensais passer jeudi, j’pensais improviser.
Faites confiance au gens, et ils vous feront passer
après Stéphane Deschamps, rien d’tel pour ne pas angoisser !
(« faut-il être un entertainer ? ») (l’ironie me frappe en plein coeur)

Un dernier couplet, une dernière minute,
Avant le couperet, la fin en uppercut,
J’ai un peu transpiré, personne ne m’a dit « chut »,
La guitare, pour chanter, c’est quand même mieux qu’la flûte.

Si vous voulez l’ambiance karaoké, voici mes slides : http://fr.slideshare.net/xavierborderie/parisweb-2012leprojet

Je suis passé en dernier, et je remercie très fortement les 9 autres orateurs de ces lightning, grâce auxquels, j’ai ri, applaudi, appris, et surtout oublié que je passais après eux, et ça m’a bien aidé à ne pas me ronger les ongles.

Deux petits plaisirs pendant les heures et minutes précédents mon passage :

  • À Christophe, découvrant que je fais un lightning en fin d’après-midi et me demandant si j’allais chanter, répondre « noooon, ça va pas, je suis pas taré à ce point ».
  • À Stéphane, qui passait juste avant moi dans l’ordre des lightnings et qui regrettait ce placement, lui interdisant de chantonner « Dites 33 » à mon intention au début de son lightning, répondre « noooon, ça ne se fait pas de référencer un autre participant dans sa lightning » (la blague étant que je faisais référence à Stéphane à la fin de la mienne).

Après Paris-Web, les participants sont allés au bar d’en face pour parler entre gens de bonne compagnie autour de quelques chopines. Avec quelques fans de base, j’ai attendu le staff à la sortie de la conférence, et nous sommes arrivés longtemps après tout le monde dans le bar. En arrivant sur la terrasse avec la guitare à la main, ovation, « une autre ! », etc. Je ne me suis pas fait prier : montant sur une chaise, j’ai entonné le dernier couplet, très inintéressant mais au moins, c’est fait :

http://www.youtube.com/watch?v=KFzRm4-cti4

Alors on me demande un mp3 en plus du texte complet. Mais de mon point de vue, c’était vraiment un one-shot, avec trop de blagues relatives à Paris-Web, je ne suis pas certain que cela puisse intéresser grand monde en dehors de ce cercle — et surtout je trouve mon final très faible.

Mais je garde en tête d’en écrire une version plus « oecuménique ». Plus tard, peut-être… 🙂

Catégories
amusant offline photos

35 ans

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Et hop, une rangée de plus 🙂