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Jouer avec/sur Seesmic

Temps de lecture / Reading time : 7 minutes.

(Attention : article très lourd en vidéos qui se chargent d’un coup, désolé pour ceux qui ont un modem, le lecteur de vidéos de Seesmic est très mal foutu car il charge directement l’intégralité de la vidéo, ce qui vous oblige à télécharger dès l’arrivée plusieurs méga-octets sans forcément appuyer sur Play. Loic Le Meur, si tu m’entends…)

Contexte 1 : Comme vous le savez sans doute, je n’ai plus de groupe avec lequel jouer depuis un certain concert, et joue désormais de mon côté, plutôt pour améliorer ma technique de jeu grâce à des cours papier/vidéo, et aussi bien sûr pour ne pas perdre la main par manque de motivation collégiale.

Contexte 2 : Seesmic est une société de conversations vidéo, actuellement en phase de test semi-ouvert, avec plusieurs centaines de personnes déjà en train de parler par vidéos interposées. Ce n’est pas de la conversation en direct, comme on pourrait le faire lors de vidéo-conférence, mais un système de messagerie : j’enregistre mon message qui est ensuite placé dans le flux constant de messages vidéo enregistrés par les membres du site ; si mon message interpelle un autre membre au niveau du vécu, icelui/icelle peut y répondre par un nouveau message vidéo, et ainsi de suite. Les vidéos peuvent donc s’enchaîner rapidement tout du long de la journée – ou verra ainsi fréquemment des anglais souhaiter une bonne nuit à leurs contacts californiens…

J’ai obtenu le 3 janvier un code d’invitation à ce site via Stephanie, sans vraiment savoir ce que j’allais en faire… Rapidement m’est venu l’idée de m’en servir pour m’enregistrer à la guitare. L’idée fait son chemin pendant le week-end, et culmine avec l’idée de créer mes voeux de bonne année de la sorte. Mais il faut donc rester discret, je ne veux pas que ma demoiselle découvre en quelques secondes mon objectif final en me voyant enregistrer des reprises pour publication sur le Web…

La solution, donc : profiter qu’elle parte au taff une heure avant moi pour faire un enregistrer, chaque matin, une petite reprise avant de partir au boulot (et, accessoirement, après avoir fait la vaisselle). Le deal, donc :

– que ce soit la dernière chose faite avant de partir au boulot – inutile de perdre trop de temps
– limiter au maximum le nombre de prises – là encore, évitons les pertes de temps
– se foutre donc des éventuels « pains » (en langage musical, une erreur, une note mal joué, etc.)

Bref, faire du vite fait mal fait, afin de pouvoir, le jour de l’enregistrement des voeux (qui ne sont alors qu’une vague idée dans ma tête) pouvoir boucler ça rapidement et sans fioriture.

En route le lundi 7 janvier, avec un premier test pour voir comment marche Seesmic. J’y fais déjà preuve d’un talent certain pour la mise en scène :


« Chaussons »

Je kiffe mes chaussons.

Talent qui est vite repéré : l’un des membres du site, Scott, est apparemment malade dans son lit, et passe le temps avec Seesmic. Il me signifie son appréciation pour mon test :


« Re: Chaussons »
(update: Scott a quitté le site entretemps, ses vidéos ne sont plus disponibles, dommage. Sur celle-ci, il me donnait le pouce levé de César)

Sans savoir que j’ai reçu cette réponse, j’enchaîne avec un test avec la guitare – juste un petit riff rapide, adapté de la reprise de « Je N’en Connais Pas La Fin » par Jeff Buckley, que je foire royalement – souvenez-vous, on se contre-cogne des pains :


« Petit bout de guitare »

Ici encore, trop pressé que je suis, je ne vois pas les réponses de Scott : « You are a very melodic player » et surtout son cri dans la nuit (big up à Brigitte en passant), « Play more, PLAY MORE!« . De son côté, un autre membre, Gianni, publie également une réponse à ce rapide test, « I’d like to hear longer sessions« .

