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21 avril 1977

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Aujourd’hui, j’ai trente ans. Même pas mal.


[Je remercie mes parents d’avoir conservé tant de photomatons et photos d’écoles, sans quoi cette phrase n’aurait pu se faire. Je remercie également l’outil Healing Brush de Photoshop, parce que la puberté merci bien.]

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Deux semaines d’illusion

Temps de lecture / Reading time : 21 minutes.

Ca commence comme pour toute drogue, j’imagine : de manière très insidieuse, et par le biais de l’entourage. D’abord, cela a été le fléau qui ravageait l’Amérique et les pays anglo-saxons, a pris l’Asie à la gorge, puis est arrivé en France, et jusque parmi mes compagnons – on finissait par biffer d’un trait rageur ceux que l’on ne voyait plus guère, trop pris qu’ils étaient dans leur paradis artificiel. C’était prévisible et attendu, mais la réalité était là : cela emportait les meilleurs d’entre nous, parfois même sans espoir de retour à une vie « normale ».

Comme trop souvent dans ce cas-là, la curiosité tenaille, mais l’on reste un garçon sérieux – et puis, ça reste trop cher à l’achat, surtout qu’on apprend entre-temps que l’on parle plus de dépenses régulières que d’un simple achat unique. Toutes choses reconsidérées, on s’éloigne de l’idée de connaître le pourquoi du comment.

Puis surgit l’épreuve difficile à surmonter : l’échantillon gratuit. Grand classique, là aussi : convaincu de la qualité du produit, le vendeur propose un petit essai, « tu regardes, tu prends ton temps, si tu aimes, si tu veux recommencer, tu reviens me voir, quand tu veux, je bouge pas. » Ils sont malins…

J’ai pris l’échantillon gratuit. La curiosité était trop forte, et je pensais qu’avec cet exutoire à portée de main, j’y verrais plus clair. Mais, j’ai conservé l’objet pendant de longs mois sans m’en servir, juste en le regardant, en me disant « et si…? » Mais je me disais que c’était idiot, je n’avais déjà pas beaucoup de temps : je ne voyais déjà pas assez souvent mon entourage, mon travail me faisant rentrer trop tard, pour que je perde mon peu de sommeil dans l’illusion que m’offrait cet échantillon, dans ce monde artificiel à portée de main. L’échantillon restait dans son emballage plastique, je n’y pensais quasiment pas, sinon en lisant les nouvelles des ravages que cela provoquait dans d’autres cercles, et les témoignages de ceux qui en sont revenus, et restent en rémission.

L’idée pernicieuse de m’y plonger restait cependant présente, suffisamment pour que je fasse des plaisanteries à son propos, ici et là, innocemment, mais en fait probablement pour chercher une validation quelconque. Bien évidemment, personne ne m’encourageait jamais dans cette voie, et c’est bien compréhensible.

J’ai quand même fini par plonger. L’amour fait accepter beaucoup de choses, et ma douce a fini par comprendre que cet échantillon me tiraillait. Elle a même fini par me pousser à m’en servir, que ce soit fait, que je passe ce cap. De mon côté, je l’assurai que je ne comptais pas y perdre tous sens de la réalité, juste savoir ce qu’il en retourne. Savoir pourquoi. Et pouvoir dire, « j’ai essayé ». Il vaut mieux avoir des remords que des regrets, paraît-il. J’espérais ne rien regretter… C’était en octobre 2006.

J’ai décidé de tout vous raconter. Je n’en suis pas fier, je n’en suis pas totalement revenu, mais peut-être mon expérience pourra-t-elle servir aux autres curieux, et les aider à prendre la bonne décision.
Je suis conscient que je risque de faire plonger ceux qui n’en avait pas entendu parler, de raviver les douloureuses blessures de ceux qui ont réussit à s’en sortir, et d’enfoncer un peu plus dans leurs tourments ceux qui vivent cela au quotidien, par eux-même ou par un proche touché. Je demande à ces personnes de bien vouloir m’excuser…

Je m’appelle Xavier Borderie, et ceci est mon histoire.

