Temps de lecture / Reading time : 2 minutes.Arrivant à ma station d’arrivée hier soir, je tombe nez à nez avec un ancien camarade de promo d’une école (ou, d’un « institut ») où j’aurai dû passer quatre ans au lieu de seulement trois, et donc je ne ferais pas la pub pour cette école ne sachant pas vraiment choisir ses cours ni ses intervenants.
Discussion classique d’anciens, « alors, tu fais quoi maintenant », habituel concours de celui qui a la plus grosse b le meilleur job. « Bah, je suis chef de projet chez Untel », me répond-il, « c’est un peu le quotidien de tous les mecs de la promo ».
« Ah bon, je croyais que le quotidien des mecs de la promo c’était de demander ‘T’as pas un job ? Dis, t’as pas un job ?’, plaisante-je, et il acquiesce que c’est tristement vrai, notre promo a essuyé les pots cassés d’une administration qui ne savait pas trop quoi enseigner a ses étudiants. Lui-même a bien galéré pendant quelques années avant de trouver ce poste il y a un an.
Deux métros passent tandis que nous discutons, et je suis d’ailleurs surpris de le voir passer autant de temps avec moi. On en vient immanquablement à « alors, ton job te plait, bon salaire/ambiance ? », et je plaisante « ouais, ils embauchent en ce moment dans ta boite ? » « Euh, non, pas vraiment, mais oh, bon, tiens, v’la mon métro qui arrive, je vais te laisser hein, allez salut, à la prochaine! »
Sur le coup, ça m’a amusé : est-il partit subitement parce que trois métros manqués, ça fait beaucoup, et qu’il doit encore aller se louer son DVD du soir, ou bien a-t-il plié bagage face à la sempiternelle question suivante possible : « T’as pas un job ? » 🙂
Bah.
Addendum : il va de soi que je ne comptais PAS poser cette question (pas sérieusement en tout cas) ; mon boulot au Benchmark me plaît et je ne compte pas à changer avant de m’en lasser (ou qu’ils se lassent de moi).