Toujours aussi peu au fait des réponses qui me sont faite, je répond sans le savoir aux attentes de Gianni avec un test pour voir si je peux enregistrer un titre complet. Ce sera une chanson de Supergrass que j’affectionne, « Mama & Papa » :


« Playing Supergrass’ « Mama & Papa » »

Ce test « grandeur nature » (même si je ne comptais pas utiliser Seesmic pour le produit final) me permet cependant de voir que le stress d’être vu et l’angoisse de foirer une note (et donc de devoir reprendre à zéro) joue dès que la touche Record est pressée : le coeur bat plus vite, les gestes sont moins assurés, je ressent le besoin d’avoir le texte sous les yeux – ce qui n’arrange pas la chose vu que du coup je lit tout en jouant, alors qu’en temps normal je me contente de faire du yahourt… Bref, j’arrive malgré tout au bout de la chanson.

Bien content que tous ces enregistrements se soient bien passés, je maltraite cette dernière chanson lors d’un second enregistrement rapide avant de prendre le chemin des écoliers. Après-coup, j’aurai dû éviter…

Scott reste cependant tout aussi enthousiaste (je le soupçonne d’être légèrement drogué par ses médocs) : un « I could see it was close to you » au bord des larmes, et la question qui tchue, « So… What can you tell me about your mummy and your daddy?« . Sounds creepy, mais le personnage est en fait sympathique, comme je le découvrirai quelques jours plus tard dans un épisode de Seesmix (compilation des vidéos du jour selon un thème), « A Tribute to discoScott« , épisode qui selon moi est extrêmement révélateur de l’intérêt humain de Seesmic.

Bref, le fait est que toutes ses réponses, je ne les découvre que plus tard dans la journée : en testant le moteur de recherche de Seesmic avec les titres de mes tests, je tombe sur ces réponses. Bien entendu Scott et Gianna n’ont pas reçu de réponse de ma part, mais pourquoi pas, c’est un manière d’aborder la chose : on ne voit pas mon visage, juste mes mains, ça reste dans l’esprit d’Ennui, mon blog anonyme – qu’il faut que je ravive d’ailleurs…

C’est bon pour l’égo tout ça, mine de rien. D’un petit test pour voir comment j’arrive à m’enregistrer de bout en bout, je reçois des avis sympathiques ! C’est donc partit, je ferai un « Morning Song » sur Seesmic pour les jours qui suivent. Les voici, avec les réponses là où cela m’a semblé pertinent…


The House of Love, « Loneliness is a Gun »

Une très belle chanson d’un groupe que m’a fait découvrir ma douce. Assez peu connue d’ailleurs vu que c’est une face B. Ca s’entend sans doute, je lis les paroles… Gianni me félicite : « Easily becoming my favorite… Well, one of my favorite musicians on Seesmic« .


Bob Telson, « Calling You » (Bagdad Café)

Déjà mise en avant sur ce blog, c’est typiquement le genre de chanson que j’aime bien apprendre, parce qu’elle consiste en plein d’accords un peu compliqués, tout en restant accessibles à mon niveau. Bon, cette fois je chante, c’est le jeu. Pardon.


dEUS, « Instant Street »

Premier hoquet dans ce projet avec « Instant Street » : la chanson est plus longue que la moyenne (je m’arrête cependant à 5 minutes, jouer en acoustique à ses limites), je lis les paroles en même temps, donc j’ai dû pour la première fois m’y reprendre, le premier essai se révélant trop plein d’erreurs abominables – même si je suis très tolérant là-dessus pendant ces tests.

Arrive vendredi, et je me dis que vais essayer un truc différent : sur Metafilter ils ont les Friday Flash Fun, alors moi je vais faire les Friday French Fun, où je reprend une chanson en français. Bon, je commence avec l’inénarrable « Les Champs-Elysées« , je ne met qu’un lien, ce n’est pas très intéressant – d’ailleurs je ne filme que ma main gauche. On enchaîne…


Blur, « You’re So Great »

Appréciez le séchoir sur la droite 🙂 Chanson de Blur/Graham Coxon que j’adore, et un autre membre du site m’en dira autant : « I’d really love you to play (…) ‘Freaking Out' », me demande Pivic. Omagawd, une demande de chanson, découvre-je lors de ma pause-déjeuner ! Quiconque m’a déjà observé en soirée avec ma guitare sait que j’adore jouer des reprises pour le plaisir de tous (pas pour rien que j’ai deux Diapason Rouge chez moi). C’est plus fort que moi, après avoir récupéré les accords, je lui réponds le lendemain matin :

Mon horrible accent parle pour lui-même… Pivic, de son côté, est content de moi : « That was amazing, marvelous! The first well-played tune by request that I’ve seen on Seesmic« . Je découvre sa réponse en arrivant au taff, ça a « fait mon matin », comme on dit chez les britons.