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Pink Martini à la salle Pleyel

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

J’ai découvert Pink Martini grâce à mon grand frère, et leur album « Sympathique » qui a été la bande sonore des vacances de l’été 1999 (je crois – en tout cas, l’année de sa sortie en France). Tant de gens autour de nous ont dansé aux rythmes de cet album, que nous nous plaisons à croire que, finalement, c’est mon frère qui à aidé Pink Martini a gagner sa popularité en France.

Ils ont ensuite sorti un second album, « Hang on little tomato », qui s’il conserve le charme du premier, n’arrive pas à recréer cette ambiance de ‘Sympathique ». Nonobstant, on se plaît à se plonger dans ses mélodies, et apprécier la musicalité qui s’en dégage.

C’est dans l’espoir de les redécouvrir que nous avons pris nos places pour leur concert à la salle Pleyel, au demeurant une petite salle charmante et familliale, qui a su rester simple par l’usage de couleurs chaudes :

La salle Pleyel

Il fallait bien ça pour accueillir non seulement le groupe en entier (quelques 13 membres à eux seuls), ainsi que l’Orchestre National d’Île-de-France (92 musiciens de tous poils).

Donc, pour les connaisseurs, imaginez Pink Martini jouant accompagné d’un orchestre symphonique, dans la salle Pleyel. Même là vous n’êtes pas à la moitié de ce que nous avons ressenti pendant cette prestation.

On peut apprécier Pink Martini pour son apport de latinosité dans nos journées autrement mornes, mais c’est vraiment sur scène que l’on s’aperçoit de la grande qualité de ce groupe.

Bon, déjà, il y a China Forbes et Thomas Lauderdale, respectivement chanteuse et pianiste, le coeur du groupe. La voix envoûtante de Fobres n’a d’égale que la virtuosité de Lauderdale au clavier.

Mais le reste n’est pas en reste : tous déchirent leurs génitrices en matière de virtuosité. Le grand à cheveux blancs qui fait du tam-tam dans son coin au début ? Il déchire à la batterie. Le trompetiste et le tromboniste dans leurs coins. Ils déchirent. Les cordes prostrées ? Elles déchirent. Le morne bassiste, le choriste inutile, le guitariste caché ? Ils déchirent. Tous. Sans exceptions, et surtout sans frime aucune : ils ne partagent que sourire entre eux, et humilité face à la salle et ses applaudissements, que jamais ils ne viendront soliciter mais qui seront toujours largement mérités.

Alors, Pink Martini fait pas mal de reprises, souvent à sa sauce. Thomas Lauderdale se lève régulièrement de son piano pour nous parler de la chanson à venir, dans un français très correct mais cherchant auprès de Forbes et des autres une traduction qu’il croit hésitante.

Thomas Lauderdale explique la chanson à venir

Il ne manque pas de nous faire rire, par exemple quand il parle avec passion de « Que Sera Sera », dont il trouve l’original trop « skippy », dit-il en faisant des petits sauts, et dont il a voulu faire une version plus… « mysterioso » :


Pink Martini – Que Sera Sera

Le reste se passe sans encombre, emportés par la voix et les gestes de China Forbes, et la centaine de musiciens face à nous.

China Forbes in the zone

China Forbes says goodbye


Pink Martini – Donde estas, Yolanda ?


Pink Martini – Andalucia

Malgré la salle un poil guindée (on me souffle d’ailleurs que Lauderdale n’a pas utilisé un piano Pleyel) et les différences d’âges dans l’assistance (jeunes, vieux, bobos, familles avec enfants…), le groupe fera un rappel prévu, et un autre imprévu mais tout aussi prenant que le reste du concert. Prestation sans faille d’un groupe qui croit petit, et qui se révèle non pas grand, mais immense.

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Samedi, temps pourri…

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

…cookies !

une assiette de cookies chauds et deux tasses de thé

Le sale temps, on l’aime surtout pour ça.

gros plan sur les cookies

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Passage au festival des Inrocks

Temps de lecture / Reading time : 9 minutes.

