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Garfieldd

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Le gros bruit du moment, c’est l’affaire Garfieldd (un nouveau pseudo en G qui secoue la blogosphère, m’a-t-on dit), et plus précisément la sanction appliquée promptement à ce proviseur, sous prétexte qu’il parlait sur son blogue anonyme tant de son métier que de son orientation sexuelle (et je n’ai pas dit « sa sexualité »). Selon toutes vraisemblances, et les caches fournis par Google et Archive.org, ce que certains pontes de l’EN considèrent comme « du contenu pornographique » n’allait pas plus loin que quelques photos éparses de jeunes gens bien formés, couverts de pudiques caleçons – en somme, rien qu’on ne puisse trouver placardé sous le moindre abribus de France et de Navarre.

Nouvelle bourde, donc de la part de l’EN et de son ministère/ministre, quelques jours après avoir annoncé que, comme on peut s’y attendre de la part de cette grande muette, il n’y a eu aucune erreur administrative dans la gestion des soucis de cette enseignante poignardée. Si l’EN était un Jenga et chaque bourde une briquette, vous vous doutez de mon avis sur la stabilité de la chose. Mais la mammouth est en fait un éléphant acrobate, et on se doute que personne en dehors des tranchées du quotidien professionnel, ne sera touché.

D’aucun apprécieront que ce proviseur, autrement bien noté par son administration, a été dénoncé en interne, et jugé/condamné par ses pairs (c’est bien ça, une « commission paritaire », non ?) – il le craignait d’ailleurs un peu, à lire un post prémonitoire de son blog précédent. Je voudrais juste, par ce petit post, signaler que d’autres sont plus ouverts d’esprits, en reprenant (sans leur demander, car je suis vil) quelques réactions des membres d’un forum dédié Capes/Agreg que je fréquente à l’occasion. Disclaimer : c’est moi qui avais lancé le sujet.

Mais le petit coquin du rectorat qui passe son temps sur les sites X homosexuels et qui a reconnu le proviseur , est-ce qu’il est révoqué lui ?

Dis-moi avec qui et comment tu couches et je te dirai si tu es un bon proviseur ? (…) Quand on pense que certaines affaires nettement plus graves (affaires d’abus sexuel, par exemple, ou de harcèlement sexuel ou moral) se sont soldées dans le passé par de simples mutations de personnel, cette affaire laisse vraiment songeur…

Le fait d’être sexuellement actif ET d’être actif sur le Web faisait de lui un humain, comme ses élèves. (…) I say, Fuck and Blog and Vive la France !!

Il paraît que les photos « pornographiques » s’agissaient de mecs en slip ! Je vais jeter mon catalogue de la Redoute.

Et à côté de ça, un élève qui menace un prof a une petite remontrance… Quelle équité…

Voilà. Je ne suis pas « de l’intérieur », donc je me disais que lire les avis de ceux qui sont effectivement profs pouvait être utile…

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musiques offline

Calling you

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Parce qu’elle me trottait dans la tête.
Parce qu’il m’est venu l’idée de l’apprendre.
Parce que je me suis dit que ce serait l’occasion d’apprendre à m’enregistrer.
Parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas éhontément mis un mp3 perso sur mon site (aaah, ynwuay…).
Parce que vous pouvez vous estimer heureux que cette fois, je ne chante pas.

A desert road from Vegas to nowhere
Some place better than where you’ve been
A coffee machine that needs some fixin’
In a little café just around the bend

I’m calling you
(Can’t you hear me?)
I’m calling you

A hot dry wind blows right through me
The baby’s cryin’ and I can’t sleep
But we both know a change is comin’
Comin’ closer, such sweet release

I’m calling you
(I know you hear me)
I’m calling you

« Calling you », Bob Telson

Parce que, juste comme ça, pour le plaisir.

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amusant offline

And the « achievement of the week » award goes to…

Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.

Ce dimanche, à l’heure où normalement je digère des crêpes au Nutella, j’ai attaqué par la face nord un problème récent, et suis parvenu par la force du poignet à la victoire.

J’ai débouché mon évier.

Moi. Tout seul. Monsieur non-bricolage. Monsieur « je vais voir sur Google si je trouve des conseils ». Monsieur « euh, je vais demander à mes parents s’il connaissent quelqu’un de pas cher ».

Moa. J’ai vaincu la Bête. Son sang nauséabond a coulé dans les toilettes, et ira fertiliser les champs des égouts locaux. Meurt, pourriture comuniskme.