Avant cette réponse démontrant mon aisance avec la langue de la crème anglaise, j’avais cependant enregistré un morning song que j’aime également, « Morning Theft » :


Jeff Buckley, « Morning Theft ».

Ici encore, j’ai dû m’y reprendre deux fois avant d’arriver à un résultat satisfaisant. Chanson un peu longue, positions de doigts un peu chiantes… La version présente n’est vraiment pas exempte de défauts, mais je n’avais pas le temps de faire mieux si je voulais répondre au monsieur et ne pas arriver au taff à une heure Samyesque… Passe le jour, passe la nuit : nouvelle chanson :


The Smashing Pumpkins, « Tonight Tonighte (reprise) »

Version très épurée de la phénoménale chanson des SP. Ca me fait mal de m’entendre la flinguer comme ça, gnnn…

Viens vendredi. Pour le Friday French Fun, j’ai envie de jouer « Un jour » de FFF, tirée de leur meilleur album, mais je me rend compte que je suis infoutu de chanter en même temps que je joue l’arpège pourtant simple. Je m’enregistre donc en instrumental, pas le temps de trouver une autre chanson à jouer… Rien de passionnant donc, lien direct. Ca me saoule d’autant de ne pouvoir la chanter tout en jouant que je découvre dans l’après-midi qu’un autre y arrive a peu près… Tant pis.

Changement d’ambiance la semaine suivante : j’ai reçu un ukulélé à Noël (au cas où vous ne le sauriez pas), et la fin du mois approchant, je voulais boucler cette série de tests concluants en m’amusant un peu avec ce nouvel instrument – l’occasion d’apprendre quelques chansons, et donc accords. Vous êtes prêts ? Allez, c’est partit !


Eels, « I like birds »

Bon, trois accords, rien de très compliqué (qui remporte cependant son petit succès : « That was really nice« , « I like… that« , « That was actually really good« , « I really enjoyed that song« ), si on montait la barre un peu plus haut ?


Nancy Sinatra, « Bang Bang »

Ah, c’est déjà plus intéressant. Réactions : « That was much, much better than Nancy Sinatra did« , « That was beautiful, I love that song« . Bon, il ne me reste plus qu’à reprendre l’hymne des ukulélés partout dans le monde :


Israel Kamakawiwo’ole, « Somewhere Over The Rainbow / What a Wonderful World »

Y’a tout : long (5 minutes), je ne connais pas bien les accords donc je lis, je ne connais pas les paroles dont je lis une autre feuille. Moult pains, mais ça passe. Réaction : « Thank you for your performance, that was really lovely« . Phew.

Et voilà… La suite, comme ils disent, est de l’histoire : j’ai fini de rédiger mes voeux vers 2h du matin le 31 janvier, je les ai enregistré au matin, j’ai fait la compression et la mise en ligne à midi, tout ça pour arriver à l’article précédent.

Merci pour avoir supporté mon chant pendant ces quelques vidéos.

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Ego post-ParisWeb’06

Temps de lecture / Reading time : < 1 minute.

Un peu de flattage d’égo, avec quelques commentaires non-sollicités qui font bien plaisir :

J’ai été ravi de faire ta rencontre également. Cela fait toujours plaisir de rencontrer un journaliste qui fait son travail sérieusement. En fait c’est la deuxième fois que cela m’arrive, le précédent est Michel Dumais.

Karl Dubost, par mail, suite à la publication de son interview. [référence]

Tu es l’un des rares journalistes que je connaisse à ne pas raconter de conneries…

Daniel Glazman, découvrant qui je suis, lors de la conférence.