[cet article se rapporte à la soirée du 12 novembre 2006. Rédigé depuis longtemps, mais en attente que je me bouge pour mettre les photos et surtout les vidéos en ligne. Voici le tout. Pfiou, on va pouvoir passer à autre chose]

Vous le savez, les concerts, c’est ma grande passion. Plus encore que les courses, oui. Surtout à Casino le samedi, car franchement ils n’ont pas mieux à foutre les vieux que de venir faire leurs courses le samedi après-midi alors que c’est déjà suffisamment blindé de monde sans qu’on rajoute du grabataire à moustache (sans discernement de sexe aucun) et déambulateur ? Hein ?

Mais je m’égare.

Les courses, donc. Non, les concerts. Oui, voilà.

Il était écrit que le dimanche 12 novembre 2006, je ne ferai pas de crêpes. C’est comme ça, ça arrive, c’est rare mais il faut bien déroger à une règle de temps à autre. Me voilà donc à remplacer une remplaçante, et me retrouver à 17h face à la Cigale (Paris, France), pour un concert qui promettait de la pipelette et du jarvis : bienvenue à l’édition 2006 du festival des Inrocks.

Notons pour l’anecdote que nous étions devant l’entrée de la Boule Noire (petite salle super-voisine de La Cigale, pour les bouseux provinciaux), ce qui nous permet de nous faire manu militari écarter par un service d’ordre pour faire passer Sean Lennon, « fils de » mais second de l’appellation, frusqué comme un pimp de beaux quartiers. Alors Sean, pour info, tu n’as pas été très poli, surtout que tu es passé à 25 centimètres de jeunes filles qui ont eu la gentillesse de rester aussi longtemps que possible lors de ton concert pluvieux au festival des Eurockéennes, alors que tu chialais Yoko Ono pour que les gens ne partent pas malgré le temps, pourri, et les chansons, restons objectifs mais polis. Bref, Sean, ingrat, va. Fi.

Nous finissons par entrer et nous installer au premier étage – nos vieux os ne nous permettent plus la folie de la fosse, et j’ai pas payé pour me faire transpirer dessus. On se rend rapidement compte que nous sommes entourés d’une foule particulièrement bigarrée et rock’n’roll : entre les pou-pouffes habillées 100% Pipettes-like, les fashion victimes qui en sont restées à l’ère Strokes (mèche graissée, badges monosyllabiques et Converse aux pieds- sales, les Converses), et plus simplement les gens fous dans leurs corps qui lisent Libé entre deux concerts, nous nous sentons tout à fait pas au bon endroit pour kiffer la vibe, bébé. Qu’à cela ne tienne.

18h45 et ça commence avec Tapes’n’Tapes. Petit groupe américain qui fait du rock sans prétention. C’est assez carré mais autant que je me souvienne, rien de bien inventif. Ca permet néanmoins de déjà apprécier les éclairages. Notons qu’ils sont passés chez la Blogothèque, ce qui ne peut que les rendre plus sympathiques à mon goût.

Arman Mélies suit. A sa droite (notre gauche, donc), un batteur, à sa gauche (…), trois cuivres (et leurs souffleurs respectifs. Lui, au milieu, guitare sèche à la main. En gros la plupart des titres qu’il joue suivent la recette suivante : il lance une ligne sur sa gratte, enregistre la boucle dans son sampler, en rajoute une autre, une autre, une autre, entrent les cuivres et/ou la batterie et ou le chant. Les plus casses-couilles diront que ça sent la resucée des récents succès de KT Tunstall ou, plus proche de nous, Anaïs (et pour les gens qui ont une culture musicale qui dépasse celle d’un disk-jokey de Ouï FM, les Beatles ou Pink Floyd), mais je les emmerde grassement car notre Méliès crée une ambiance très atmosphérique, relevée par l’ajout des cuivres, le tout avec une grande délicatesse et mélancolie, bref de quoi m’attirer, forcémently.

Je vous le dis tout de go, Arman Méliès est ma découverte/coup de coeur/putain c’est chanmé de ce dimanche soir, et si quelqu’un a un enregistrement de cette soirée, je suis preneur – j’ai écouté les sons qu’il met à disposition sur Internet, mais il ne semble pas y avoir le combo batterie/cuivres que nous avons eu ce soir.

