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MâleFox

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Dans le cadre de la campagne « Tous à poil pour Firefox » (réponse humoristique à FemFox, je précise), je me permet de présenter ma propre (et maigre, mais bronzée) participation :

Xavier et son bateau rose

J’aurai bien fait également un semblant de truc pour Thunderbird, mais je n’ai pas trouvé de photo de moi en costume de poule. Pour une prochaine fois, sans doute…

Firefox ? Même mon téléphone portable est fan ! 🙂

Téléphone Firefox

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Boulet-suprise

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Ca s’est passé il y a quelques jours…

– Allo, Xavier ?
– Yes, salut Edouard, prêt pour ce soir ?
– Ah, bah enfin un qui est au courant, ça fait plaisir !
– Ah bon ? Pourtant c’est Pierrot qui m’a parlé de ton concert de ce soir, donc si lui est au courant…
– Bah, je sais pas pour Pierrot, mais j’avais envoyé des SMS cette semaine, et apparemment personne ne les a reçu.
– Bah, là je confirme, moi non plus. Et je ne sais pas si je viendrais, la miss revient de voyage ce soir, je voudrais lui faire la surprise d’être à l’arrivée du car.
– C’est toi qui voit, à toute à l’heure ! Huhu !
– Ouais, sans problème.

Le temps passe, et de plus en plus je l’imagine descendant du bus et me voyant un peu à l’écart des parents. Elle, obligée de ne pas trop me regarder pour ne pas se griller face aux gamins, mais si contente que j’eusse fait 2 heures de route juste pour être là. Allons, Xavier, c’est simple : de quoi seras-tu le plus fier demain matin, d’être allé au concert d’un pote ou d’avoir été présent à l’arrivée du car de ta chérie ?

Je confirme par téléphone que la voiture est disponible ce soir et demain, et j’envoi un message SMS à Edouard. 21 heures approche, il ne va pas tarder à monter sur scène, qu’au moins il comprenne pourquoi je ne suis pas là : « Désolé man, finalement je vais faire la surprise à ma demoiselle, gros romantique que je suis. Bon concert ! »

Je repasse à l’appartement mettre du chauffage pour notre retour demain, je me fait un sandwich et prend quelques affaires, merde le temps passe, il est 9h, fuckit. Je passe prendre la voiture, rhâh y’a plus d’essences, rhâh cette station est fermée, rhâh celle-là ne marche pas, ah non ‘faut payer avant de se servir, mais je veux faire un plein, tu gardes ma cartes ?, bon confiance… Ptin, 9h30, je ne suis pas arrivé avant 11h30 ! C’est tipar mon canard : en route !

Bon, le périphérique n’est pas trop plein, ça roule, Ouï FM ne me soule pas trop, ça va. Voilà, je suis sur l’autoroute, c’est parti. J’espère ne pas être ttrrrrrrrrop en retard.

Gargl, le téléphone sonne, c’est elle ! Je viens à peine d’entrer sur l’autoroute, qu’est-ce que je fais, je me grille, je laisse sonner ? Tant pis, je décroche.

– Allo Xavier ?
– Coucou, tout va bien ?
– Oui, oui, dis-moi, tu es où ?
– Euh, pourquoi ?
– Je sais pas, tu m’envoies des SMS de surprise qui ne me sont pas destinés maintenant ?
– (…blanc…) Euh, que, quel SMS, qu’est-ce que tu as reçu ?
– Ben, là, j’ai reçu un truc de toi, ça dit « désolé, je vais faire une surprise à ma demoiselle » et tout…

Putain le boulet.

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Pride & Prejudice

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

– Bonjour, je voudrais deux places pour Raison et Sentiments siouplé.
– Voui, ça fera [super cher] siouplé.
– Ok, par carte bleu siouplé.
– Merci. Euh, c’est pour quel film ? Orgueil et Préjugés ?
– Euh, oui, haha, pardon. (grmbl, sté rikolo pourtant)

J’ai donc lu un livre ce mardi – jour béni du RTT. Lu, car tandis que je m’énervais après certaines propensions naturelles de certains personnages, ma demoiselle me soufflait « mais c’est comme dans le livre, tu sais ». Gn.

Cétébo. Non, vraiment, Keira est toujours plate comme une limande et, à ce qu’on m’a soufflé, Matthew McFedayen (il sort de Dune ?) ne vaut pas un bon Colin Firth qui, dans la même scène du petit matin en version BBC, portait apparemment fort bien la chemisette trempée par la rosée fraîche et présente, mais qu’à cela ne tienne, ça déchirait pas mal sa maman. Je le dis, P&P poutre.