Ravi en tout cas de t’avoir rencontré, et de voir que les journalistes ne sont pas si détachés du monde qu’on préfère le croire la plupart du temps.

Stéphane Deschamps, organisateur de la conférence, par mail.

[Sa] largesse d’esprit fait du JDN Développeur un magazine en ligne toujours très prisé en ce qui me concerne.

Raphaël Goetter, auteur du livre « CSS 2« , sur le blog Alsacréations.

Nous sommes en 2006 : à part Xavier Borderie, justement, combien de journalistes français ont véritablement écrit de manière suivie et argumentée sur le respect des standards et des bonnes pratiques. Un ? deux peut-être ?

Elie Sloïm, qualiticien chez Temesis, en addendum de sa note à propos de mon interview de Stephanie Troeth.

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Mon espace est petit

Temps de lecture / Reading time : 4 minutes.

Mes anciens lecteurs (whoever he is) se souviendront sûrement, une larme à l’oeil, de mes deux rapides articles sur le petit monde des blouarghz, et des croisements qu’on y fait avec la vie qu’elle est pas fausse, elle. Le syndrome sixdegrees.com, comme je l’appelais à l’époque, mais ça ne parlera pas aux plus jeunes d’entre vous, surtout si je me mets à parler d’un fameux débat cornélien et sémantique : marquer une personne comme « acquaintance » plutôt que comme « friend » ?

Bref, Sixdegrees.com est depuis longtemps tombé dans les oubliettes d’archive.org, tout comme Friendster, Orkut (sauf au Brésil), Friendset (qui devient aujourd’hui un Meetic gratos, apparemment) et tous les autres sites de comparaison de pénis web-social. Comme je l’avais lu il y a fooooort longtemps dans un Time, il y a les haves et les have-nots.

Tous ? Nooon, un petit site indépendant, peuplé d’irréductibles adolescents, résiste encore et toujours au bon goût, aux URLs signifiantes et aux standards du Web, en se justifiant d’être un havre pour les musiciens amateurs en mal de reconnaissance, pour les gothopouffes qui n’arrivaient à installer radio.blog pour jouer le dernier inédit de Craddle of Filth tout en affichant des roses rouges sur fond noir et blanc, et pour les pédophiles qui commençaient à se sentir menacés sur le Web, MSN, IRC et les newsgroups. Ce havre de paix, ce MIROIR de la société en fait, c’est MySpace (dramatic chord!). Et en fait d’être indépendant, il appartient aujourd’hui au groupe de Robert Murdoch, News Corporation, qui héberge Fox News, la 20th Century Fox ou encore… TV Breizh (gloups!). All your mp3s are belong to Robert, you fucking posers.

Bref, bref, revenons à nos moutons, c’est à dire les gens qui ont un profil MySpace, donc un peu moi en fait. Car oui, j’ai un profil MySpace. Et là, je dois expliquer pourquoi. Mmgn. Voyons voir, je l’ai ouvert le 15 décembre 2005, si j’en juge par le mail de confirmation. Deux jours plus tard, je mettais un commentaire sur le profil de Sourya, donc je me dis que ce devait être là le but premier de mon inscription : me tenir au courant des faits et gestes de ce vilain garnement, qui finira par percer.

Sur MySpace, on ne peut laisser un message sur la page d’un autre que si 1) on est inscrit, et 2) on est un « friend » de l’autre. J’ai donc ajouté Sourya à ma liste de friends, et j’ai traité celle-ci de manière assez stricte, à savoir je n’y ai mis que ceux que je connaissais vraiment. Exit donc « Tom », fondateur de MySpace et qui s’ajoute par défaut à ma liste de friends. Je fais du coup tâche avec les profils affichant fièrement 6546 z’amis, mais bon. J’ajoute en passant un groupe du même cercle d’anciennes connaissances, Soft Panic (myspace). Je n’ose pas vraiment ajouter les membres eux-mêmes, ne me considérant pas vraiment comme un « ami », mais comme une connaissance (problème récurrent, vous aurez compris).

« Accouche, Xavier ! » Oui, bon, oké, effectivement, cinq paragraphes et je n’ai toujours pas dit pourquoi mon espace était petit. Vous aurez compris entre-temps que « mon espace » désigne MySpace, hein. Sinon, c’est fait.