Du coup, on va se renseigner un brin, hein : ancien chanteur d’eNola, dont je dois bien avoir n’avoir entendu que le nom. Album : Les Tortures Volontaires. Achetez, c’t’un p’tit gars bien, mais ne prenez pas mes écrits pour argent comptant, son site propose une radio où vous pouvez avoir une idée de ses idées. La texture des sons est malgré moins imposante sur galette qu’en concert, donc si quelqu’un dispose d’un enregistrement potable de sa prestation, je lui en serai gré. Et pas de marbre.

Subjugué que je fus, je n’ai même pas pensé à filmer une seule chanson, vous devrez me faire confiance.

Le suivant sera Plan B, et il met les points sur les i d’entrée de jeu. Set de batterie installé et guitare acoustique posée sur le côté, il entre sur la scène proclamant d’un air de white nigger « Yeah, now it’s my time, so you got me, so fuck you cunts ! » Cute. Rapper briton, donc, il s’accompagne régulièrement de sa guitare, qu’il violente sans médiator, ou son batteur s’occupe de lancer des samples – notamment l’intro piano du Pyramid Song de Radiohead. Guère de chance de rallier la foule à sa cause vu qu’elle est déjà tout acquise aux Pipettes, à Jarvis ou à Libé, mais l’effort mérite quelques bons points, notamment quand il laisse de côté son rap et ses frappés pour chanter (!) une chanson (!!) avec des pitis arpèges sur sa gratte. Et c’est ‘rôlement bien didon, dans ce cas là. Le reste, sinon, boaf : petit blanc que rappe, avec un black faisant deux fois sa taille derrière.

Ah, si, tiens, oui, il a piqué un sample à Radiohead. JEU CONCOURS : saurez-vous reconnaître le sample ?


Inrocks 2006 – Plan B

Tranche de vie : après deux bières à jeun (moi, pas les bières), il est de temps de rejoindre la queue devant les toilettes. Je suis triste, comme d’habitude, face à celle trois fois plus longue/lente des filles, mébon, pas de sentiment. J’entends au loin une petite voix : le temps de me laver les mains, j’arrive sur le côté de la scène, où une jeune damoiselle chante tout sourire pour le public, debout devant le rideau fermé et armée de sa grosse guitare classique que t’as mal aux doigts pour elle. C’est gentillet, et surtout elle ne fait que sourire et remercier, ce qui m’a foi fait plaisir vu le nombre de gens qui tirent la tronche sur scène le plus souvent.
De retour à ma place, on m’explique qu’il s’agit de Babet, violoniste/chanteuse de Dionysos – ça explique le sourire, que j’avais déjà repéré sur les photos de concert de ce groupe. Pourquoi les artistes heureux d’être sur scène devraient-ils être aussi rares que les mannequins affichant leur amusement à défiler ? Bah.
Elle se lance en solo donc, et les complots fusent, notamment qu’avec Mathieu occupé à écrire pour sa femme chocolat, cette affirmation personnelle de la part de Babet n’est pas plus mal. Nonobstant, je n’ai quasiment rien entendu d’elle ce soir. Tant pis.

Mais viennent les têtes d’affiche n°2 de ce soir, The Pipettes ! Précisons que les Pipettes sont la raison première de ma présence ici, car en bonnes fans de musique kifédubien, ma douce et ses comparses ne voyaient vraiment qu’elles comme intérêt ce soir – et admettons que vu ce qui a précédé, elles étaient au 2/3 dans le vrai. Ma présence avait donc pour cause les Pipettes (depuis que je me suis rendu compte que je connaissais par coeur certaines chansons de Chicago, je n’ai plus peur pour mon hétérosexualité), mais également Jarvis Cocker, qui viendra après. Mais là, donc, Pipettes it is.