Poutre, car c’est magnifiquement bien tourné. Les images sont très belles, parfois de vrais tableaux, et l’on se prend à attraper un rhume à la place des personnages qui passent des heures à marcher dans l’herbe humide, à se balader dans la campagne au petit matin, ou à deviser joyeusement tandis que la pluie tombe sur eux. Quelle abnégation pour l’Art.

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Poutre, car les personnages sont campés comme c’est qu’il le faut, yo. La grande soeur (Rosamund Pike : mon Zeus !, elle a joué la méchante au sabre dans un Bond, et un premier rôle dans… wait for it… Doom ! soupir) est effectivement la plus jolie et mariable du lot, Kiera est on ne peut plus garçon-manqué, les deux autres sont des greluches et la dernière très, euh, « élisabéthaine victorienne », la mère est à baffer et le père paisible à souhait (aaah, Donald Sutherland…), Mr. Darcy pose son regard de merlan frit sur l’univers campagnard avec un dédain superbement détestable, Bingley est en gentil gentil et Kelly (oui, elle comme Kiera sont des copines, je les appelle par leurs prénoms si j’veux) pique toutes les manières de Darcy, que c’en est à les confondre.

Poutre, parce qu’in extenso, on entre dans le jeu grâce aux acteurs. Combien de fois ai-je levé la main d’énervement ou d’impatience, alors qu’ils jouaient tel qu’il le fallait, selon le contexte historique et social ? Surtout la mère, j’veux dire. Prête à tout pour marier ses filles, et les sauver ainsi du déshonneur (et accessoirement, de la faillite) familial.

Poutre, car les quelques libertés prises avec l’oeuvre originale permettent, tout en gardant le côté triste et contrit nécessaire à tout film d’époque, de gagner en peps et, oui, en humour. Jane Austen qui fais de la comédie romantique, apparemment ça ne se fait pas, mais ça marche : on s’énerve quand ça n’avance pas, et on sourit quand tout va bien. L’essentiel du livre en fait une comédie romantique d’excellente facture, comme les anglais les font si bien en fait.
[ah, on me souffle en coulisse qu’en fait si, les livres d’Austen ne sont pas austères, mais bien des comédies romantiques. Dont acte.]

Poutre, enfin, parce que bordjel ça fini BIEN. Mais oui, pendant tout le déroulement on se dit « c’est tiré d’un bouquin écrit par une anglaise, ça va forcémently finir par un désespoir, une trahison ou un avalage de cachets, spabossib’ que ça se passe bien, tout çaaaa euh ». Et ben si, ça fini bien (attention, spoiler, au fait), et le père est magnifique, et en plus on profite de la version anglaise du flim, ce qui nous évite la fin sirupeuse de la version d’outre-Atlantique.

Donc, c’était fort bien, et j’ai apparemment une sensibilité de jeune fille. Discussion post-film :

– T’as aimé ?
– Oui, beaucoup.
– Ah ? C’est marrant, c’est plutôt un film de fille.
– Mais grâve.
– Elles viennent écraser une larme en pensant au beau Darcy.
– Clair.
– Non, c’est marrant que t’ai aimé. Limite inquiétant. Déjà que t’as aimé Brokeback Mountain…
– Bin, oui, dans les deux cas, c’est des histoires d’amour.
– Voui, du truc de midinette…
– Et bin p’tet qu’un changement en moi s’opère, que veux-tu 🙂 Je suis prêt à regarder le flim précédent, là, avec l’autre abruti…
– Bruce Willis ? 🙂
– Non, là, celui qui joue dans « Senseï Sinsimnissi »
– « Sense and Sin City » ? 😉 [d’où son « Bruce Willis ? » précédent, l’est kro forte ma nLN]
– Haha, yes, « Sense and Sim City », excellent. 😀 [oui, chacun rit d’une blague différente, là, oui]
– Encore une truc que tu vas mettre sur ton blog…
– Euh, oui.

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Paris Carnet 31

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Triptyque intitulé : « Le bon goût réfute les critiques malvenues ».

Banane trempée langoureusement dans un pot de Nutella de taille raisonnable

Inspiré par quelques gens de mauvaise foi rencontrés lors du ParisCarnet d’hier soir.