Mon grand ami Pierre-Antoine m’avait parlé en août 2005 du succès musical de son cousin Pierre. Ça vous fait une belle jambe, je sais, je contextualise, là, foutez-moi la paix, c’est MON blog. Bon, donc Pierrot, cousin, Pierre, musicien. Pierre Guimard, de son nom complet, a fait le bassiste pour Jean-Louis Aubert sur sa dernière tournée (je vous sens déjà plus intéressés), et se lance en solo. J’ai rapidement trouvé son site perso, bien vide mais proposant une newsletter, à laquelle je me suis inscrit. Celle-ci bouge assez peu.

En février dernier, je vais voir le site, s’il a évolué. Effectivement, il propose un lien vers le profil MySpace de Pierre, ouvert un mois avant. J’apprends par ailleurs, par sa biographie, qu’il était guitariste et compositeur du groupe Noisy Fate (membre de la Team Nowhere, personne n’est parfait), qui splitte quand leur 1er album ne connaît pas le succès escompté, et que Pierre signe à la basse pour la nouvelle tournée de Jean-Louis Aubert, donc. Il a pendant la tournée également joué de la basse avec Kyo, puis fait leur première partie, ce qui d’un point de vue professionnel est plus que respectable. Il travaille depuis sur son premier album, réalisé par Ben Kweller et avec l’assistance du bassiste et du batteur de Graham Coxon, excusez du peu. Son album, « De l’autre côté », est aujourd’hui prévu pour le 28 août 2006, et sera précédé d’une petite tournée nationale, en première partie de Raphaël (gn).

Bref, je connais Pierre Guimard pour l’avoir croisé à La Londe il y a quelques années (comme je regrette de n’avoir jamais parlé musique avec lui) : il entre donc dans mes critères de connaissances ! Je l’ajoute à mon MySpace, me renseigne un peu plus sur son univers…

Et c’est ici que le monde est petit. Voyez-vous, la bande d’où provient Sourya et Soft Panic, mes deux premiers ajouts, comporte également un photographe, Mathieu Zazzo (myspace), qui officie dans la presse musicale (entre autres), et ne refuse jamais un cliché promotionnel à ses amis. Mathieu est également guitariste pour Jérôme Attal (myspace) – ils ont eu une série de concerts encore récemment.

Et bien paf. Mathieu Zazzo fait également la plupart des dernières photos de promo de Pierre Guimard, et ce dernier est apparemment bon ami de Jérôme Attal : ils se baladent joyeusement en scooter (21/04/04 – jour de mes 27 ans, tiens) et écrivent des chansons ensemble.

Voilà, donc pour reprendre le schéma des précédents articles :

Xavier -> Pierre-Antoine -> Pierre Guimard -> Mathieu Zazzo -> Sourya

(je rajoute « -> Sourya » car je crois n’avoir malheureusement jamais parlé plus que ça avec Mathieu, hors forums Internet, et je connais mieux Sourya pour avoir failli faire partie de son groupe à l’époque – par contre, mon amoureuse a chanté du PJ Harvey accompagnée par Mathieu, ça compte ?)

Je laisse un commentaire sur le profil de Pierre, mentionnant la petitesse de MySpace. Mathieu a dû remarqué ça : il m’a envoyé le lendemain une demande comme friend, tant pour lui-même que pour Jérôme Attal. Alors, friend ou acquaintance ? Le monde bouge, les personnes changent, mais les questions qu’on se pose restent décidément les mêmes. Résultat : j’ai accepté pour Mathieu, pas pour Jérôme. ‘faut d’abord qu’au moins je les voie en concert…

Je m’arrête là ? Je ne sais pas. Je voulais faire court à l’origine…

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Bon copiage, bon collage

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

Je vois venir sur mon site nombre de personnes par le biais d’une recherche de saison, par exemple « bonne année », « déclaration de voeux de bonne année » ou encore « voeux bonnes années ». Ces recherches arrivent, bien évidemment, sur mon article « En ce doux mois de janvier 2005« , où j’avais mis mes gentils voeux que j’avais écrits moi-même avec mon propre cerveau et mes mains propres.