Nonobstant, c’est lors de ce genre d’aventure quotidienne que l’on se rend combien les règles de vie de base se doivent d’être appliquées à la lettre. Par exemple, saviez-vous que ce n’est pas pour rien que votre mère vous ordonnait sans cesse de finir votre assiette. Non, ce n’est pas non plus pour que vous grandissiez, non. C’est parce que toute assiette mal vidée porte en elle le potentiel terrifiant de laisser quelques éléments organiques glisser par mégarde entre les trous de l’évier, et être stocké à vie (du moins, jusqu’à apparition d’un aventurier de ma trempe) dans le petit réceptacle anti « retour de vague » d’icelui.
Je me suis ainsi fait tout à la fois historien, géologue, archéologue (donc), stomatologiste, gastro-entérologue et enzyme glouton : outre quelques rebuts nauséabonds, je retrouvais la preuve vivante (euh, morte) que nous avions mangé pas mal de pâtes dans les mois passés. D’où, déduction : « fini ton assiette, j’ai pas envie de me retrouver dans 6 mois à passer les gants dans le tuyau pour en extraire la substantifique moelle [nldr : littéralement] ».

Corrolaire personnel, découvert au fil des années et des vaisselles à la main gantée d’un rose fort peu seyant ma foi : tout ce qui est sauce, moutarde, jus et compagnie, quand ça sèche, c’est super walou à enlever. Ajoutons à cela que la graisse offre le risque de refroidir dans le tuyau, et de devenir largement plus compacte, créant un bouchon invisible, voire insidieux… Saucez votre assiette, les enfants, ‘pas envie d’appeler le plombier.

En fait, idéalement, il faudrait que les assiettes soient déjà propres au moment où l’on commence la vaisselle. J’en comprends que c’est par peur chronique de devoir se foutre la honte face à sa femme en appelant un plombier qui s’y connaît, lui, que l’Homme a inventé le restaurant, et l’a entouré de toute une mystique romantique à la noix. Car fourbes, nous sommes. Nous aussi.

Therefore, I would like to thank the Academy, ainsi que le père de ma nLN pour ses conseils de professionnel avisé, et mon propre père pour son prêt de l’arme mirifique :

[ici bientôt, la photo de l’arme mirifique]

seule capable de venir à bout du boss de fin de niveau :

[ici bientôt, la photo du boss de fin de niveau]

Bon, maintenant, j’ai quatre jours de vaisselle en r’tard qui m’attendent. Priez pour mon âme.

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Résumé des épisodes précédents

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Comme chacun sait, un blog n’est régulièrement mis à jour que si l’auteur n’a rien d’autre à faire de sa vie. Par corollaire, nous affirmerons qu’un blog peu mis à jour est la marque de ceux dont la vie est trop prenante. Je n’irai pas bien sûr jusqu’à dire que j’ai passé un mois incroyablement rempli depuis le dernier post, mais il me semble utile, pour la bonne forme et la postérité, de mentionner certains faits du mois passé, par ailleurs le dernier de la 4e année de ce siècle. J’omettrai sciemment ce que j’ai sans le vouloir oublié de noter.

– Nous avons, LN et moi, acheté notre premier sapin (ou « tapin » dans le patois local). Plus précisément, LN a acheté la chose, l’a ramenée à l’appartement (2e étage sans ascenseur), a réarrangé le salon en fonction des larges branches, a acheté boules et guirlandes clignotantes, l’a décoré, et l’a certainement baptisé. Je me suis contenté de faire « Cool, un tapin ! » en rentrant du boulot.

– Mon petit frère à pendu sauvagement la crème anglaise dans son premier appartement, et on l’envie un peu d’être tombé sur une telle perle, dans un si sympathique quartier, pour si peu de zorkmids.

– Nous avons fait un trop court saut à Londres un samedi. Cela impliquait de se lever à 5h pour avoir le TGV de 6h45, et d’être de retour à Babylone pour 22h et quelques, mais rien ne pourra nous enlever ce merveilleux souvenir d’une sieste de fin d’après-midi dans les canapés du 4e étage de la Tate Modern, surplombant le Turbine Hall, en faisant semblant d’écouter l’histoire du musée pour justifier ce long squattage éhonté.
‘faudrait d’ailleurs que je trouve ce qu’étaient les instruments de ce petit quatuor jouant de la world jazz sur la Jubilee Walk, à la tombée de la nuit – sonnant comme des steel drums, mais ayant la forme de deux woks collés par les rebords… Je balancerai la vidéo (malheureusement trop sombre) à l’occasion.

