Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.Nous sommes allés voir Eternal Bidule of the Machin-chose (ou ESotSM pour faire yeah), et somme toute nous avons décrété que Michel Gondry, qui nous avait assez déçu lors de son précédent effort, titré Human Nature, a enfin réussit à faire un film à la hauteur de ses clips-vidéo.
Human Nature était en soit une idée sympathique, mais qui n’arriva pas à nous soulever plus que cela : quelques scènes amusantes et beaucoup de longueurs, pour finalement ne pas s’attacher aux personnages trop loufoques, ni aux situations trop invraisemblables. Même pour du Gondry, on en restait sur sa faim.
EsOtSm fait mieux. Bien mieux. C’est tout plein de belles images, certes, mais aussi de petites réflexions dans lesquelles on peut se retrouver, et toutes les belles images qui font qu’on obtient une comédie romantique pas cul-cul, pour une fois.
On y retrouve un peu l’idée de récurisivité qui fait l’originalité de Being John Malkovich, d’ailleurs du même scénariste découvre-je, ‘va décidément falloir que j’aille voir son Adaptation. Ah, il a aussi écrit Human Nature, on ne peut pas être bon partout.
Le plot-twist est donc intéressant, on le voit venir et pourtant on ne s’y attend pas. Loin du gnan-gnan et des sucreries donc, j’ai vraiment eu l’impression de voir un film ne me prenant pas pour une cruche en manque d’amour, mais pour un être humain ayant des sentiments finalement très humains, connement.
Admettons-le, j’aime déjà bien le style comédie romantique (dans la limite des stocks disponibles bien sûr : Quand Harry rencontre Sally, Tout le monde dit I Love You, Love Actually, Anything Else, Groundhog Day, Shrek…), mais celle-là m’a semblé au-dessus du lot. Bien au-dessus.
On pourrait le résumer par : « Même s’il y a de mauvais moments ici et là, une relation mérite d’être vécut seulement pour les bons moments qu’elle apporte ». Non ?
Premier film que je vois de Kate Winslet, je crois. Cela vaut-il le coup que je m’intéresse à Titanic ? 🙂
Obligatory quotation :
How happy is the blameless vestal’s lot!
The world forgetting, by the world forgot.
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray’r accepted, and each wish resign’d
Alexander Pope – Eloisa to Abelard