…et comme ça :
(donc où je suis la plupart du temps le centre d’attention)
sont disponible sur le compte YouTube de Vincent,
« le meilleur guitariste du monde ».
—
Le concert s’est donc bien passé. Malgré les grèves, le temps et les bières trappistes équitables, les deux groupes de la soirée ont rempli leur contrat : remplir la péniche sans pour autant dépasser les 100 personnes, faire chanter voire bouger les bras des gens (notamment sur « Excellent » de Sharko), et (se) faire plaisir avec du pop-rock mâtiné de stoner et de rock alternatif – les titres joués s’étendant sur plusieurs décennies de production musicale de qualité, s’il vous plaît.
Le trio Puercos de Corazon en première partie, puis mon groupe, « quintet », Sinh Café, où j’officie à la basse – qui n’est pas une guitare avec moins de cordes, ou même une guitare baryton là où une guitare normale serait une guitare soprano 🙂
C’était du pur plaisir. J’ose espérais que ça se voyait sur scène, mais entre nous, les joueurs/interprètes, ça se palpait en direct : les sourires en coin avec le regard dans le vide, les clins d’oeils ou hochements de tête pour féliciter l’autre d’une section difficile à jouer mais passée sans trop de casse, le regard fixé sur le micro ou les cymbales, les gouttes de sueur une fois la tension relâchée…
En tant que groupe de reprise, l’intérêt premier est de jouer des titres qui non seulement nous font plaisir et reflètent notre « personnalité musicale » (malgré les différents goûts des membres du groupe), mais qui amène une réaction de « ah, je la connais celle-là » dans le public. Celui-ci était largement acquis à notre cause, mais quelle bonheur d’en voir qui reconnaissent l’intro de « Sense of ‘me' » de Mud Flow, « A Certain Romance » des Arctic Monkeys, « Do You Read Me? » de Ghinzu ou les diverses compos des Queens of the Stone Age éparpillés ici et là – titres qui peuvent sembler évidents de bon sens et de bon goût, mais tout le monde n’est pas nous.
Voilà, c’était ça de jouer ce soir-là. C’est ma raison de jouer dans ce groupe.
—
Enfin, c’était ma raison. J’avais prévu depuis longtemps que ce concert marquerait une étape : soit le groupe se mettait à faire plus de compositions que de reprises, soit je m’en allais pour m’essayer à mes propres compos. Faire des reprises, c’est sympa, et surtout ça oblige à aborder des types de jeu et des technique qu’on n’aurait vu sinon, mais au bout de trois années à répéter tous les mercredi quasiment les même morceaux, je commençais à me lasser, et à me prendre de nostalgie pour « Verly », mon groupe précédent, on le ne faisait quasiment que composer…
Bref, plusieurs points ont fait qu’il était plus logique que je fasse mon bout de chemin de mon côté, quitte à retrouver certains membres de Sinh Café pour d’autres aventures musicales, jouer de temps en temps
En route pour des aventures, donc !