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Tranquilles hasards

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Voilà, j’écoute son album une fois pendant mon trajet quotidien, et j’ai ce refrain qui me trotte dans la tête depuis deux jours. C’est malin.

Moi, j’aimerais un film en Super-8
Avec soleil, flou artistique,
Des amis dans l’herbe, ma frangine,
Scènes prises au hasard mais tranquilles

« Super-8 », in « Douze fois par an » par Jeanne Cherhal.

De même, cette ligne de chant :

Je suis debout dans la cuisine
et je ne pense à rien.
Enfin, à rien, c’est difficile,
même impossible.

« Je voudrais dormir », ibid.

Et aussi :

Codification, filling up the nation,
Qualification, brimming up the patient,
Inspiration, can you be patient

« Codification », in « Codification » par Laetitia Shériff.

Deux albums qu’ils sont bien pour les écouter avec des oreilles, soit dit en passant.

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John Peel

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

J’apprend en vadrouillant que John Peel est mort cette semaine, d’une crise cardiaque. Blimey.

Je suis tombé dans le cercle des Peel Sessions avec la fin de mon époque Radiohead fanboy (2001), et en cherchant à découvrir de nouveaux sons. Les Peel Sessions se sont assez rapidement imposées comme étant d’excellentes références tant en terme de qualité des enregistrement que de la diversité des artistes.

Ca a commencé avec Godspeed You Black Emperor! (désormais connus sous le nom de Godspeed You! Black Emperor), avec le titre à rallonge (forcément) « Hung Over as the Oven in Maida« , Maida Vale étant le nom du studio d’enregistrement de Peel, avec Peel Acres. Le titre en question n’est jamais sortit en album, mais a été découpé et éparpillé au sien du superbe « lift yr. skinny fists like antennas to heaven! » Musique magnifique, ce qui me fera découvrir et aimer le post-rock, et m’aidera à voir le talent ailleurs qu’en Thom Yorke.

Dernièrement, ce sont les Peel Sessions de Herman Düne et Explosions In The Sky qui m’ont captivé. Deux groupes très différents, pour deux sessions très différentes mais qui me font cliquer le cerveau.

Herman Düne, déjà. J’avais découvert ce groupe via les récits détaillés de quelques concerts que faisait Piwu à l’époque où il faisait une petite newsletter bien sympathique sur ses goûts musicaux très éloignés de MTV. Il avait un jour (mars 2003 si j’en juge par les fichiers) proposé en téléchargement cette Peel Session, je l’avais téléchargée par curiosité et elle traînait dans un coin de mon disque depuis trop longtemps. J’avais dû en écouter un ou deux titres vite-fait, et çe ne m’avait pas trop accroché à l’époque.
Je les ai donc vraiment écouté à partir du moment où j’ai eu mon PikaOne, en avril 2004, pour mon anniversaire. J’ai alors découvert une session bien sympa (je dirais « champêtre »), avec plein de gens qui s’amusent à faire les coeurs, des guitares acoustiques, des flutes, un son pas travaillé, l’essence de l’antifolk et du lo-fi… Bonne ambiance et tout et tout, j’aime.

Explosions In The Sky (EitS pour les intîmes et les fainéants). Comment ai-je découvert ce groupe, déjà ? Je dirais via Piwu et sa newsletter, peut-être. Ou alors en explorant la section post-rock de allmusic.com, qui sait ? Toujours est-il qu’en novembre 2003, je téléchargeais « Those Who Tell the Truth Shall Die, Those Who Tell the Truth Shall Live Forever ». Superbe. Grandiose. Dantesque. Quatre garçons dans le vent qui en remontrent tant à GY!BE qu’à Mogwai. Adopté, ainsi que sont suivant, « The Earth Is Not a Cold Dead Place », que j’ai mis plus de temps à apprécier car il lui manquait la distortion bien présente dans le premier opus, mais dont les lignes de guitares et de basse s’entrchoquant et se combinant ont fini par me convaincre. J’ai raté leur récent concert à Paris. Je m’en veux.
Cette Peel Session me permettait donc de découvrir le groupe en direct. Le plus frappant est de ne plus avoir les variations gauche-droite lors du premier titre, First Breath After Coma. Je m’attendais presque à ce que les deux guitaristes réalisent l’exploit de recréer ces variations directement, alternant les lignes de guitare qui se croisent. Ce n’est pas la cas, mais la Session n’en demeure pas moins excellente, très proche de l’album (difficile d’improviser à quatre sur des instrumentaux de 10 minutes, je suppose).