– J’ai participé à ma première soirée Paris Blog-t-Il ?, sorte de Paris Carnet du chef d’entreprise, du buzz et de la carte de visite. En gros, Paris Carnet pour les minorités (geeks, homos, avocats, Corses…), PBTL pour les entreprenautes et nostalgiques de First Fridays. Petite déception de ne pas recevoir un carton de présentation indiquant mon URL, ni un verre de champagne, dès mon arrivée, mais ce fut vite compensé par mon croisement avec Mathieu, ami de longue date, et qui n’était pas là pour la soirée blogs mais pour présenter un court-métrage qu’il a produit, dans la salle attenante au Réservoir. J’ai donc passé plus de temps à parler avec des amis que je connaissais déjà (Mathieu, donc, mais aussi Jem, qui se révèle être effectivement le producteur du premier album de Spleeen, et deux acolytes dont ma mémoire ne se souvient pas des prénoms, maudite). Ceux-ci partis, j’ai tourné en rond en quête de visages compatissants, squatté des coins de table avec un autre tourneur en rond, Lewis Scarole, ait donné mon adresse pour un projet fumeux, et suis rentré pas mécontent.

– Le Père Noël est venu au Benchmark. C’était sympô. Y’avait du Champomi.

– Les Funky Frogs ont fait, comme prévu, un excellent, long et chaleureux concert. La funk, c’est bon, surtout quand c’est joué avec tant d’entrain. Ici encore, les photos viendront plus tard…

– J’ai passé quelque temps à participer à la traduction de WordPress 2.0, l’outil qui gère le blog.

– Dîner de pré-Nowel à la cool chez l’ami Pierrot, mais sans petits cadeaux bidons.

– Première soirée du 24 passée chez les parents d’LN plutôt que parmi ma famille paternelle. Journée du 25 passée avec mes parents et frères.

– Réveil à 5h du matin le 26 pour attraper le train, direction La Plagne pour quelques jours en altitude. Très froid (-27° dans les parties les plus hautes – j’en ai même chopé des vergetures, z’êtes contents de l’apprendre, mmh ?), pas de chutes de neige malgré un reste de la France apparemment inondée en la matière, jusqu’au matin du départ où 30 cm de poudreuse viennent nous narguer depuis le balcon, et pas de fondue au chocolat. Mais joie pas assez renouvelée de glisser en compagnie de ma douce, de se fabriquer des trajets plus ou moins tordus, de faire de la pelle en évitant les passants… Fierté également de ma nLN qui a effectivement arrêté de fumer pendant ce séjour, en espérant qu’aucune mauvaise habitude ne viendra la faire tousser à la rentrée…

– Retour sur Pôris le 31, juste le temps de se rendre beaux pour la soirée de fin d’année, pas trop éloignée pour pouvoir profiter de l’instant sans prendre le volant.

Et voilà. La nouvelle année est là, l’Éducation Nationale m’a repris ma nLN, l’appartement devient subitement bien vide, et mon blog se remplit, comme le corollaire du début de ce texte le laissait présager.

Maintenant, il va me falloir écrire mes voeux…

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musiques offline online

Bootleg

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Depuis quand le mot « bootleg » signifie-t-il « un mix de plusieurs chansons en une seule » ?

J’ai entendu ce mot utilisé dans ce sens pour la première fois un soir, en écoutant Ouï FM. L’animateur nous promettait je crois une soirée avec plein de bootlegs mélangeant les genres. Je ne me souviens plus de la phrase exacte, mais on comprenait bien qu’il parlait du genre de choses que l’on entend chez 2manydjs : deux chansons en une seule.

Soit. Les animateurs radio ne sont pas réputés pour être au courant de ce qu’il s’est passé plus de 6 mois en arrière, donc p’tet qu’ils n’ont jamais échangé de chansons enregistrées en concert. Mais tout de même, on s’attend à ce qu’ils sachent ce genre de choses.

Et soudain, je reçois sur mon blog-test de la traduction de WP, un ping depuis un nouveau site. Très bien, je vais visiter, un petit groupe qui monte son site, magnifique, je parcours. Et paf, au détour d’un article :

[…] je me suis rendu sur le site de DJ Zebra. On y trouve quelques MP3 téléchargeables de ses bootlegs (des mix sauvages).

Allons bon, même les musiciens se mettent à comprendre « bootleg » dans ce sens !? Est-ce moi qui suis en tort ? Ai-je été dupé par tous ces titres de concerts que je téléchargeais j’empruntais à des amis proches de mon cercle famillial ? Diantre !

Farfouillons sur le Web. Le dictionnaire de answers.com me donne cette acception, entre autres :

n.

1. A product, especially alcoholic liquor, that is illicitly produced, distributed, or sold.
2. The part of a boot above the instep.
3. Football. A play in which the quarterback bootlegs.

adj.

Produced, sold, or transported illegally: bootleg gin; bootleg tapes.