J’étais limite déçu en parcourant la salle du regard de constater le peu de Pipettes diehards s’y trouvant : pas une grosse propension de robes « polka dots », de coupes sixties et de collants noirs. Soit, il est admis que le public était un poil intello.
Les trois Pipettes (et leurs Cassettes, donc, parmi lesquels le guitariste et cerveau du concept Pipettes, mais qui ne s’affiche jamais) nous donnent un spectacle très bien réglé et mélodieux, au point que les interventions entre les chansons peuvent sembler tout aussi préparer, si ce n’est certains moments où elles racontent de grosses conneries ou se marrent entre filles.
Tout comme l’album, c’est très sympa à écouter, très dansable, mais également à regarder – je laisse la parole à ma chérie qui m’a laissé entendre qu’il fallait avoir de sacrées gambettes pour, comme le fait Gwenno Pipette ce soir (en gros, la fausse blonde), oser porter ce qu’elle porte (je ne saurais vous donner le nom exact, n’étant pas une fille). Cela se confirme quand on farfouille un peu, et que l’on découvre qu’elle faisait partie des danseurs de Lord Of The Dance, entre autres grosses productions, ce qui aide à garder les jambes aussi galbées que celles de Madonna.

Bref, une prestation agréable 😉

Et vu que c’est rigolo de les voir agiter les bras et tourner sur elles-mêmes, j’ai mittraillé (après tout, elles étaient la raison première de ma présence ici, il me fallait ramener des preuves) :


Inrocks 2006 – The Pipettes


Inrocks 2006 – The Pipettes


Inrocks 2006 – The Pipettes


Inrocks 2006 – The Pipettes


Inrocks 2006 – The Pipettes

C’est Jarvis Cocker la tête d’affiche ce soir. Tout le monde le connaît comme chanteur et parolier de Pulp – probablement le seul parolier briton actuel à pouvoir tenir la dragée haute à Neil Hannon – mais je dis ça uniquement parce que Nick Cave est australien d’origine, et Nick Drake est mort. Charmant petit groupe, Pulp. Non, je déconne, ils déchiraient pas mal, j’en veux pour témoignage This is Hardcore, excellente chanson et vidéo, sortant Pulp de la britpop mourante avec panache (tout comme Blur s’en était sortit avec l’également superbe combo chanson/vidéo de Bettlebum, je mets trop des parenthèses si j’veux), vidéo que d’ailleurs je balance ici pour la bonne bouche, point.


Pulp – This Is Hardcore

Et puis Beetlebum, parce que la chanson, la vidéo et l’album déchirent leurs races mutuelles et consécutives. Et pour le plaisir, aussi, oui. Ne vous fiez pas au regard torve de Damon Albarn ci-dessous, cliquez : il s’agit d’une des raisons pour lesquelles Blur a survécut à la Britpop, et pas Oasis.

Jarvis, donc, se ramène avec un nouvel album, dont je n’ai rien entendu, donc découverte totale, ce sera cool. Mon grand frère Cédric m’avait une fois raconté avec été invité à un concert (privé ?) de Pulp lors de leurs années de gloires, et avoir été surpris par le nombre de fans habillés comme notre ami Jarvis. De toute évidence, ce ne sera pas plus le cas ici que pour les polka-dots dresses en hommage aux Pipettes, la jeunesse n’est plus ce qu’elle fut, ma bonne dame, la faute à tous ces satellites.
Om en étais-je, déjà ? Ah, oui, la prestation de Jarvis. En un mot : bourrine. C’est assez amusant de voir cela et de comparer avec Pulp, mais Jarvis Cocker fait maintenant du rrrrrock, en témoigne son batteur chevelu qui manque totalement de finesse et de subtilité, mais bon.

Donc bon, j’ai apprécié Jarvis pour sa finesse, ici point – si ce n’est peut-être dans les textes sans doute, mais ici rien d’audible :


Inrocks 2006 – Jarvis Cocker

Trop bruyant (et plus assez de place sur la carte mémoire), je me suis limité aux photos…




Déçu par Jarvis. Plan B et Tapes’n’Tapes pas vraiment passionnants. Babet manquée. Arman Méliès et Pipettes, bonnes pioches. Soirée concert : ça n’a pas de prix.