Je sais, c’est la période de l’année, un peu comme les mois de mai, juin et juillet où je vois arriver sur ce même article nombre de recherches pour « discours témoin mariage », leurs auteurs tombant ainsi dans mon habile piège, de manière totalement éhontée par ailleurs. Mais si à l’époque cela m’amusait (d’où mon texte d’intro à ces voeux), maintenant cela me saoule un peu (surtout vu le nombre de gens qui font effectivement ces recherches : en deux mois, 437 pour « discours témoin mariage » et affiliés, 179 pour « voeux bonne année » et apparentés – voir quelques exemples à la fin de cet article).

Ceci, et le fait de tomber sur du copier/coller (image comprise) de ma retranscription (faite de mémoire, étant le premier à publier ce vibrant hommage au Professeur sur Internet) d’une charade de François Rollin, sur un bête forum d’ados pourtant censés être créatifs (si l’on en juge par son titre). J’aime pas les jeunes. Certes, le texte original n’est pas de moi, mais la réalité est que je me suis retrouvé fort marri, voire chiffon, de ne pas recevoir ne serait-ce qu’un lien.

Donc, imaginez, quand je pense à mon magnifique texte de bonne année 2005. Me la péter « wesh comment j’écris trop ‘achement bien, quoi, t’vois ? » sur Internet, c’est une chose ; que d’autres écrivaillons fassent Ctrl-C/Ctrl-V sur ma prose réfléchie, et s’en vantent ensuite devant leur progéniture, cela m’outrecuise un peu plus.

J’ai donc décidé de fermer ce blog.

Nan, j’déconne, oh. J’ai ajouté tout en bas quelques mentions supplémentaires sur qui a fait quoi, et la licence Creative Commons qui va bien. Je sais, c’est assez mal pensé comme réaction, pas très habile, et ça ne changera pas grand’chose, mais j’ai l’âme un peu plus en paix maintenant. Et puis, les licences CC, ça fait très Web 2.0, kwa…

Sans doute que ma chère et tendre criera victoire en lisant cet article : j’ai fait des pieds et des mains pour qu’elle accepte d’avoir un blog, et son principal soucis, outre qu’elle n’aime pas vraiment s’exposer en public, est le repiquage de ses idées par d’autres. Je suis celui pour qui tout doit être public, elle est pour que ses idées restent les siennes.
Je ne compte pas retirer mes voeux de l’an passé, ni éviter de publier ceux de cette année (qu’il faut que je finisse, grmbl, je passe pour un malotru moi – update : mes pour voeux 2006 sont en ligne !), donc cette licence m’offre un petit calme – bien superficiel, vu que M. Toutlmonde s’en fout allégrement. Bah. Pourquoi ai-je écrit ce post, en fait ? Ne rien dire, c’est un peu ça, aussi, les blogs. Mmph.

En même temps, je suis aussi triste pour ces visiteurs occasionnels, incapables d’écrire quoi que ce soit de personnel, et qui en viennent à surfer le Web en quête de gens plus créatifs qu’eux, et s’approprier leurs créations. Les plus drôles, ce sont les requêtes du type « écrire des voeux originaux » – c’est sûr, c’est en recopiant ce que tu trouves sur le Web que tu vas être faire preuve d’originalité, mon ami. Allez va, fait du copier/coller, ça sera toujours ça d’accompli pour aujourd’hui. J’espère que tu ne fais pas de même pour tes déclarations de la Saint-Valentin, tes discours de témoin du marié [ah, si, en fait…], ni tes condoléances…

Dans un prochain post, en préparation depuis un bon moment, nous nous amuserons plus longuement avec les fabuleuses expressions recherchées par mes rares visiteurs…

Quelques autres exemples, donc :
bonne declaration bonne annee
exemple de voeux de bonne annee
exemple salutations bonne année
SOUHAITS DE BONNES ANNEES
exemples mails pour voeux bonne annee
texte de sms, voeux de nouvelle année
amusant, sms voeux amusant
sms souhait nouvelle annee
bonne annee pour qui
expression voeux de bonne annee
sms bonne annee riren sms bonne année
exemple mail bonne année
envoyer mes voeux par mail
textes des voeux de bonne année
voeux de bonnes annees reussite

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Bibliogeek

Temps de lecture / Reading time : 3 minutes.