Voilà. Toutes ces appartées pour faire mon petit hommage à John Peel, grand homme de la radio anglaise et grand défricheur de musiques en tous genres.

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Fanfare

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Ecoute de Radio Nova l’autre soir en rentrant du cinéma, car FIP avait décidé de faire dans le rock’n’roll et ce n’était pas de circonstances.

H : « On dirait un fanfare qui marche sur la voiture de Oui-Oui ».
X : « …oui, une fanfare d’éléphants ».

Titres possibles selon le moteur de Nova :
23h31 « HOLD US DOWN » RAE/CHRISTIAN/G CORP
23h37 « SPINNING WHEEL » BLOOD SWEAT AND TEARS
23h40 « THAT’S WHAT SHE SAID » GEORGE DUKE

Après téléchargement, il semble que Spinning Wheel estle vainqueur, et que nous faisions plus particulièrement référence à la partie finale, commençant à la troisième minute (au bout de 2’55 », plus précisément). Essayez, vous comprendrez. Sinon, vous ne comprendrez pas. Vraiment.

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Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Nous sommes allés voir Eternal Bidule of the Machin-chose (ou ESotSM pour faire yeah), et somme toute nous avons décrété que Michel Gondry, qui nous avait assez déçu lors de son précédent effort, titré Human Nature, a enfin réussit à faire un film à la hauteur de ses clips-vidéo.

Human Nature était en soit une idée sympathique, mais qui n’arriva pas à nous soulever plus que cela : quelques scènes amusantes et beaucoup de longueurs, pour finalement ne pas s’attacher aux personnages trop loufoques, ni aux situations trop invraisemblables. Même pour du Gondry, on en restait sur sa faim.

EsOtSm fait mieux. Bien mieux. C’est tout plein de belles images, certes, mais aussi de petites réflexions dans lesquelles on peut se retrouver, et toutes les belles images qui font qu’on obtient une comédie romantique pas cul-cul, pour une fois.

On y retrouve un peu l’idée de récurisivité qui fait l’originalité de Being John Malkovich, d’ailleurs du même scénariste découvre-je, ‘va décidément falloir que j’aille voir son Adaptation. Ah, il a aussi écrit Human Nature, on ne peut pas être bon partout.

Le plot-twist est donc intéressant, on le voit venir et pourtant on ne s’y attend pas. Loin du gnan-gnan et des sucreries donc, j’ai vraiment eu l’impression de voir un film ne me prenant pas pour une cruche en manque d’amour, mais pour un être humain ayant des sentiments finalement très humains, connement.

Admettons-le, j’aime déjà bien le style comédie romantique (dans la limite des stocks disponibles bien sûr : Quand Harry rencontre Sally, Tout le monde dit I Love You, Love Actually, Anything Else, Groundhog Day, Shrek…), mais celle-là m’a semblé au-dessus du lot. Bien au-dessus.
On pourrait le résumer par : « Même s’il y a de mauvais moments ici et là, une relation mérite d’être vécut seulement pour les bons moments qu’elle apporte ». Non ?

Premier film que je vois de Kate Winslet, je crois. Cela vaut-il le coup que je m’intéresse à Titanic ? 🙂

Obligatory quotation :

How happy is the blameless vestal’s lot!
The world forgetting, by the world forgot.
Eternal sunshine of the spotless mind!
Each pray’r accepted, and each wish resign’d

Alexander Pope – Eloisa to Abelard

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Hotesse à tout prix

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Cet histoire d’appartement nous a quand même permit de découvrir un film formidable : « Hotesse à tout prix« .

Expliquons. Le week-end dernier, ma douce et moi sommes allés louer un DVD pour passer le dimanche au chaud. Passage donc à Vidéo Futur (pub gratuite), et on se décide sur « Effroyables Jardins », qu’elle avait déjà vu mais pô moué. On prend. Cela s’est révélé un bon choix, sauf que voilà l’ambiance joyeuse de la journée mise par terre. Hop.
En cherchant dans le vidéo-club, LN découvre une jaquette formidable…