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2006 : première procrastination

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Comme l’année dernière, je colle ici le mail que je viens d’envoyer. Si vous ne l’avez pas reçu, c’est que j’ai probablement perdu votre adresse. Bonne lecture, donc.

Voici enfin mes voeux pour l’année 2006
Que l’on a proclamé « année de la saucisse »

[ trois SMS en réponse à mon « 2006, année de la saucise! » du 1er janvier ]

Je sais que ce retard me rapproche d’un narcisse
Mais ce n’est pas le plus aisé des exercices

Je savais que j’avais un mois pour les écrire
Et plus le temps passait, plus je voulais faire rire
Mes voeux de l’an passé, leur sourc’ semblait tarir
Il me fallait trouver de quoi vous divertir

Les alexandrins
Étouffent ma fantaisie
Félicie, aussi

Que puis-je vous souhaiter pour l’année à venir ? Amour, bonheur, santé ? Félicité ? Comment diable pourrais-je, alors que je projette de truster de manière assez éhontée la meilleure partie de ces qualités à venir. Bien évidement, tout rempli que je suis de bonté malléable, je vous laisserai également vous servir dans la manne folâtre que représente ces petits mots de grandes jouissances, mais ne nous voilons pas la face, camarades : preum’s, oh.

Mais hardi, compagnons ! Qu’il ne soit pas dit que l’année du Chien chinois, du Mozart naissant et du Nutella français nous verra baisser les bras ! Certes, la tâche est rude, car se profilent devant nous quelque 334 jours de quotidien périodique récurrent, mais il ne tient qu’à nous, tous, d’en tirer le meilleur parti. Oui ! J’entrevois d’ores et déjà, pour une large majorité d’entre vous, amour, gloire et prompte digestion ! Ne nous fions aux viles cassandres, qui viennent piétiner de leurs doigts crochus tous les espoirs immatériels que nous avons patiemment emmagasinés pendant les derniers jours de feue 2005, espoirs d’une année encore plus meilleure, avec plus de haut débit, plus encore de promulgations législatives chatoyantes, si c’est possible, et un minimum de coloscopie, parce que bon.

L’année qui s’est enfuie a tout d’même du mérite,
On y a vu de tout, notamment des saisons,
Elle n’a pas fait de nous des êtres sybarites,
Mais chacun y a vu quelques déclinaisons.

Un mariage, un enfant, ou simplement trente ans,
Des soirées éternelles, une p’tite augmentation,
Des vacances au soleil, un grand appartement,
Un nouvel instrument, Lost (la deuxième saison).

Une courte liste.
Ajoutez-y vos bonheurs,
Les moments passés.

Un an et un mois ont donc passé depuis l’année dernière (les plus attentifs parmi vous rermarquerons que je laisse ici de côté un formidable potentiel de rimes riches en ne poursuivant pas la lancée de la première phrase de ce paragraphe, mais que voulez-vous, les vers tétradécasyllabique, je ne maîtrise que peu, il faut bien dire). Donc, un an et un mois. Passés. En un an !
Partant du principe éprouvé qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, et loin de moi l’idée de faire mon malin en attendant qu’on en soit à un an, un mois et un jour, je m’en vais par la présente vous déclarer non pas ma flamme, car ce serait un brin pompier (hoho), mais bien mes jolis voeux pour les temps à venir – car, tant qu’à faire, autant que vous en preniez pour plus d’une année.

Je vous souhaite beaucoup de bonheur en commun,
Des muscles pas trop mous, du mérite au turbin,
De très jolis dessous, de rêver de quelqu’un,
D’avoir du temps pour vous, de rester un gamin.

Que l’année à venir voit éclore un projet,
Et, pourquoi s’abstenir ?, que ce soit du concret,
Allez donc vous blottir contre une épaule aimée,
Tout ce que je peux dire, c’est qu’le bonheur y est.

Vivez donc cette année comme un cadeau précieux,
Rendez-vous en janvier, pour voir si c’était mieux.

Merci à vous, amis, d’avoir lu jusque-là.
Merci à toi, chérie, de m’tenir dans tes bras.

Et, permettez-moi de recopier un passage de l’année dernière :

Des vœux par mail, ce n’est pas très personnel,
Mais j’ai dans la tête un visage pour chaque adresse,
Et une sincérité pour chaque visage.

Paf.

Merry fuckin’ new year to y’all.

x.

Et toutes ces sortes de choses…