(j’avoue, au début je voulais mettre « C’est moi qu’ai la plus grosse » en titre. si.)

Bon, chose promise chose due : après avoir fanfaronné dans les commentaires de l’article de Raphaël sur le mème en cours, à savoir « blog de bibliothèque de geek », je soumets les deux auxquelles j’ai accès : la mienne perso, et celle de JDN Développeurs. Allons-y :

Bon, petite bibliothèque tranquille, on y trouve même « La Cuisine pour les Nuls« , « A Mencken Chrestomathy » et « Getting Things Done« . Avec cela, quelques classiques CSS/PHP, des bidules Java récupérés au JDN (et je remercie les éditeurs de leurs envois multiples, keep’em coming!) et un bouquin sur Acid. Ah, et deux bouquins de retouche photo avec Topophoshop.

J’attire votre attention sur une chose pas particulièrement visible sur la photo : les signets. Si vous regardez bien, vous pouvez voir qu’il y en a à peu près dans tous les livres, et bizarrement plutôt situés vers la droite (donc avant la première moitié). Grand drame geek, donc, en ce qui me concerne : récupérer plein de bouquins, en me disant « yes, je vais pouvoir m’y mettre bien à fond », puis en trouver un autre, et un autre, et le manège continue. Résultat, vous ne pouvez imaginer le nombre de bouquins que j’ai bien entamé sans aller au bout. Je crois que dans l’ensemble, il n’y a bien que le Zeldman que j’ai lu du début à la fin, merci les vacances…

Mais tout cela ne vous intéresse pas, vous voulez voir ce qui est stocké au JDN Développeurs, à portée de ma main quand je veux vérifier un truc. Faisons durer le suspens : déjà, la photo de mon bloc bibliothèque tel qu’il était mercredi 16/11 à 19h50 – et comme j’aime bien amplifier les choses, j’ai fait un panorama avec AutoStitch :

C’est déjà bien, mais je préviens : il y avait des bouts de bouquins de développement qui traînaient derrière (oui, deux rangées de bouquins par case), et dans d’autres blocs. Le déménagement interne de ce matin a permis de réunir toute la petite famille en une glorieuse rangée, que voici – on reste dans le panorama. Photo à 14h27 le 17/11 :


Pour les trainspotters, je fais un lien vers l’image en taille énorme, désolé pour les zones floues.

Et combien parmi ces bouquins m’ont fait me dire « ah, super, enfin un bouquin sur ###, je vais pouvoir m’y mettre », mais pasletempspasletempspasletemps. Alors idem, plein de marque-ta-pages, je feuillette, je compulse ici ou là, voire je lis petit à petit, comme je l’ai fait pour « Fontes et Codages« .

En fait, j’aurai tendance à croire que ce mème correspond à une sorte de geek-pr0n : je ne dois pas être le seul dev à baver sur des bouquins en se disant « Gnnn, il me le faut », pour ensuite ne pas avoir le temps de tout lire. Bon forcément, vu mon job, ça fait un bail que je n’ai pas payé un livre tech, et donc il est plus facile pour moi de stocker et baver, tandis que d’autres doivent alonger 39 euros pour « PHP Avancé » (au hasard), et ce sera leur seul achat en la matière pour Noël. Donc ils le liront, forcémently.

Bref, voici ma participation à ce petit mème tranquilou, et j’ai bon espoir de ne pas être le seul à en avoir une grosse comme ça (de bibliothèque). Haha. Mmph.

Enfin, je précise que cette bibliothèque est purgée environ tous les six mois/un an des ouvrages les moins utilisés, qui sont donnés à une association qui en fait, j’en suis sûr, bon usage. Par ailleurs, ces bouquins appartiennent au JDN Développeurs, donc je n’en ai que la garde. Ouin.

Ah, et une petite photo du sac-poubelle où tout le monde purgeait ses bureaux :

(mince, oublié de l’ajouter la photo, on verra ce soir…)