Allons voir Wikipedia sur le même sujet :

The term bootleg can refer to:

* a bootleg recording, an otherwise unavailable musical (or video) recording distributed without the artist’s consent
[…]

Although not technically correct, the term is also used to refer to:

* a pirate copy, an unauthorised duplicate of material already commercially available, sold illegally for significantly less than the standard retail price

Voyons donc voir l’article « Bootleg recording » qui nous est proposé :

A bootleg recording is a video or musical recording, distributed for profit or other financial compensation, that was not officially released by the artist (or their associated management or production companies), or under other legal authority.

Bon sang de bois, j’ai donc raison ! Haha ! Ce qu’ils appellent « bootlegs », ce sont en fait de simples mixes, ou des « mashups » comme on les appelle de nos jours.

Mais pas complètement raison, en fait. Un peu plus bas dans ce dernier article, on trouve :

Bastard pop

Recently bootlegs have become the term for a style of remix, melding two or more music records into each other to make a new piece of music out of the old components. Among the most popular artists in this genre are The Freelance Hellraiser, Soundhog, Go Home Productions, Soulwax and Lionel Vinyl. These type of records area also referred to as mash ups or bastard pop.

Damn it ! Bootleg=mashup serait donc une évolution récente du sens ? Mais cela n’en a aucun, de sens ! Bon, évidemment, on peut postuler que la plupart des mashups sont illégaux, vu que les droits sont difficiles à atteindre (2manydjs auraient passé deux ans rien qu’à valider les droits pour leur premier album). En ce sens, un mashup est donc illégal le plus souvent, et donc se rattache effectivement à la définition d’illégitimité rattachée à bootleg.

Cependant, chez moi, « bootleg » correspond moins à une musique diffusée illégalement qu’à un concert enregistré côté public. Je vais donc rester très conservateur (oui, venant de moi, surprenant, je sais), et considérer l’utilisation de « bootleg » dans le sens « mashup » comme une bastardisation de l’acception. Et la boucle est bouclée, vu qu’un synonyme de mashup est « bastard pop », pif paf hop, tout ce que je viens d’écrire est inutile.

Enfin bref, asi es mi vida loca.

Mise-à-jour mercredi 7/12 :
Bon, j’ai dû prendre la voiture hier soir, et j’ai donc eu l’occasion d’écouter sans vraiment le vouloir Zebra Mix, qui à ce que j’ai compris est l’émission de Ouï FM dédiée à ces « bootlegs ». L’animateur m’a gratifié de 15 minutes d’un mashup très divers et varié, issus de l’album « Drixxxé is not a DJ ! Pt. 3« . 15 minutes. Imaginez, à la longue, y’en a marre, même si on se prend à penser « ptin, il mixe ça et ça, la vache », au bout de 10 minutes on attend que ça se finisse.

D’ailleurs, une partie entière du mashup est dédiée à « Are you gonna be my girl » des Jets, qui suit de peu et en toute bonne logique « Lust for Life » d’Iggy Pop, ce me semble. Bah croyez-moi ou pas, j’ai cru que c’était l’animateur radio qui avait eu l’intelligence de faire suivre le multimix de Drixxxé par la chanson des Jets. Que nenni ! Le mix continue, et un sample de la chanson des Jets est utilisé un peu plus loin. À ce moment là, je m’attendais quasiment à entendre « In the mood » de Glenn Miller, précédé du fameux « Come on ev’rybody co-co-come on ev’rybody ! » de la chanson « Let’s Twist Again » de Chubby Checker.

Et là, la grasse à touché de son doigt boudiné mon front adipeux : bon sang, mais c’est bien sûr ! Toutes ces histoires de mashups, de A vs B, de « bootlegs » et autres mixes plus ou moins réussis, c’est tout simplement un retour à la mode de notre CD préféré des années 80 : Jive Bunny and the Mastermixers, The Album ! Le mix longuet de Drixxxé est d’ailleurs l’illustration la plus parfaite (même si y’a probablement du boulot derrière, mais merci la fonction beat-mapping d’Acid/Ableton, mmmh ?) : tout ça, en fait, c’est du medley, ni plus ni moins, et je rejoint donc l’avis de Sheila dans les commentaires de ce post.

J’ai alors continué ma route, le coeur léger, sachant qu’une fois de plus le recyclage prévaut, et qu’il n’y a finalement rien de neuf sous le soleil…

petit rajout
Ah, et avec ce nouveau post, je sort enfin celui à propos de la saison 2 de Lost de ma page d’accueil. Hourra ! Enfin, je n’aurai plus des centaines de fans de base qui tomberont sur mon site en cherchant « lost saison 2 » ou « résumé lost saison 2 » ou « kate sawyer sexe lost » ! Libre, je suis libre, plus de Lost en page d’accueil !

euh… ah mais non, je viens de… rhâh… bon, tant pis.